samedi 30 janvier 2010

Bye Mazunte!

Hier matin je me suis levée tôt pour voir le lever du soleil et à
8h30 je suis allée au cours de yoga de Maria comme prévu. J'ai
vraiment aimé mon expérience : il faut dire que le lieu aide
beaucoup, mais c'était différent de ce que j'avais essayé! Je pense
même essayer de m'y mettre à mon retour au Québec.

Dans l'après-midi, Juan m'a montré pleins d'affaires ; son amie lui
avait prêté sa mopette, il (on) en a profité. Il est venu me montrer
son terrain sur la montagne (il se prépare pour à construire une
cabaña). Il a aussi plein d'autres projets intéressants, dans
l'écotourisme et dans l'éducation. Il est avocat mais surtout, un
vrai businessman!

Après on est allé à la playa La Ventanilla dans la lagune pour voir
les crocodiles (un autre tour gratuit!). C'était super impressionnant,
y compris le nombre de maringouins qu'il y avait là : je me suis faite
mangé tout rond! Après, on s'est rendu à Zipolite et on y a mangé.
Au retour, douche froide et petit dodo étaient de mise avant de se
rendre au bas où il y avait un show de tam tam. Le plus impressionnant
c'était de voir le monde danser : je mettrais ma main au feu qu'il n'y
avait personne à jeun sur la piste! Peu importe, c'était beau à voir
même si ce n'est pas tout le monde qui dansait bien : tout le monde
s'y donnait à cœur joie sans se faire juger (vive les hippis!!).

Je me suis fait rire hier par 2 fois. Ici, il y a pleins de chiens
errants. D'habitude ils ne sont pas trop incommodants, mais il y en a
un en particulier ici que Juan m'avait averti qu'il l'avait déjà
mordu. Donc, hier matin après le lever du soleil, je prends mes
affaires et je me dirige vers mon auberge. Ce chien là et un autre se
mettent à me suivre, à japper et à grogner après moi! J'avais l'air
d'une belle tarte à crier, à courir, à essayer de les fuir et de le
faire fuir. J'avais vraiment peur, comme quand j'étais petite! Il
m'est arrivé la même chose en soirée en revenant du dépanneur!
Même senario : course, cris... Maudits chiens! Poco loco!! J'avais
vraiment peur qu'ils me sautent dessus.

Aujourd'hui Maria devrait passer à l'auberge pour me dire aurevoir et
mon départ est prévu pour 11h, direction aéroport!!

Dans 12 heures je vais être avec sœurette!!

Comme je vous ai déjà dit, il y a de bonnes chances que le blog
prenne le bord dans la prochaine semaine. J'essaierai de vous tenir au
courant au moins de mes projets "après Anne-Marie".

Hasta luego!

vendredi 29 janvier 2010

Qué chido Mazunte!!

Qué chido : c'est comme dire que c'est cool, tour le monde dit ça ici.

Je ne sais pas par où commencer, à ma grande surprise, je suis pas
mal occupée.

Ok, commençons par ma 2e journée ici. Ça a été tranquille, je me
suis trouvée un spot sur la plage du village voisin où les vagues
sont parfaites pour moi et j'ai pu me baigner dans l'eau fraîche,
propre et claire...petit contraste avec Acapulco. J'ai vu Maria plus
tard sur un autre bout de plage et ensuite je suis revenue à Mazunte
pour manger une tortas et lire mon livre sur le bord de la plage.
J'avais rendez-vous avec Juan pour le souper. Au menu : un TIBURON
(requin)!! Il a preparé des légumes, si je me rappelle bien ça
s'appelle "calabesa a la méxicana", en cas que je n'aimes pas le
requin. Juan se plaît à dire qu'il est mon cuisinier personnel, ce
qui n'est pas tout à fait faux. Finalement, du requin, pour une fille
qui n'aime pas le poisson, c'est bon! Je m'attendais à une texture
semblable à la pieuvre, mais non, c'est comme du poisson (parce que
C'EST du poisson...) Ça m'a fait rire parce que nous étions à la
maison d'une américaine et quand ils parlaient de faire cuire le
requin sur le BBQ, ça ne m'a jamais traversé l'esprit que ce serait
un BBQ mexicain : une grille sur un feu. L'accompagnement que Juan
avait cuisiné, c'était tout simplement débile! Enfin, un "Nice talk"
avec Juan sur la plage. C'est impressionnant comment on peut se sentir
en sécurité ici, même à minuit sur la plage.

