La bonne chose des péripéties en voyages, c'est qu'elles te forcent à apprendre du nouveau vocabulaire. Le mot que j'ai appris à traduire cette nuit, c'est chauve-souris.
Comme je me couche très tôt ces jours-ci (pour me lever aussi très tôt), il n'est pas rare que je me réveille à 1h du matin pensant que mon cadran va bientôt sonner. C'est toujours une satisfaction de voir l'heure et se constater qu'il me reste encore 4h de sommeil. La nuit dernière a été différente...
2h...Comme j'étais plutôt bien réveillée, je me botte le derrière et j'allume ma lampe de chevet pour aller aux toilettes et prendre une gorgée d'eau. En revenant dans ma chambre, je vois un gecko au plafond et ça me fait sourire.
J'adore les geckos.
Une des choses que j'aime beaucoup ici c'est le sentiment de vivre dehors. Un plancher, un toit, un lit, un moustiquaire, une douche, une toilette...ça me suffit! Même dans la maison que j'ai louée en décembre, j'ai préféré dormir dans le lit inconfortable, mais à l'étage sans mur avec vue sur la mer. Comme m'a dit le propriétaire : "oui, mais Elise, la nuit tu dors...on s'en fout de la vue!" Oui...et non! Juste de me réveiller avec les couleurs du lever de soleil, ça fait ma journée!
C'est fou combien 4 murs peuvent changer la donne! Tu sais, une mouche dehors, c'est un peu banal...mais une mouche dans une maison hermétique du Québec, c'est perturbant.
Same same but different here!
Quand je suis arrivée dans ma nouvelle chambre pour la formation, bien qu'elle soit plus luxueuse que ce que je suis habituée, j'ai su que j'allais trouver ça bizarre par moments.
Le gros point : pas de moustiquaire pour le lit puisqu'il y a un gros ventilateur au plafond. Vent = anti-moustique. Ok, fine! Mais on s'entend que pour éloigner les moustiques, ça ne prend pas juste une petite brise. Donc, il faut s'habituer au vacarme du ventilateur à pleine puissance, au détriment du son des vagues. J'ai pensé leur demander un mouatiquaire, mais l'air passe moins, donc plus chaud, donc besoin du ventilateur quand même. Les jours passent et je commence à m'ennuyer du petit cocon sécurisant du moustiquaire! C'est fou combien je me sens à l'abri de tout là-dedans!
Bien que j'aie une méga grande fenêtre/ouverture qui donne sur ma terrasse, j'ai le sentiment de vivre dans un espace plus clos qu'à l'habitude et c'est plus dérangeant de le partager avec des insectes (ou animaux!).
Alors, si je reviens au gecko, ça m'a fait bizarre de le voir pendant une fraction de seconde.
En me retournant vers mon lit, j'aperçois un motton noir au plafond. Je me rapproche, semi-curieuse...
Mmm...
c'est...
Mmmm...
Mmmmmerde!!!
Une chauve-souris perchée!!
Je la fixe...je me demande quoi faire. Mais quand est-ce qu'elle a bien pu entrer (pendant dans la nuit ou pendant mon escapade aux toilettes?)
Mais ça ne changeait rien au fait qu'elle était là...live...and alive!
Comme le ventilateur prend une bonne partie de la superficie du plafond, je crains un peu le moment qu'elle voudra partir, mais comme c'est hors de mon contrôle, je vois bien que la seule chose que je peux faire, c'est essayer de de rendormir.
Dans ma chambre il y a 2 lits simples que j'ai collés pour avoir plus d'espace et aussi pour être plus sous le ventilateur contre les moustiques.
En me couchant je me suis dit : je vais me mettre plus vers l'autre lit pour être protégée par le ventilateur au cas où...alors j'ai mis mon oreiller à côté de l'autre un peu plus bas... Je me suis couchée un peu en boule, j'ai fermé ma lampe de chevet et pour m'aider à m'endormir je me suis mise un film sur netflix. Advienne que pourra! Ironiquement mon film m'a tenu à moitié réveillée...mais heureusement!!
