samedi 16 juillet 2011

Lluvia...

Hier je me suis réessayée...dernière chance de prendre une classe de yoga à Mazunte avant le début du cours officiel lundi. Il ne pleuvait pas...pas encore, alors j'avais espoir que la prof serait au rendez-vous. En attendant la camioneta, un (taxi) collectivo est passé en nous offrant la course pour 8 pesos...c'est là que j'ai réalisé que, depuis que je suis arrivée, je donne 10 pesos pour la camioneta...alors qu'en réalité, et ça m'est revenu au même moment, ça en coûte seulement 5! Bref, j'ai donné des gros pourboires jusqu'à maintenant et j'ai eu l'impression de faire un deal en prenant le collectivo ce matin là!

Izascun était là pour la classe, yééé! Elle m'a reconnue : toujours aussi sympathique! Quand je lui ai dit que j'étais dans le coin pour le teacher training, elle est devenue tellement excitée...ça m'a donné vraiment hâte de commencer! Pour la classe donc, elle ne s'attendait pas à avoir du monde parce que l'été c'est plutôt mort...on était finalement 4 : elle nous a gâtés avec un cours de...2h40...plutôt que 1h30! Ce n'est pas exagéré de dire que je suis raquée ce matin!

Marion la belge était aussi revenue pour le cours. Charlotte et elle avaient comme projets d'aller dans un temazcal (genre de sona traditionnel et naturel) dans l'après-midi. J'avais envie de vivre ça aussi, alors après déjeuner, je les accompagne dans la montagne pour voir si c'est possible. Il n'y avait personne...à part quelques chiens redoutables évidemment. La pluie s'est mise de la partie... On est revenue au village bredouille...et trempée. Le plan b était d'aller voir à Zipolite. On s'est donc donné rendez-vous plus tard dans l'après-midi. En attendant, j'avais une mission à accomplir à Mazunte : Edgar m'avait demandé d'aller porter 2 t-shirts à son ami. Il m'avait dessiné un plan...mais comme c'était retiré du centre, et donc dans des chemins de terre battue, je doutais un peu de la facilité à trouver. Rendue dans le coin, je décide de m'informer, il ne doit pas y avoir des tonnes de "Joel, el radio technico". La dame semble hésiter...et finit par me dire que oui, je dois revenir sur mes pas et aller tout droit. Elle a dû lire dans mes yeux que j'aurais de la difficulté à trouver alors elle me propose de m'y conduire, mais avant elle doit aller au petit magasin. Elle m'invite à m'asseoir sur la roche en l'attendant, ce que je fais! J'entends son chien s'en venir...merde!!!! Il jappe après je ne sais quoi, maispas après moi. Je pensais m'en sauver...mais non, il finit par me voir! Double merde!! Et rien pour me rassurer la dame arrive et lui dit : ne mords pas! Ahhhhhh! Je fais la danse de "j'ai la trouille des chiens au Mexique" et la gentille dame vient le chasser. Fiou!!! Bon! Alors nous voilà maintenant en chemin pour la maison de Joel. Elle m'explique que ça lui a pris du temps à savoir de qui je parlais parce qu'il ne sort jamais dans la rue...ça augure bien! On arrive à une dizaine de mètres de la cabane turquoise, barricadée, plutôt louche...et elle me dit : vas-y et cogne à la porte. Bon...merci madame vous êtes très aimable. Maintenant à moi de jouer. Toc toc toc! C'est qui? Je m'appelle Elise et j'ai quelque chose pour vous de la part de Edgar... Je me demande comment ça va finir... J'entends finalement du bruit...il vient m'ouvrir. Il a l'air assez bizarre le bonhomme : définitivement il ne sort pas souvent de chez lui. Je lui répète que j'ai quelque chose pour lui. Il est méfiant. C'est quoi? Ce sont des t-shirts de la part de Edgar. Je crois voir un sourire timide apparaitre. Il me dit merci. Je ne traine pas, je dis aurevoir et je m'en vais! Edgar m'avait dit qu'il serait vraiment content...j'imagine qu'il l'était! L'important c'est que j'ai tenu ma promesse, le reste ne m'appartient pas. Retour à Zipolite sous la pluie.Déjà l'heure du rendez-vous avec les filles pour le temazcal. On va voir celui que j'avais vu l'an dernier : il n'y a personne. Je m'informe à des gens que je connais : on me dit que ça n'ira pas avant 10 jours...mais qu'il y en a aussi un à la Loma Linda. Pour vrai? C'est là que j'habite et je n'en ai jamais entendu parlé! On retraverse donc le village. Je vais demander à Laura, celle qui s'occupe des chambres. Elle me propose d'appeler à l'endroit qu'elle connait : il n'y en a pas aujourd'hui à cause de la pluie. Bon...notre chien est mort, les filles quittent ce soir. On retourne au village pour manger et on se dit aurevoir. Les adieux en voyage sont toujours aussi particuliers. Tu rencontres des gens extraordinaires, tu passe plusieurs heures en leur compagnie comme si tu les avais toujours connus et puis c'est le temps de dire aurevoir, en sachant que tu ne les reverras probablement jamais.

Je rentre chez moi. Je vois que d'autres étudiants commencent à arriver sur le site, la magie commence à opérer.

Je me couche tôt. Il pleut toute la nuit. Je me lève tard, il pleut toujours, pas mal à part ça. Il n'y a pas trop de fuite dans ma chambre. J'en profite pour me reposer : je suis un peu malade depuis cette nuit et je ne suis pas top shape. Dame nature a bien choisi sa journée pour déverser tout ce qu'elle avait sur le coeur... J'espère qu'elle en aura le cœur net demain! :)

1 commentaire:

  1. Bonjour Élise, j'espère que tu continueras à nous raconter ton voyage car je trouve cela très enrichissant. Tu racontes tellement bien c'est comme si on y était. À bientôt xxx Nancy

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L'immensité dans sa plus grande beauté

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