Que dire de ma 3e journée ici maintenant : attachez bien votre tuque!!
7h : lever et déjeuner (café et galette dans le café de l'hostal sur
le bord de la plage. 7h30 : rendez-vous sur la plage pour participer
au tour de bateau que Juan vend. Les autres (qui eux, ont payé, sont
en retard, on est au Mexique après tout!). 8h : départ, nous sommes
11 plus Juan et le conducteur, donc 13. Super "ride" de bateau ; c'est
toujours intéressant de voir une plage quand on est dans la mer. Voici
ce que j'ai vu : environ 5 tortues, environ 100 dauphins (moi je dis
60 mais Juan dit 100...il s'y connait probablemet mieux que moi) et la
cerise : 2 BALEINES!!!! On les a suivi pendant un bon bout et vers la
fin, il devait y avoir une 20aine de daufins autour! Ensuite,
direction tortue : quand on en a trouvé une, Juan est aller la
chercher et nous avons pu nager avec elle. J'ai eu le privilège de la
tenir et de la relâcher. Wow!!! Pour finir, scéance de snorkling.
J'avais mon guide privé : Juan m'a traîné (littéralement!) sur le
bord des rochers pour me montrer les coraux. Retour : 10h30. Quelle
matinée! J'ai été égoïste, et lâche, je n'ai pas sorti mon
appareil photo que j'avais apporté et qui était dans le coller "de
protection". La principale raison c'est que je ne voulais rien
manquer. Parfois c'est le problème avec la prise de photo : ce qu'on
pause on finit par le voir juste sur les photos comme tout le monde.
J'avoue que je n'étais pas fier de moi quand je me suis rappellé que
j'avais une fonction vidéo maintenant, sur ma petite caméra. J'aurais
aimé pouvoir vous montrer l'élégance d'une queue de baleine!!

J'avais rendez-vous avec Maria à 12h30 pour aller au musée des
tortues (Mazunte est réputé pour la sauvegarde des tortues). C'était
ça aussi super : surtout quelques heures après en avoir tenu une...

Je devais aller voir les crocodiles à une autre plage en revenant,
mais je commençais à être fatiguée de ma journée. C'est remis à
ma 4e journée ; j'ai décidé de rester jusqu'à samedi, je n'ai pas
le temps de m'ennuyer!

Le restant de mon après-midi se résume à hamac dans le "bureau" de
Juan (un hamac sous un palapas, palapas = quelques poteaux avec un
toit en feuilles de palmier)...pas facile la vie! Ça fait longtemps
que j'attendais ce moment : faire de la plage dans un hamac! J'en
avais un peu fait au Pie de la Cuesta mais pas assez à mon goût. Si,
au paradis il y a de plage, de soleil, de chaleur et de hamacs, je ne
suis définitivement pas prête à y aller, c'est pas mal complet ici.
J'ai mangé un "pescadillas" (quesadillas de pescado, de poisson), ceux
que les madames vendent en se promenant sur la plage, mais j'ai plus
confiance ici qu'à Acapulco. Juan va me faire engraisser : il me fait
toujours manger!

Au programme pour ma dernière journée à Mazunte : si le cœur m'en
dit, scéance de yoga à 8h30 dans la plus belle salle que je ne
pourrai jamais essayer : un plancher sous un palapas au sommet de la
colline qui surplombe la mer... Ensuite, visite de la playa La
ventanilla, où sont les crocodiles. Juan a l'air d'avoir en tête d'y
aller en barque : je ne suis pas si certaine à cause des vagues et de
mes souvenirs de kayak à Sayulita. Pour finir en beauté, Punta comita
pour le coucher de soleil (si je ne me trompe pas, c'est la pointe la
plus à l'ouest de la côte) et probablement une super bouffe encore!