Ce que je craignais arriva...mais avec une finale inattendue : j'ai entendu un petit pouk (au plafond) et poum (près de moi...sur le lit!!)
Noonnn!! J'ose espérer que ce n'est pas ce que je pense!!!
J'allume la lumière...
En une fraction de seconde j'étais debout...à dire ark ark ark!!
Elle était là, sur l'oreiller voisine à la mienne...à 30 cm d'où se trouvait ma tête il y a 2 secondes!!
La chauve-souris a dû vouloir partir, s'est fait ramassée par une pale de ventilateur et a été projetée vers le lit.
J'ai regardé la chauve-souris pendant 2 min (elle ne bougeait plus!) me demandant quoi faire... Pas envie de gérer ça maintenant..mais pas pentoute!
D'la marde! J'ai pogné mon oreiller et je me suis réfugiée dans mon hamac dehors, à me faire bouffer par les moustiques et écrire ma péripétie...tant qu'à être réveillée! Ici je n'ai pas de ventilateur, mais au moins je n'ai pas de chance de recevoir une chauve-souris par la tête!
Déjà 5h, c'est l'heure d'aller travailler..et de réfléchir à ce que je vais faire de ma nouvelle coloc.
Ark.
jeudi 26 janvier 2017
dimanche 22 janvier 2017
Le cheveu sacré
Jusqu'à maintenant, j'adore mon expérience en tant qu'assistante! J'ai la sensation d'être en exploration et en expression de mon plein potentiel. Déjà une première semaine de passée! J'en reparlerai sans doute plus en détail prochainement, mais voici ce que j'ai à dire sur le sujet aujourd'hui :
Normalement je ne suis pas du type "piscine" quand il y a l'océan à quelques pas. Mais, comme il fait un vent de fou depuis 3 jours, comme rester sur la plage c'est un constant exfoliant au sable, comme je ne peux pas faire de hula hoop sans avoir l'air de me battre avec...ET...comme il y a une piscine déserte où je suis hébergée pour la formation, j'ai décidé de profiter de ce qui m'était offert (un fou d'une poche qu'ils disent?!). J'ai pogné un 2 minutes en réalisant, les fesses dans l'eau, une sangria à la main et la face dans le soleil, que c'est le plus beau des contrats de travail que j'ai eu jusqu'à maintenant! Ça fait longtemps que je rêvais de vivre quelque chose dans le genre...et bien voilà! Ça se passe!! C'est un peu fou être payée pour vivre cette expérience. Merci la vie!
Aujourd'hui dimanche, día de descanso (repos), le seul de la semaine. J'ai utilisé une partie de cette journée pour conclure le rituel du cheveu que j'ai reçu il y a quelques semaines de ça.
Un rituel du cheveu.
Oui oui!
C'est flyé, je sais, je l'assume.
Voici, en partie, l'histoire :
J'ai constaté encore cette année que mon chignon de cheveux longs mouillés me crée des tensions dans la nuque quand je fais du yoga. Quelques jours après mon arrivée, l'idée de faire couper mes cheveux faisait son chemin. C'est alors que je rencontre une femme qui offre un soins/rituel entourant la coupe des cheveux. C'est bien le genre d'expérience qui me parle quand je suis ici, d'autant plus que je ne suis pas une grande fan des salons de coiffure anyways! J'ai donc choisi de m'offrir cette expérience. Je garde les détails pour moi, mais en gros, c'était un travail de libération de vieux liens qui ne sont plus pertinents pour la suite des choses et c'est symbolisé au final par la coupe. En plus simple : c'est un travail sur le lâcher-prise.
À la fin de la séance, Vanessa m'a remis mes cheveux en me donnant la mission de créer la dernière partie du rituel moi-même. Je devais choisir la façon et le lieu dont j'avais envie de m'en départir. La scène me paru claire immédiatement et c'est aujourd'hui qu'elle s'est concrétisée.
