mercredi 27 janvier 2010

Mazunte jour 1 de ?

Bon me voici à Mazunte.

Tout d'abord, le départ de P.E. : ma journée a très bien commencé,
je me suis levée tôt et je suis allée me chercher un café et un
morceau de gâteau aux carottes que j'ai dégusteés sur la plage en
regardant les surfeurs dans les grosses vagues du matin. J'ai eu une
belle petite jasette avec un mexicain-californien qui est venu
s'asseoir avec moi. J'aime bien ce genre de personne avec qui on peut
parler sans se sentir agressée. Ensuite départ pour Mazunte en petit
autobus : mon sac prenait un siège et moi l'autre, jusqu'à ce qu'une
dame veule s'asseoir dans le siège "libre". J'ai donc fait le voyage
assise sur un quart de fesse, une moitié sur mon sac à dos et l'autre
quart sur la madame. J'avais demandé au chauffeur de m'avertir quand
descendre pour changer de transport (il n'y a aucun transport direct
entre P.E. et Mazunte). J'avais peur qu'il m'oublie, mais non, il m'a
fait signe. En débarquant je pensais prendre un genre de camion
collectivo qu'on embarque dans la boîte mais un chauffeur de taxi m'a
dit (et m'a d'ailleurs menti!) que le taxi était la seule façon de se
rendre à Mazunte. Je l'ai barguiné un peu parce que je me doutais que
ce n'était pas vrai : mais l'idée de me faire débarquer à la porte
et de ne pas avoir à chercher était seduisante.

Choc culturel quand j'ai vu où j'allais dormir ; ça me fait penser à
l'auberge hippie de Zihuatanejo, en pire. J'avais le choix entre le
dortoir ou un lit estrella (un lit suspendu en pleine nature sur le
haut de la colline qui surplombe la mer). Même si l'idée de
l'estrella est très romantique, seule c'est une autre histoire. Je
mets déjà ma princesse dans le placard avec mes bagages en
choisissant le dortoir, disons très rudimentaire : des "lits" en bois
superposés avec comme matelas un genre de petit tapis de gym.
J'aimerais avoir le courage de dormir dans les estrellas mais vous
conaissez mon amour pour les bibites : je suis un peu (o.k. beaucoup!)
poule mouillée. Sans parler des douches et des toilettes en plein air
avec plus ou moins un porte, en morceau de bamboo. J'aimerais être une
hippie dans l'âme dans ces moments-là : ce soir je me suis contenté
de me laver à la débarbouillette, comme une hippie ;)

J'avais rendez-vous avec Maria à 13h. Ça faisait drôle : je suis de
nouveau mélangée dans mes langues. J'ai tendance à parler espagnol
et je cherche mes mots en anglais maintenant. On ne savait pas trop
par où commencer... On a bien rit quand on s'est rendu compte qu'elle
avait connue la vieille madame irlandaise dans l'auberge à Puerto
Vallarta et qu'elle avait aussi connu le vieux Monsieur qui avait tant
besoin de parler dans l'auberge de Puerto Escondido. Maria était un
peu malade et elle avait un autre cour de yoga en après-midi alors on
s'est quitté assez tôt. J'ai marché jusqu'au village voisin et je
suis revenue à Mazunte sur la plage. Encore une fois, un mexicain est
venu me pîquer une jasette et m'a proposé de me montrer la plage où
on peut voir le coucher de soleil (ici il se couche dans la montagne).
J'ai accepté, qu'est-ce que j'avais à perdre? Il me semblait fiable
et honnête et en plus, je pouvais pratiquer mon espagnol. Je pense que
c'est la première fois depuis que je suis au Mexique que je voyais le
soleil se coucher dans l'eau. Partout il y avait une montagne devant.
C'est aussi la première fois que je voyais du sable vraiment noir : si
j'ai bien compris, c'est parce qu'il y a un volcan sous la mer pas
très loin.

J'ai rendez-vous avec lui pour souper, je ne me rappelle même pas de
son nom (pas fort!) : on va se faire une bouffe chez ses amis (je
sors vraiment de ma zone de confort là!!!). Je suis d'ailleurs presque
en retard, je vous reviens plus tard.