Je ne sais pas quand j'aurai le temps de vous raconter la suite :
samedi je pars pour Puerto Escondido pour prendre mon vol pour México
DF et ensuite j'aurai une semaine bien remplie avec ma sœur...

On se dit donc à la prochaine!

mercredi 27 janvier 2010

Mazunte jour 1 de ?

Bon me voici à Mazunte.

Tout d'abord, le départ de P.E. : ma journée a très bien commencé,
je me suis levée tôt et je suis allée me chercher un café et un
morceau de gâteau aux carottes que j'ai dégusteés sur la plage en
regardant les surfeurs dans les grosses vagues du matin. J'ai eu une
belle petite jasette avec un mexicain-californien qui est venu
s'asseoir avec moi. J'aime bien ce genre de personne avec qui on peut
parler sans se sentir agressée. Ensuite départ pour Mazunte en petit
autobus : mon sac prenait un siège et moi l'autre, jusqu'à ce qu'une
dame veule s'asseoir dans le siège "libre". J'ai donc fait le voyage
assise sur un quart de fesse, une moitié sur mon sac à dos et l'autre
quart sur la madame. J'avais demandé au chauffeur de m'avertir quand
descendre pour changer de transport (il n'y a aucun transport direct
entre P.E. et Mazunte). J'avais peur qu'il m'oublie, mais non, il m'a
fait signe. En débarquant je pensais prendre un genre de camion
collectivo qu'on embarque dans la boîte mais un chauffeur de taxi m'a
dit (et m'a d'ailleurs menti!) que le taxi était la seule façon de se
rendre à Mazunte. Je l'ai barguiné un peu parce que je me doutais que
ce n'était pas vrai : mais l'idée de me faire débarquer à la porte
et de ne pas avoir à chercher était seduisante.

Choc culturel quand j'ai vu où j'allais dormir ; ça me fait penser à
l'auberge hippie de Zihuatanejo, en pire. J'avais le choix entre le
dortoir ou un lit estrella (un lit suspendu en pleine nature sur le
haut de la colline qui surplombe la mer). Même si l'idée de
l'estrella est très romantique, seule c'est une autre histoire. Je
mets déjà ma princesse dans le placard avec mes bagages en
choisissant le dortoir, disons très rudimentaire : des "lits" en bois
superposés avec comme matelas un genre de petit tapis de gym.
J'aimerais avoir le courage de dormir dans les estrellas mais vous
conaissez mon amour pour les bibites : je suis un peu (o.k. beaucoup!)
poule mouillée. Sans parler des douches et des toilettes en plein air
avec plus ou moins un porte, en morceau de bamboo. J'aimerais être une
hippie dans l'âme dans ces moments-là : ce soir je me suis contenté
de me laver à la débarbouillette, comme une hippie ;)

J'avais rendez-vous avec Maria à 13h. Ça faisait drôle : je suis de
nouveau mélangée dans mes langues. J'ai tendance à parler espagnol
et je cherche mes mots en anglais maintenant. On ne savait pas trop
par où commencer... On a bien rit quand on s'est rendu compte qu'elle
avait connue la vieille madame irlandaise dans l'auberge à Puerto
Vallarta et qu'elle avait aussi connu le vieux Monsieur qui avait tant
besoin de parler dans l'auberge de Puerto Escondido. Maria était un
peu malade et elle avait un autre cour de yoga en après-midi alors on
s'est quitté assez tôt. J'ai marché jusqu'au village voisin et je
suis revenue à Mazunte sur la plage. Encore une fois, un mexicain est
venu me pîquer une jasette et m'a proposé de me montrer la plage où
on peut voir le coucher de soleil (ici il se couche dans la montagne).
J'ai accepté, qu'est-ce que j'avais à perdre? Il me semblait fiable
et honnête et en plus, je pouvais pratiquer mon espagnol. Je pense que
c'est la première fois depuis que je suis au Mexique que je voyais le
soleil se coucher dans l'eau. Partout il y avait une montagne devant.
C'est aussi la première fois que je voyais du sable vraiment noir : si
j'ai bien compris, c'est parce qu'il y a un volcan sous la mer pas
très loin.