Je ne cesserai jamais de dire que, malgré tout ce qui peut se passer, la vie fait bien les choses. Comme ce matin était ma seule journée de congé et qu'il faisait encore un vent de boeuf, le moment était plus qu'idéal pour faire une randonnée et faire virevolter mes boucles au dessus de l'océan, sans compter que je vis présentement une situation en lien avec le thème que j'ai traité lors du rituel.
La magie du Mexique s'est manifestée, encore une fois. J'ai eu la sensation d'être une petite fille qui faisait des bulles dans le vent au sommet d'une colline. La différence? C'est que j'ai 32 ans, que c'était des cheveux et que je me trouvais sur un bout de terre sacrée qui symbolise la maison de mon âme.
Ce moment m'a remis un lien avec un texte que j'ai mis en plan cet automne. Un texte sur le lâcher-prise, dont, ironiquement, j'ai une certaine résistance à publier. Je choisis donc, ici, maintenant, de lâcher-prise.
Le lâcher-prise.
Pas celui qui s'apparente à l'abandon,
Mais plutôt à son cousin, "s'abandon".
Parce que lâcher-prise, ce n'est pas abandonner, c'est s'abandonner.
S'abandonner, c'est faire confiance.
Faire confiance à la Vie.
Faire confiance à la voix qui nous habite et qui nous guide quand on sait de l'écouter.
Vous savez, la fameuse petite voix? Et bien pour savoir l'écouter, il faut lui permettre de s'exprimer.
Et pour s'exprimer, elle a besoin de disponibilité.
Pour être disponible, il faut créer de l'espace.
Pour créer de l'espace, il faut que ça respire.
(Tiens donc, je reconnais ici un des grands principes de design que j'ai tant étudier à l'université...comme quoi rien n'est jamais perdu!)
Respirer.
Une action qui semble banale et naturelle, mais pourtant très étudiée (du moins, en yoga!).
Trop souvent, le stress, la routine, la fatigue, la mauvaise posture (name it!) font en sorte que nous n'utilisons pas nos poumons (et nous-même) dans leur plein potentiel.
Avec un peu d'effort, mais surtout beaucoup de conscience, on peut arriver à assouplir la cage thoracique pour donner plus d'amplitude à notre respiration et mieux recevoir cet oxygène si précieux à notre vitalité. Ainsi, le mental arrive à se calmer et la clarté peut apparaitre.
Apprendre à respirer...cela demande de la patience.
La patience.
Celle qui permet de calmer l'envie de tout contrôler, tout de suite.
Celle qui permet d'accepter de ne pas tout savoir, ni de tout comprendre maintenant.
Celle qui permet de prendre le temps.
Celle qui permet de prendre du recul.
Celle qui permet de laisser la Vie faire son travail.
Apprendre à s'abandonner avec patience pour être en mesure de s'ouvrir et laisser les choses se produire demande un effort, certes, mais n'est-ce pas la base de tout ce que l'on peut s'offrir de mieux? Et si on apprenait à prendre le temps de mettre de l'air dans nos vies et pas juste dans nos poumons?
Un projet, une idée, une intention, une relation...
C'est comme un feu.
Et un feu sans air n'est pas un feu. C'est une flamme que l'on étouffe.
Le calme après la tempête...le vent semble s'être calmé. La plage m'attends, on se voit trop peu souvent maintenant...
Normalement je ne suis pas du type "piscine" quand il y a l'océan à quelques pas. Mais, comme il fait un vent de fou depuis 3 jours, comme rester sur la plage c'est un constant exfoliant au sable, comme je ne peux pas faire de hula hoop sans avoir l'air de me battre avec...ET...comme il y a une piscine déserte où je suis hébergée pour la formation, j'ai décidé de profiter de ce qui m'était offert (un fou d'une poche qu'ils disent?!). J'ai pogné un 2 minutes en réalisant, les fesses dans l'eau, une sangria à la main et la face dans le soleil, que c'est le plus beau des contrats de travail que j'ai eu jusqu'à maintenant! Ça fait longtemps que je rêvais de vivre quelque chose dans le genre...et bien voilà! Ça se passe!! C'est un peu fou être payée pour vivre cette expérience. Merci la vie!
