Jusqu'à maintenant, j'adore mon expérience en tant qu'assistante! J'ai la sensation d'être en exploration et en expression de mon plein potentiel. Déjà une première semaine de passée! J'en reparlerai sans doute plus en détail prochainement, mais voici ce que j'ai à dire sur le sujet aujourd'hui :
Normalement je ne suis pas du type "piscine" quand il y a l'océan à quelques pas. Mais, comme il fait un vent de fou depuis 3 jours, comme rester sur la plage c'est un constant exfoliant au sable, comme je ne peux pas faire de hula hoop sans avoir l'air de me battre avec...ET...comme il y a une piscine déserte où je suis hébergée pour la formation, j'ai décidé de profiter de ce qui m'était offert (un fou d'une poche qu'ils disent?!). J'ai pogné un 2 minutes en réalisant, les fesses dans l'eau, une sangria à la main et la face dans le soleil, que c'est le plus beau des contrats de travail que j'ai eu jusqu'à maintenant! Ça fait longtemps que je rêvais de vivre quelque chose dans le genre...et bien voilà! Ça se passe!! C'est un peu fou être payée pour vivre cette expérience. Merci la vie!
Aujourd'hui dimanche, día de descanso (repos), le seul de la semaine. J'ai utilisé une partie de cette journée pour conclure le rituel du cheveu que j'ai reçu il y a quelques semaines de ça.
Un rituel du cheveu.
Oui oui!
C'est flyé, je sais, je l'assume.
Voici, en partie, l'histoire :
J'ai constaté encore cette année que mon chignon de cheveux longs mouillés me crée des tensions dans la nuque quand je fais du yoga. Quelques jours après mon arrivée, l'idée de faire couper mes cheveux faisait son chemin. C'est alors que je rencontre une femme qui offre un soins/rituel entourant la coupe des cheveux. C'est bien le genre d'expérience qui me parle quand je suis ici, d'autant plus que je ne suis pas une grande fan des salons de coiffure anyways! J'ai donc choisi de m'offrir cette expérience. Je garde les détails pour moi, mais en gros, c'était un travail de libération de vieux liens qui ne sont plus pertinents pour la suite des choses et c'est symbolisé au final par la coupe. En plus simple : c'est un travail sur le lâcher-prise.
À la fin de la séance, Vanessa m'a remis mes cheveux en me donnant la mission de créer la dernière partie du rituel moi-même. Je devais choisir la façon et le lieu dont j'avais envie de m'en départir. La scène me paru claire immédiatement et c'est aujourd'hui qu'elle s'est concrétisée.
Je ne cesserai jamais de dire que, malgré tout ce qui peut se passer, la vie fait bien les choses. Comme ce matin était ma seule journée de congé et qu'il faisait encore un vent de boeuf, le moment était plus qu'idéal pour faire une randonnée et faire virevolter mes boucles au dessus de l'océan, sans compter que je vis présentement une situation en lien avec le thème que j'ai traité lors du rituel.
La magie du Mexique s'est manifestée, encore une fois. J'ai eu la sensation d'être une petite fille qui faisait des bulles dans le vent au sommet d'une colline. La différence? C'est que j'ai 32 ans, que c'était des cheveux et que je me trouvais sur un bout de terre sacrée qui symbolise la maison de mon âme.
Ce moment m'a remis un lien avec un texte que j'ai mis en plan cet automne. Un texte sur le lâcher-prise, dont, ironiquement, j'ai une certaine résistance à publier. Je choisis donc, ici, maintenant, de lâcher-prise.
Le lâcher-prise.
Pas celui qui s'apparente à l'abandon,
Mais plutôt à son cousin, "s'abandon".
Parce que lâcher-prise, ce n'est pas abandonner, c'est s'abandonner.
S'abandonner, c'est faire confiance.
Faire confiance à la Vie.
Faire confiance à la voix qui nous habite et qui nous guide quand on sait de l'écouter.
Vous savez, la fameuse petite voix? Et bien pour savoir l'écouter, il faut lui permettre de s'exprimer.
Et pour s'exprimer, elle a besoin de disponibilité.
Pour être disponible, il faut créer de l'espace.
Pour créer de l'espace, il faut que ça respire.
(Tiens donc, je reconnais ici un des grands principes de design que j'ai tant étudier à l'université...comme quoi rien n'est jamais perdu!)
Respirer.
Une action qui semble banale et naturelle, mais pourtant très étudiée (du moins, en yoga!).
Trop souvent, le stress, la routine, la fatigue, la mauvaise posture (name it!) font en sorte que nous n'utilisons pas nos poumons (et nous-même) dans leur plein potentiel.
Avec un peu d'effort, mais surtout beaucoup de conscience, on peut arriver à assouplir la cage thoracique pour donner plus d'amplitude à notre respiration et mieux recevoir cet oxygène si précieux à notre vitalité. Ainsi, le mental arrive à se calmer et la clarté peut apparaitre.
Apprendre à respirer...cela demande de la patience.
La patience.
Celle qui permet de calmer l'envie de tout contrôler, tout de suite.
Celle qui permet d'accepter de ne pas tout savoir, ni de tout comprendre maintenant.
Celle qui permet de prendre le temps.
Celle qui permet de prendre du recul.
Celle qui permet de laisser la Vie faire son travail.
Apprendre à s'abandonner avec patience pour être en mesure de s'ouvrir et laisser les choses se produire demande un effort, certes, mais n'est-ce pas la base de tout ce que l'on peut s'offrir de mieux? Et si on apprenait à prendre le temps de mettre de l'air dans nos vies et pas juste dans nos poumons?
Un projet, une idée, une intention, une relation...
C'est comme un feu.
Et un feu sans air n'est pas un feu. C'est une flamme que l'on étouffe.
Le calme après la tempête...le vent semble s'être calmé. La plage m'attends, on se voit trop peu souvent maintenant...
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L'immensité dans sa plus grande beauté

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