J'ai rendez-vous avec lui pour souper, je ne me rappelle même pas de
son nom (pas fort!) : on va se faire une bouffe chez ses amis (je
sors vraiment de ma zone de confort là!!!). Je suis d'ailleurs presque
en retard, je vous reviens plus tard.

Ok, minuit : retour de la soirée. Je suis dans mon sleeping bien
fermé parce que j'ai vu comme des grosses fourmis/abeilles volantes
tantôt avant de partir et une autre sorte chez qui j'étais ce soir.
Je ne suis pas certaine d'avoir bien compris mais je pense que pendant
que Juan (je viens tout juste de savoir son nom) lavait un truc
dehors, il y a eu comme une bibite sur son pied qui l'a fait réagir,
et c'est un mexicain! Je soupsonne une araignée ou un scoprion parce
qu'ils ont parlé que ceux-là n'étaient pas venimeux... Mon truc ce
soir : ne pas chercher les bibites pour ne pas les voir. Présentement
j'essaie de me concentrer sur le bruit des vagues : c'est la première
fois que je vais m'endormir avec cette musique.

Ce soir donc, j'ai rejoint Juan et son amie (qui est née au Canada,
mais qui a vécu à Washington et qui vit ici maintenent je pense) et
nous sommes allés à la maison de leur couple d'amis (lui : mexicain,
elle : allemagne). Ils vivent dans une petite cabane, avec 2 lits
doubles (ils ont 2 enfants mais je ne sais pas si ils les ont eu
rnsemble), une table, quelques chaises, un four, un mini-frigo et pas
grands choses d'autres! Je le savais avant de partir, mais vous ne
devinerez jamais ce que j'ai goûté : PULPO!!!! Qui aurait dit qu'un
jour je mangerais de la pieuvre! Le goût n'était pa si mal...mais la
texture!!! Comme dirait mon père : c'est comme mâcher une gomme à
effacer! Juan avait préparé un guacamole parce que je lui avais dit
que les affaires qui sortent de l'eau et moi, c'est 2! J'ai essayé de
suivre les conversations durant le souper : définitivement j'agissais
en tant que spectatrice et non en tant que participante. J'étais un
peu fatiguée (c'est vraiment fatiguant d'apprendre une nouvelle
langue!) et je ne pensais pas aller à la fête après mais finalement,
j'ai décidé de sortir encore de ma zone de confort et d'aller avec
eux au bar où il y avait un spectacle. Bonne décision : le show
était vraiment bon. Il étaient 4 gars des États-Unis qui jonglaient
et qui faisaient un tas d'acrobaties. Muy divertido!!! Je suis donc de
retour "à la maison" assez tôt parce que j'ai épuisé mon
dictionnaire d'espagnol pour la journée. Demain je vais sans doute
revoir Juan à la plage : il y a des crocodiles à voir et il veut
m'amener voir les dauphins. On verra bien : j'ai aussi rendez-vous
avec Maria à 13h encore. C'est fou comment ça change une place de
rencontrer du monde. J'ai bien aimé ma soirée et ça me permet de
mieux accepter de dormir dans "un luxueux" dortoir. La même chose
s'est produite à Sayulita. C'est fou comment les gens qu'on rencontre
peuvent faire le voyage. Je n'ose pas imaginer ma soirée ici, seule,
à poiroter et lire dans "mon lit".

Jusqu'à maintenant, je pourrais résumer comment je feel Mazunte
ainsi : confort = -10 et plaisir = +5. En somme, je pense que c'est
une super experience! Reste à voir combien de temps je vais aimer
ça...

Ah et puis, Juan était la 2e personne aujourd'hui à me dire que de la
façon que je parle, ça parraît que je suis une personne "tranquila".
Je me demande si c'est vraiment le cas... Ici peut-être plus oui...
Comme disait Juan, ici, c'est "la vida pura" ; la nature, les
enfants... Ça aide à être plus calme effectivement...

On dirait que je pourrais en dire encore, mais je pense que je vous
rends déjà la vie difficile avec un retour plus qu'en force sur mon
blog : je suis sûre que vous aviez oublié comment mes pouces peuvent
se faire aller.