Aujourd'hui dimanche, día de descanso (repos), le seul de la semaine. J'ai utilisé une partie de cette journée pour conclure le rituel du cheveu que j'ai reçu il y a quelques semaines de ça.
Un rituel du cheveu.
Oui oui!
C'est flyé, je sais, je l'assume.
Voici, en partie, l'histoire :
J'ai constaté encore cette année que mon chignon de cheveux longs mouillés me crée des tensions dans la nuque quand je fais du yoga. Quelques jours après mon arrivée, l'idée de faire couper mes cheveux faisait son chemin. C'est alors que je rencontre une femme qui offre un soins/rituel entourant la coupe des cheveux. C'est bien le genre d'expérience qui me parle quand je suis ici, d'autant plus que je ne suis pas une grande fan des salons de coiffure anyways! J'ai donc choisi de m'offrir cette expérience. Je garde les détails pour moi, mais en gros, c'était un travail de libération de vieux liens qui ne sont plus pertinents pour la suite des choses et c'est symbolisé au final par la coupe. En plus simple : c'est un travail sur le lâcher-prise.
À la fin de la séance, Vanessa m'a remis mes cheveux en me donnant la mission de créer la dernière partie du rituel moi-même. Je devais choisir la façon et le lieu dont j'avais envie de m'en départir. La scène me paru claire immédiatement et c'est aujourd'hui qu'elle s'est concrétisée.
Je ne cesserai jamais de dire que, malgré tout ce qui peut se passer, la vie fait bien les choses. Comme ce matin était ma seule journée de congé et qu'il faisait encore un vent de boeuf, le moment était plus qu'idéal pour faire une randonnée et faire virevolter mes boucles au dessus de l'océan, sans compter que je vis présentement une situation en lien avec le thème que j'ai traité lors du rituel.
La magie du Mexique s'est manifestée, encore une fois. J'ai eu la sensation d'être une petite fille qui faisait des bulles dans le vent au sommet d'une colline. La différence? C'est que j'ai 32 ans, que c'était des cheveux et que je me trouvais sur un bout de terre sacrée qui symbolise la maison de mon âme.
Ce moment m'a remis un lien avec un texte que j'ai mis en plan cet automne. Un texte sur le lâcher-prise, dont, ironiquement, j'ai une certaine résistance à publier. Je choisis donc, ici, maintenant, de lâcher-prise.
Le lâcher-prise.
Pas celui qui s'apparente à l'abandon,
Mais plutôt à son cousin, "s'abandon".
Parce que lâcher-prise, ce n'est pas abandonner, c'est s'abandonner.
S'abandonner, c'est faire confiance.
Faire confiance à la Vie.
Faire confiance à la voix qui nous habite et qui nous guide quand on sait de l'écouter.
Vous savez, la fameuse petite voix? Et bien pour savoir l'écouter, il faut lui permettre de s'exprimer.
Et pour s'exprimer, elle a besoin de disponibilité.
Pour être disponible, il faut créer de l'espace.
Pour créer de l'espace, il faut que ça respire.
(Tiens donc, je reconnais ici un des grands principes de design que j'ai tant étudier à l'université...comme quoi rien n'est jamais perdu!)
Respirer.
Une action qui semble banale et naturelle, mais pourtant très étudiée (du moins, en yoga!).
Trop souvent, le stress, la routine, la fatigue, la mauvaise posture (name it!) font en sorte que nous n'utilisons pas nos poumons (et nous-même) dans leur plein potentiel.
Avec un peu d'effort, mais surtout beaucoup de conscience, on peut arriver à assouplir la cage thoracique pour donner plus d'amplitude à notre respiration et mieux recevoir cet oxygène si précieux à notre vitalité. Ainsi, le mental arrive à se calmer et la clarté peut apparaitre.
Apprendre à respirer...cela demande de la patience.
La patience.
