vendredi 12 février 2010

Les 12 travaux mexicains

Bon premièrement, je dois dire que des plans c'est juste faut pour
être changés. C'est probablement parce qu'ici tout est différent et
aussi parce que j'ai du temps, mais je n'ai aucun problème (ou
presque) à m'adapter, ce qui est une très bonne chose dans le cas
d'une controlfreak sur les bords comme le moi "avant le Mexique". Si
j'étais le genre de fille qui priait, je prirais pour ne pas que "mon
naturel" revienne au galot dans quelques mois. Je ne sais vraiment pas
comment ça peut être possible au Québec, mais ce n'est pas vraiment
ça dont je voulais vous parler cette fois-ci.

Tout ça pour dire que j'ai passé la journée avec Juan finalement :
je suis allée avec lui à son université, la UNAM, la plus grosse
université de l'Amérique latine avec 350 000 étudiants. Il avait
quelques trucs à faire là-bas alors moi ça me permettait d'aller
voir le campus ; c'est une de leurs plus grandes fiertés ici et Juan
voulait me la montrer. Il est allé passé un test de classement parce
qu'il veut prendre des cours d'anglais (comme s'il n'avait pas assez
de choses au programme). Après, quand est venu le temps d'aller
l'inscrire à la piscine (sérieusement je ne sais pas commenb il fait
pour trouver le temps de tout faire!), j'ai eu l'impression d'être
dans "Les 12 travaux d'Asterix". Par ici, par là, non c'est pas ici,
c'est par l'autre là, monte ici, descends là, non je n'ai pas ça,
mais il y aurait ça là... Ouf! J'avais remarqué avant, mais
définitivement, rien n'est simple au Mexique quand il est question de
paperasse. Juan disait qu'il fait ça chaque jour pour un peu tout.
Comme je disais Yannick durant notre voyage, la clé ici, c'est la
patience. Mais j'avoue que le rythme de la ville de Mexico est bien
différente du reste du Mexique que j'ai vu jusqu'à maintenant ; une
grande ville, ça reste une grande ville!

On a fini par pouvoir quitter l'UNAM et aller manger dans un marché.
Quand je suis rentrée "chez moi", c'était en pleine heure de pointe :
mauvaise idée! Le métro ici est super : facile, propre et
sécuritaire, mais à 18h, c'est fou!!! Quand est venu le temps de
descendre, j'ai eu toutes les misères du monde à me frayer un chemin
vers la sortie du wagon et quand j'ai réussi, c'est mon sac à dos qui
est reparti faire un tour dans le wagon (avec mon bras au bout) à
cause des dizaines de personnes qui se bousculaient pour entrer dans
le métro. J'étais littéralement prise dans le motton de monde. Un
monsieur essayait de m'aider en tirant sur mon bras, c'était très
drôle mais j'ai fini par avoir un peu peur de perdre mon sac.
Quelqu'un d'un peu parano aurait probablement pensé que c'était une
tentative de vol, mais il suffisait d'observer toutes les autres
portes de métro pour voir que c'était le même scénario. Ils sont
fous ces Mexicains :)

L'autre plan qui a changé, c'est que je suis encore à l'hotel et que
je pars seule pour Veracruz samedi matin. Juan ne peut pas venir en
fin de semaine finalemet parce qu'il a un client à voir. Si j'aime
assez Veracruz, je vais essayer de rester là-bas jusqu'au week-end
d'après, Juan viendrait peut-être, il vient de là alors j'aurais
encore un guide privé. Bon ok, vous êtes peut-être mélangés un peu
sur son origine, alors récapitulation : Juan vient de Veracruz, il
étudie à Mexico et ses mois de vacances, il les passe à Mazunte, où
il a habité une dizaine d'années avant. Ce soir donc, ça devrait
ressembler plus à une soirée "de vacances" : Juan n'a pas d'école
alors on va sûrement aller souper et prendre une bière quelque part.
Disons que dans les derniers jours, j'étais comme un petit chien de
poche mais je sais que Juan ça ne l'importunait pas une seconde (les
mexicains sont vraiment accueillants) et ça m'a fait découvrir la
ville d'une façon différente, je me suis sentie moins touriste, même
si ma tête blonde ne ment pas. Veracruz donc demain matin si les plans
ne changent pas (5h30 d'autobus), c'est probablement de là que je vous
écrirai la prochaine fois.

C'est vendrediiiiiiiiii...
Bon week-end!

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