Je ne peux pas dire que je suis fatiguée mais je vais me faire bercer
par le bruit des vagues en espérant que ce soit comme un somnifère
pour me faire oublier le peu de mou sur lequel je me trouve et les
petits amis qui peuvent me visiter pendant mon sommeil...Allons!
Sortons de notre zone de confort!

A+

P.S. Je vous envoie ce message ce matin, hier Internet était planté.
Ça me permet de rajouté que j'ai passé une nuit pas si pire, mais
j'ai eu chaud et il y avait beaucoup de chiens qui jappaient dehors.
Mais bon, c'est secondaire! J'ai pris une douche froide ce matin, ça a
fait du bien!!

lundi 25 janvier 2010

Puerto Escondido

Me voici donc à Puerto Escondido. Mon guide dit 30 000 habitants mais
mon œil me dit beaucoup moins. Ça ressemble à un tout petit village,
j'imagine qu'il y a beaucoup de monde aux alentours du port.

Le 8h de transport s'est bien passé hier, malgré le retard de 45
minutes ; ils ont l'air d'avoir trouvé un problème sur l'autobus
avant de partir alors on a changé. Je suis dans un hôtel/auberge de
jeunesse où mes parents ont déjà logé il y a une dizaine d'années.
C'est parfait ici, mis à part qu'il y a un vieux américain dans ma
chambre qui semble avoir un peu trop besoin de parler. Tantôt il s'est
mis à me parler d'une patineuse olympique et me reprochait de ne pas
me rappeler du scandal qu'il y avait eu avec elle il y a plus de 10
ans... Non mais on s'en fout!!!!!

Sinon, il y a beaucoup de jeunes touristes cool ici : des surfeurs en
majeur partie. Comme ça n'a jamais été mon dada, je ne peux pas dire
que je m'y sens très à l'aise. L'autre hic : j'entends plus parler
anglais qu'espagnol. Par contre, où il y a des tourises cool, il y a
des places cool : c'est vraiment mignon ici. Je pense que c'est en
plein essor, il y a des rénovations partout dans les rues.

Ce matin je suis partie marcher sur la plage à la recherche d'un café
cité dans mon guide pour le déjeuner. Je n'avais pas apporté ma
carte mais de mon souvenir, c'était loin (vive les maps qui nous font
parfois perdre la notion des distances!) Ce qui fait que j'ai marché
jusqu'à la pointe en pensant que c'était là, pour me faire dire que
j'étais passée tout droit d'un bon 30 minutes à pied. Oups! Pas
grave, la plage était super et j'ai vu pleins de surfeurs à
l'œuvre ; c'est vraiment impressionnant avec ces gosses vagues. J'ai
finalement très bien mangé dans le fameux café et j'ai bien aimé le
coin en plus, malgré le trop plein de gens cool. Serieusemet, je n'ai
pas rencontré beaucoup de mexicains et quand j'en ai rencontré sur la
plage, il avait tous l'air saouls ou m'offrait du pot, sauf un. Un qui
m'avait offert un cours de surf et que j'ai revu ce soir dans la rue ;
il travaille dans un magasin. Bien sympatique le jeune, il a remonté
l'estime que j'avais pour les habitants d'ici (enfin!). En plus il
s'appelait Julio, un nom qui possède une longue histoire (que je ne
vous raconterai pas parce que c'est rempli "d'insides"). J'ai donc
fait de la plage le restant de la journée jusqu'à ce qu'un jeune
saoul et fatiguant, vienne s'asseoir à côté de moi. J'ai donc
quitté pour aller me promener dans le village, où j'ai rencontré des
gens sympatiques (ni jeunes, ni saouls : enfin!). Sur la plage, j'ai
observé du monde essayer de faire du surf (cette partie de la plage
est plus pour les débutants avec ses plus petites vagues). C'est sûr
que ça me donne envie d'essayer, mais comme j'ai coulé (quel jeu de
mot) 4 fois mon jaune en natation, ce serait peut-être une meilleure
idée de m'abstenir.