Celle qui permet de calmer l'envie de tout contrôler, tout de suite.
Celle qui permet d'accepter de ne pas tout savoir, ni de tout comprendre maintenant.
Celle qui permet de prendre le temps.
Celle qui permet de prendre du recul.
Celle qui permet de laisser la Vie faire son travail.
Apprendre à s'abandonner avec patience pour être en mesure de s'ouvrir et laisser les choses se produire demande un effort, certes, mais n'est-ce pas la base de tout ce que l'on peut s'offrir de mieux? Et si on apprenait à prendre le temps de mettre de l'air dans nos vies et pas juste dans nos poumons?
Un projet, une idée, une intention, une relation...
C'est comme un feu.
Et un feu sans air n'est pas un feu. C'est une flamme que l'on étouffe.
Le calme après la tempête...le vent semble s'être calmé. La plage m'attends, on se voit trop peu souvent maintenant...
mardi 10 janvier 2017
El telefono!!
Vous ne devinerez jamais quoi!? J'ai retrouvé mon téléphone...3 jours plus tard!!! Je dois encore me pincer pour y croire...
C'est vrai, vous ne connaissez pas l'histoire. Je ne vous l'avais pas racontée et ce, pour plusieurs raisons. La première, c'est qu'en ayant perdu mon téléphone, je devais écrire sur un clavier d'ordinateur mexicain dans un local très peu charmant où il fait 1000 degrés et ça n'inspire pas les vraiment bons mots. La deuxième, c'est que je me sens dans un tourbillon de gens et d'activités et je manque de temps pour écrire. Oui, je suis d'accord, c'est absurde! Avoir une amie avec moi ici change l'expérience sur plusieurs niveaux. Je rencontre beaucoup plus de gens qu'à l'habitude. Il faut dire que Marie-Pierre, étant jolie, drôle, intelligente et très motivée, a un pas pire "social appeal" et ça multiplie les possibilités. J'ai l'habitude de faire de super belles rencontres quand je suis seule, mais elles sont plus ponctuelles et individuelles. Là c'est différent, très différent. J'ai rencontré des québécois. Plein de québécois! Des québécois qui ont des maisons ici, des québécois qui viennent souvent en vacances ici, des québécois qui sont ici pour la première fois... Bref, beaucoup de "cois" qui s'amourachent de l'endroit. Qui se ressemble s'assemble, non? Dans tous les cas, ce sont de beaux humains avec qui c'est tentant de passer du temps. C'est bien la première fois que ça m'arrive en voyage et c'est intéressant d'avoir la chance d'apprendre à connaître les gens, de partager et de créer des liens dans sa propre langue.
Alors...mon téléphone.
Je le pensais rendu au paradis des cellulaires/iPod perdus-trop vieux-pu assez récents pour être "in". Un soir, on a pris une ride dans la boîte d'un pickup vers le village voisin pour souper. Rendue au resto, je réalise que ma poche de pantalons est vide. En refaisant le film, je me vois assise au fond du pickup et j'imagine très bien la possibilité que mon téléphone ait glissé de ma poche et se soit doucement échoué sur le coussin qui recevait mes fesses, qui, soit dit en passant, est un méchant gros luxe pour une ride du genre (le coussin j'veux dire!). Bref, cette famille-là s'en allait à Pochutla, alors mon deuil a été plutôt instantané :
Bye bye cellulaire.
Repose en paix.
Que tes retrouvailles avec mon iPod soient heureuses!
Bah! De toute façon, c'était un vieux truc qui s'en allait vers une mort certaine. Je perdais quelques photos, ma musique (encore!!!) et quelques notes pour mon blog, mais rien qui n'affecte mon réel bonheur...
Comme j'ai toujours été contre le fait de mettre un code de sécurité pour ouvrir mon téléphone, j'allais avoir à changer tous mes mots de passe et me trouver un nouveau téléphone. J'ai connu pire. Ça me donnerait une raison pour aller à Puerto Escondido dans les prochains jours.