Ok, minuit : retour de la soirée. Je suis dans mon sleeping bien
fermé parce que j'ai vu comme des grosses fourmis/abeilles volantes
tantôt avant de partir et une autre sorte chez qui j'étais ce soir.
Je ne suis pas certaine d'avoir bien compris mais je pense que pendant
que Juan (je viens tout juste de savoir son nom) lavait un truc
dehors, il y a eu comme une bibite sur son pied qui l'a fait réagir,
et c'est un mexicain! Je soupsonne une araignée ou un scoprion parce
qu'ils ont parlé que ceux-là n'étaient pas venimeux... Mon truc ce
soir : ne pas chercher les bibites pour ne pas les voir. Présentement
j'essaie de me concentrer sur le bruit des vagues : c'est la première
fois que je vais m'endormir avec cette musique.

Ce soir donc, j'ai rejoint Juan et son amie (qui est née au Canada,
mais qui a vécu à Washington et qui vit ici maintenent je pense) et
nous sommes allés à la maison de leur couple d'amis (lui : mexicain,
elle : allemagne). Ils vivent dans une petite cabane, avec 2 lits
doubles (ils ont 2 enfants mais je ne sais pas si ils les ont eu
rnsemble), une table, quelques chaises, un four, un mini-frigo et pas
grands choses d'autres! Je le savais avant de partir, mais vous ne
devinerez jamais ce que j'ai goûté : PULPO!!!! Qui aurait dit qu'un
jour je mangerais de la pieuvre! Le goût n'était pa si mal...mais la
texture!!! Comme dirait mon père : c'est comme mâcher une gomme à
effacer! Juan avait préparé un guacamole parce que je lui avais dit
que les affaires qui sortent de l'eau et moi, c'est 2! J'ai essayé de
suivre les conversations durant le souper : définitivement j'agissais
en tant que spectatrice et non en tant que participante. J'étais un
peu fatiguée (c'est vraiment fatiguant d'apprendre une nouvelle
langue!) et je ne pensais pas aller à la fête après mais finalement,
j'ai décidé de sortir encore de ma zone de confort et d'aller avec
eux au bar où il y avait un spectacle. Bonne décision : le show
était vraiment bon. Il étaient 4 gars des États-Unis qui jonglaient
et qui faisaient un tas d'acrobaties. Muy divertido!!! Je suis donc de
retour "à la maison" assez tôt parce que j'ai épuisé mon
dictionnaire d'espagnol pour la journée. Demain je vais sans doute
revoir Juan à la plage : il y a des crocodiles à voir et il veut
m'amener voir les dauphins. On verra bien : j'ai aussi rendez-vous
avec Maria à 13h encore. C'est fou comment ça change une place de
rencontrer du monde. J'ai bien aimé ma soirée et ça me permet de
mieux accepter de dormir dans "un luxueux" dortoir. La même chose
s'est produite à Sayulita. C'est fou comment les gens qu'on rencontre
peuvent faire le voyage. Je n'ose pas imaginer ma soirée ici, seule,
à poiroter et lire dans "mon lit".

Jusqu'à maintenant, je pourrais résumer comment je feel Mazunte
ainsi : confort = -10 et plaisir = +5. En somme, je pense que c'est
une super experience! Reste à voir combien de temps je vais aimer
ça...

Ah et puis, Juan était la 2e personne aujourd'hui à me dire que de la
façon que je parle, ça parraît que je suis une personne "tranquila".
Je me demande si c'est vraiment le cas... Ici peut-être plus oui...
Comme disait Juan, ici, c'est "la vida pura" ; la nature, les
enfants... Ça aide à être plus calme effectivement...

On dirait que je pourrais en dire encore, mais je pense que je vous
rends déjà la vie difficile avec un retour plus qu'en force sur mon
blog : je suis sûre que vous aviez oublié comment mes pouces peuvent
se faire aller.

Je ne peux pas dire que je suis fatiguée mais je vais me faire bercer
par le bruit des vagues en espérant que ce soit comme un somnifère
pour me faire oublier le peu de mou sur lequel je me trouve et les
petits amis qui peuvent me visiter pendant mon sommeil...Allons!
Sortons de notre zone de confort!

A+

P.S. Je vous envoie ce message ce matin, hier Internet était planté.
Ça me permet de rajouté que j'ai passé une nuit pas si pire, mais
j'ai eu chaud et il y avait beaucoup de chiens qui jappaient dehors.
Mais bon, c'est secondaire! J'ai pris une douche froide ce matin, ça a
fait du bien!!

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