Ce soir j'ai enfin mangé une tortas milanesa!!! J'en avais envie
depuis 1 mois ; les peu de fois que j'en ai cherché à Acapulco, je
n'en trouvais pas. Et le tout pour la modique somme de 25 pesos! J'ai
trouvé pourquoi je maigris ici : je n'ai pas d'horaire et souvent j'ai
très faim mais le temps que je me prépare et que je trouve où
manger, j'ai moins faim. J'ai donc souvent de la difficulté à finir
mes assiettes. Peu importe, ce qui compte c'est que je mange à ma faim!

J'ai commencé à lire "Mange, prie, aime" et je pense que ça va être
une belle suite au "Why Cafe". Je réalise que c'est beau se poser des
questions mais si on ne se discipline pas, on ne trouvera pas vraiment
de réponses. J'ai beaucoup pensé jusqu'à maintenant : ma mission
serait sans doute de mettre de l'ordre là dedans pour y voir plus
clair. Encore un beau défi!

Je dois me réhabituer à être seule, à avoir ma bulle et à devoir
en sortir aussi. Il y a des fois où je me sens comme quand je prenais
le service "Allo Stop" pour la Xième fois : je dois sortir ma cassette
(d'où je viens, ce que je fais dans la vie, pour combien de temps je
suis ici, bla bla bla...) Je pense que je finirai par reprendre le
beat, surtout dans 2 semaines, parce que demain je vais rejoindre mon
amie Maria et ensuite ma soeur. Peut-être que je suis en train de
devenir moins solitaire? À suivre...

dimanche 24 janvier 2010

Le dernier jour d'Elise à Acapulco et le premier jour de Marc Levy

Il y a de ces journées qui font sourire, aujourd'hui en était une comme ça. J'ai terminé ma dernière journée de plage à Acapulco en vous écrivant. J'ai eu une très belle journée. En prenant ma marche, j'ai croisé Miguel qui fait des bracelets et qui vient me saluer tous les jours depuis l'an passé. Je lui ai acheté un bracelet ; peut-être qu'un jour il pourra s'acheter un toît. J'ai aussi croisé mon ami Charli qui loue des motomarines sur la plage et qui m'aurait donné la lune chaque fois que j'allais marcher.
J'ai aussi croisé Nacho, un serveur sur la plage qui me parlait quand je le croisais. J'ai rencontré une gang de gars qui m'ont demandé pour une photo. Naïve comme je suis, je pensais que c'était pour les prendre en photos. J'imagine qu'ils n'avaient pas vu souvent de blondes, ils me voulaient évidemment DANS la photo. Pourquoi pas? Ça fait sourire... Pour finir, j'ai salué ma gang de cuac cuac avec qui j'ai eu bien du plaisir dans les dernières semaines et qui ont aussi joué le rôle d'une famille adoptive, ils m'ont beaucoup gâté. J'ai réussi à dire au revoir à presque tous mes amis ici. Je dis presque, parce qu'il manquait Margaro : Elva m'a dit qu'il passerait, mais je ne l'ai pas vu. Je n'ai d'ailleurs pas revu Elva non plus... C'est un peu triste, mais c'est comme ça.

Ce soir j'ai soupé en tête-à-tête avec Colette au resto, c'était une belle dernière soirée.



Mes adieux à Acapulco sont beaucoup moins prenants que l'an dernier. Même si je sais que pour les adieux difficiles, ce n'est que partie remise, pour l'instant, mon périple est loin d'être fini (même si ça va trop vite à mon goût).


J'avais envie de terminer mon passage à Acapulco sur une belle note. Il y a certains passages du livre "Le premier jour" de Marc Levy que j'ai lu ici que j'avais envie de partager :

Il y a des journées illuminées de petites choses, de riens du tout, qui vous rendent incroyablement heureux [...].

Il y a des journées faites de petits riens et qui vous laissent la vague à l'âme [...].

Il y a des journées faites de petites conversations qui finissent par vous pousser à prendre certaines décisions.




Je ne sais pas pour vous, mais dans le cas d'un gémaux comme moi, ça colle bien et je trouve ça magnifique.


À bientôt : direction Puerto Escondido.

samedi 23 janvier 2010

Ça re-sent l'avanture...