Le lendemain matin, un ami (québécois!) s'en allait à Puerto Escondido justement. Nice!! Un ride!! Encore plus nice : en lui expliquant la raison de mon périple, il m'annonce qu'il a un cell en backup et qu'il peut me le refiler. Boom! Comme ça! Réglé!
Dans le même ordre d'idées, il faut que je vous raconte mon histoire de bikini. Un jour, je décide que j'en ai marre de mes vieux maillots. Marie et moi on part magasiner au village voisin. Triste nouvelle, il n'y a rien de beau nulle part. Comme il n'y a pas beaucoup d'autres options, je fais le deuil d'un nouveau maillot, vive les vieilles affaires. Ce même après-midi, en marchant sur la plage, une fille (de Montréal!!) nous court après et nous propose de participer à un shooting photos pour sa compagnie de bikinis (Karü). En échange, on gardait le dit bikini. Heeeee....sérieux là?? De même?! Le shooting a eu lieu lendemain matin, le même matin que je me suis faite offrir un nouveau téléphone. Soyez bien avisé que c'était loin du shooting stéréotype de la fille qui se roule dans le sable et que je ne compte pas en faire une carrière non plus!!
Demandez et vous recevrez...
Voilà!
Je m'installe donc dans le shop d'internet et j'attaque la "simple" tâche des mots de passe et de l'appropriation de mon nouveau téléphone (byebye Apple, bonjour Androïd). Ihhhhh bo-boy!!! De quoi travailler ma patience! Les ordis sont tellement lents ici, c'est à se demander si ce n'est pas volontaire pour qu'on passe plus de temps et donc que ce soit plus payant! Je pense que ça m'a pris 1 heure changer mes 2 courriels et mon facebook. Je commençais déjà à m'ennuyer de mon vieux iPhone 4!!! Vous comprendrez que je m'en suis tenue à l'essentiel au niveau des communications par la suite.
Et puis voilà qu'hier soir, j'ai gagné le concours des circonstances...et haut la main à part ça!! Grâce à mon super nouveau téléphone, je prends mes courriels avant de remonter à la maison et je vois que mon amie Emma m'a envoyé un message disant qu'un gars avait mon téléphone et que je n'avais qu'à passer le chercher à "x" resto...
WHAT?!??!!
Tu me ni-ai-ses?!?
J'ai vraiment des anges qui me suivent des fois. En tous cas, ce gars là en était un!
Il a trouvé mon cell dans la rue à Mazunte. En plus d'être cute, il est pas pire perspicace et loyal! Il a fouillé dans mon cell jusqu'à trouver, dans mon application "notes", le numéro de téléphone de mon amie Emma, que j'avais noté dans une situation un peu d'urgence et que je n'avais pas pris le temps de rentrer dans mes contacts. Le gars a appelé Emma et comme elle ne pouvait pas lui confirmer mon modèle de téléphone, il a joué safe en me donnant un point de rencontre plutôt que de lui remettre directement. Quand je suis arrivée au resto, j'ai croisé le gars dans les marches, il s'en allait. Il m'a remis mon cell. J'ai dit merci avec mon plus beau sourire. Il ne voulait rien de plus en retour. JE CA-PO-TAIS!! Après 2 minutes de capotage, je suis retournée le voir pour prendre le temps de jaser, c'était trop fou comme affaire. Il m'a raconté qu'il était sur le point de partir et qu'il aurait laissé mon cell à la police de Puerto Escondido. Et là, on s'entend, on oublie le projet de le retrouver! Jamais je serais allée voir la police pour ça, surtout pas à 1h d'ici!!
Morale de cette histoire : ne pas mettre de code sur son téléphone c'est une excellent façon de se faire retrouver!
J'ai commencé à gagner un peu d'argent (très symboliquement!) avec des cours de hula hoop. Une autre chose de cochée sur ma liste. Mais le plus beaux des cadeaux, elle s'appelle Romy. Une jeune adulte qui se cherche et qui a plus-que-besoin de prendre confiance en la vie. Je pense que le hula, même après une heure, a déjà commencé à changer une partie de sa vie, comme ça a été le cas pour moi il y a 6 ans. Reprendre confiance en soi par une discipline qui oblige à entrer dans le moment présent, dans la conscience corporelle et le plaisir ; c'était un beau cadeau de le vivre, mais ça l'est encore plus de le partager à quelqu'un et de le voir d'un oeil extérieur.
La vie est un continuel mouvement et le hula hoop sera toujours un de mes meilleurs guides.
Je vous souhaite de trouver les vôtres.
Avec amour.
C'est vrai, vous ne connaissez pas l'histoire. Je ne vous l'avais pas racontée et ce, pour plusieurs raisons. La première, c'est qu'en ayant perdu mon téléphone, je devais écrire sur un clavier d'ordinateur mexicain dans un local très peu charmant où il fait 1000 degrés et ça n'inspire pas les vraiment bons mots. La deuxième, c'est que je me sens dans un tourbillon de gens et d'activités et je manque de temps pour écrire. Oui, je suis d'accord, c'est absurde! Avoir une amie avec moi ici change l'expérience sur plusieurs niveaux. Je rencontre beaucoup plus de gens qu'à l'habitude. Il faut dire que Marie-Pierre, étant jolie, drôle, intelligente et très motivée, a un pas pire "social appeal" et ça multiplie les possibilités. J'ai l'habitude de faire de super belles rencontres quand je suis seule, mais elles sont plus ponctuelles et individuelles. Là c'est différent, très différent. J'ai rencontré des québécois. Plein de québécois! Des québécois qui ont des maisons ici, des québécois qui viennent souvent en vacances ici, des québécois qui sont ici pour la première fois... Bref, beaucoup de "cois" qui s'amourachent de l'endroit. Qui se ressemble s'assemble, non? Dans tous les cas, ce sont de beaux humains avec qui c'est tentant de passer du temps. C'est bien la première fois que ça m'arrive en voyage et c'est intéressant d'avoir la chance d'apprendre à connaître les gens, de partager et de créer des liens dans sa propre langue.
Alors...mon téléphone.
Je le pensais rendu au paradis des cellulaires/iPod perdus-trop vieux-pu assez récents pour être "in". Un soir, on a pris une ride dans la boîte d'un pickup vers le village voisin pour souper. Rendue au resto, je réalise que ma poche de pantalons est vide. En refaisant le film, je me vois assise au fond du pickup et j'imagine très bien la possibilité que mon téléphone ait glissé de ma poche et se soit doucement échoué sur le coussin qui recevait mes fesses, qui, soit dit en passant, est un méchant gros luxe pour une ride du genre (le coussin j'veux dire!). Bref, cette famille-là s'en allait à Pochutla, alors mon deuil a été plutôt instantané :
Bye bye cellulaire.
Repose en paix.
Que tes retrouvailles avec mon iPod soient heureuses!
Bah! De toute façon, c'était un vieux truc qui s'en allait vers une mort certaine. Je perdais quelques photos, ma musique (encore!!!) et quelques notes pour mon blog, mais rien qui n'affecte mon réel bonheur...
Comme j'ai toujours été contre le fait de mettre un code de sécurité pour ouvrir mon téléphone, j'allais avoir à changer tous mes mots de passe et me trouver un nouveau téléphone. J'ai connu pire. Ça me donnerait une raison pour aller à Puerto Escondido dans les prochains jours.
Le lendemain matin, un ami (québécois!) s'en allait à Puerto Escondido justement. Nice!! Un ride!! Encore plus nice : en lui expliquant la raison de mon périple, il m'annonce qu'il a un cell en backup et qu'il peut me le refiler. Boom! Comme ça! Réglé!