Le petit hamster a travaillé fort ces derniers jours à planifier les
premières semaines du "après-Acapulco". Tous les morceaux du casse-
tête sont finalement en place. Je pars ce dimanche, pour 8 heures
d'autobus, direction Puerto Escondido. Je pense y passer 2 nuits et
ensuite aller dans un petit village à 45 minutes, Mazunte. Mon amie
Maria, que j'ai rencontré à Puerto Vallarta, fait présentement une
"retraite" de yoga là-bas. Il y a quelques autres villages autour que
j'aimerais voir et j'ai jusqu'au samedi le 30 janvier pour le faire,
parce qu'à 3h cette journée-là, je décolle de Puerto Escondido. Je
vais rejoindre ma soeur à Mexico, où elle arrivera avec son chum
Yannick. Nous aurons une semaine pour voyager ensemble jusqu'à Tuxtla
Gutierrez, d'où ils repartiront. Le trajet est plus ou moins défini,
mais chose certaine nous n'aurons pas le temps de se tourner les
pouces! Alors voilà, je suis très excitée à l'idée de revoir mon
amie Maria, mais encore plus à celle de voyager avec ma sœur pour une
trop courte semaine. Pour "l'après-Tuxtla", c'est encore trop loin!

J'ai ajouté quelques dernières photos de ma pause à Acapulco sur
Facebook.

http://www.facebook.com/album.php?aid=360111&id=546385343&l=716ca1da59

Aujourd'hui, avec les amis cuac cuac et Elva, la masseuse, nous sommes
allés à la plage au Pie de la Cuesta. C'était super pour me remettre
dans le bain d'espagnol. Je n'ai pas pratiqué beaucoup parce que je
n'ai pas revu Margaro finalement. Ce n'est pas que je n'ai pas
essayé : je suis allée où il fait des massages et j'ai essayé de
l'appeler sur son cellulaire au moins 10 fois, sans succès :
introuvable. Elva ne l'a pas vu depuis quelques jours, elle pense
qu'il est malade. J'aurais au moins aimé lui dire "hasta pronto",
parce que comme je vous ai déjà dit, on ne se fait pas d'adieux, on
se dit à bientôt. Nous l'aurons fait sans le vouloir la seule fois
qu'on s'est vu ; on pensait se revoir bientôt pour vrai.

J'ai eu le coeur serré à quelques reprises aujourd'hui. Elva nous en
a raconté un peu plus long sur sa vie, c'était une vrai claque sur la
gueule à certains moments. On lui a posé des questions sur le
système mexicain. On lui a parlé de notre système d'impôts, qu'on
donnait beaucoup d'argent au gouvernement pour des services publics,
etc. Vous savez ce qu'elle a répondu : "Nous ici, l'argent qu'on
gagne, c'est pour manger". (Dans les dents, n'est-ce pas?) J'ai joué
à l'interprète pour une question d'un des couples avec qui j'étais
et j'avoue que je l'ai regretté parce que c'est le genre de question
que j'évite avec les mexicains parce que ça crée un genre de
malaise. Ils voulaient savoir : si elle avait de beaucoup d'argent,
qu'est-ce qu'elle aimerait faire? Ce qu'elle a répondu? Mettre un
meilleur toît sur sa maison, parce que pour l'instant, c'est du
carton. Quand j'y repense, j'ai les larmes aux yeux de voir à quel
point la notion de rêve est relative. Pour ceux qui aiment se regarder
le nombril, j'espère au moins que vous le trouvez beau et que vous
réalisez que vous êtes "chanceux" de pouvoir le faire. Je ne pensais
pas qu'Elva était aussi pauvre. Elle travaille tellement fort et elle
gagne relativemet bien sa vie, mais être veuve avec 4 enfants, ce
n'est rien pour arranger les choses. Mais le plus impressionnant
malgré tout, c'est qu'Elva est armée d'un grand sourire sincère,
siempre! Même si ça n'enlève rien au fait que c'est triste, parfois
c'est peut-être une bonne chose que les rapports humains nous fassent
oublier la misère du monde.

Décidément, le Mexique vient me chercher ; parfois autant pour une
larme que pour un sourire, mais ne pensez pas que j'ai plus envie de
revenir pour autant ;)

Ça me fait penser, ça fait quelques fois que je veux vous parler
d'Haïti, ou plutôt des larmes qui ont coulées le soir où j'ai pris
mon courage et que j'ai regardé les photos. Ne vous êtes- vous pas
sentis petits dans mes culottes? Moi oui!! : Je suis ici à voyager,
pendant que d'autres comptentnpar milliers le nombre de mort. Il y a
de ces jours où j'aimerais me sentir plus utile...et vous?