Dans le même ordre d'idées, il faut que je vous raconte mon histoire de bikini. Un jour, je décide que j'en ai marre de mes vieux maillots. Marie et moi on part magasiner au village voisin. Triste nouvelle, il n'y a rien de beau nulle part. Comme il n'y a pas beaucoup d'autres options, je fais le deuil d'un nouveau maillot, vive les vieilles affaires. Ce même après-midi, en marchant sur la plage, une fille (de Montréal!!) nous court après et nous propose de participer à un shooting photos pour sa compagnie de bikinis (Karü). En échange, on gardait le dit bikini. Heeeee....sérieux là?? De même?! Le shooting a eu lieu lendemain matin, le même matin que je me suis faite offrir un nouveau téléphone. Soyez bien avisé que c'était loin du shooting stéréotype de la fille qui se roule dans le sable et que je ne compte pas en faire une carrière non plus!!
Demandez et vous recevrez...
Voilà!
Je m'installe donc dans le shop d'internet et j'attaque la "simple" tâche des mots de passe et de l'appropriation de mon nouveau téléphone (byebye Apple, bonjour Androïd). Ihhhhh bo-boy!!! De quoi travailler ma patience! Les ordis sont tellement lents ici, c'est à se demander si ce n'est pas volontaire pour qu'on passe plus de temps et donc que ce soit plus payant! Je pense que ça m'a pris 1 heure changer mes 2 courriels et mon facebook. Je commençais déjà à m'ennuyer de mon vieux iPhone 4!!! Vous comprendrez que je m'en suis tenue à l'essentiel au niveau des communications par la suite.
Et puis voilà qu'hier soir, j'ai gagné le concours des circonstances...et haut la main à part ça!! Grâce à mon super nouveau téléphone, je prends mes courriels avant de remonter à la maison et je vois que mon amie Emma m'a envoyé un message disant qu'un gars avait mon téléphone et que je n'avais qu'à passer le chercher à "x" resto...
WHAT?!??!!
Tu me ni-ai-ses?!?
J'ai vraiment des anges qui me suivent des fois. En tous cas, ce gars là en était un!
Il a trouvé mon cell dans la rue à Mazunte. En plus d'être cute, il est pas pire perspicace et loyal! Il a fouillé dans mon cell jusqu'à trouver, dans mon application "notes", le numéro de téléphone de mon amie Emma, que j'avais noté dans une situation un peu d'urgence et que je n'avais pas pris le temps de rentrer dans mes contacts. Le gars a appelé Emma et comme elle ne pouvait pas lui confirmer mon modèle de téléphone, il a joué safe en me donnant un point de rencontre plutôt que de lui remettre directement. Quand je suis arrivée au resto, j'ai croisé le gars dans les marches, il s'en allait. Il m'a remis mon cell. J'ai dit merci avec mon plus beau sourire. Il ne voulait rien de plus en retour. JE CA-PO-TAIS!! Après 2 minutes de capotage, je suis retournée le voir pour prendre le temps de jaser, c'était trop fou comme affaire. Il m'a raconté qu'il était sur le point de partir et qu'il aurait laissé mon cell à la police de Puerto Escondido. Et là, on s'entend, on oublie le projet de le retrouver! Jamais je serais allée voir la police pour ça, surtout pas à 1h d'ici!!
Morale de cette histoire : ne pas mettre de code sur son téléphone c'est une excellent façon de se faire retrouver!
J'ai commencé à gagner un peu d'argent (très symboliquement!) avec des cours de hula hoop. Une autre chose de cochée sur ma liste. Mais le plus beaux des cadeaux, elle s'appelle Romy. Une jeune adulte qui se cherche et qui a plus-que-besoin de prendre confiance en la vie. Je pense que le hula, même après une heure, a déjà commencé à changer une partie de sa vie, comme ça a été le cas pour moi il y a 6 ans. Reprendre confiance en soi par une discipline qui oblige à entrer dans le moment présent, dans la conscience corporelle et le plaisir ; c'était un beau cadeau de le vivre, mais ça l'est encore plus de le partager à quelqu'un et de le voir d'un oeil extérieur.
La vie est un continuel mouvement et le hula hoop sera toujours un de mes meilleurs guides.
Je vous souhaite de trouver les vôtres.
Avec amour.
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