Hasta pronto!

mardi 19 janvier 2010

Variation sur Acapulco

Wow!! Impossible de commencer un nouveau sujet sans clore celui du dernier "post" publié : il vous a fait réagir en grand nombre et vous avez été plusieurs à me faire part de votre propre réflexion sur la chance. Je suis fière de moi, je suis fière de vous! C'est génial! Merci de votre participation, je suis très touchée de vos commentaires! Je tiens quand même à mentionner que l'ensemble de mon message était à la limite du sarcasme ; je ne suis pas convaincue (moi non plus) que ce qui m'arrive soit causé par la chance. C'était ma façon de dénoncer que, ce n'est pas vrai que tout nous tombe tout cuit dans le bec tout le temps : nous faisons en sorte de faire cuire les choses nous même. Voilà!
Finalement je découvre que, quand je m'y mets, il y a plein de choses que je veux partager! Probablement que c'est par lâcheté que je ne l'ai pas fait plus souvent. Il faut dire que j'ai accès à un "vrai" ordinateur ici (merci Colette!) et que c'est plus facile de passer du temps sur internet à placotter plutôt qu'à mettre mes idées sur papier électronique.

Dans les jours passés, j'ai eu des journées plutôt bien remplies avec la gang d'amigos : quelques sorties, dont une bien arrosée au Zocalo vendredi soir dernier...arrosée par la pluie!!! C'était GÉNIAL! Plutôt inhabituel i
ci la pluie, mais je dois dire qu'on a été "gâté" quelques fois depuis 1 semaine, particulièrement ce fameux vendredi. Au moment où nous partions en autobus pour le resto, il dégoutait mais sans plus. La pluie a commencé une fois dans l'autobus et n'a pas cessé tout le long de la ride (1 heure dans le traffic). On a eu une petite accalmie pour la durée du souper. Évidemment lorsqu'est venu le temps de repartir, la pluie a recommencé, et de plus belle!! On s'est dont promené en ville avec de l'eau parfois plus haut que les chevilles, certaines étaient nu-pieds pour ne pas briser leurs souliers... Et comme si c'était vraiment possible, il s'est mis à pleuvoir encore plus une fois dans l'autobus. Quand nous sommes descendus, ça ne valait même pas la peine de courir tellement il pleuvait! J'avais le sourire fendu jusqu'aux oreilles (peut-être pas dans ma face, mais dans ma tête du moins)! Pour certains, cette soirée-là ne sera qu'un mauvais souvenir, mais inutile de vous dire combien pour moi, ces moments-là valent de l'or. Je commence à comprendre que j'ai besoin d'intensité pour me sentir vivante. Je suis contente de confronter la petite partie de princesse en moi ici. Je réalise que je suis capable de ne pas être une poulette de luxe, c'est délicieux. Aujourd'hui, nous sommes allés voir une chapelle qui surplombe la baie d'Acapulco, le panorama était de toute beauté!


J'ai souvent de la difficulté à mettre le doigt sur les mots pour décrire le sentiment qui m'habite ici. D'ailleurs, je ne sais pas si c'est vraiment nécessaire ; peut-être pour m'aider à mieux "dealer" avec? Une chose que j'admire ici, c'est leur richesse, leur richesse intérieure, malgré leur manque de ressources. Mon Dieu que je nous trouve compliqué les cuac cuac! Ça nous prend un paquet de gogos pour "se sentir bien" et "être capable de fonctionner". La base, la simplicité, elle est où chez nous les nord-américains? Peut-être que je fais porter mon problème de complexité sur le dos de tous les québecois aussi, je ne sais pas, mais en tous cas, ça me tracasse! J'ai la "chance" (depuis mon dernier post, je n'ose plus trop utiliser ce mot!) d'avoir des parents qui m'ont légué de belles valeurs, ce qui me permet aujourd'hui d'y réfléchir et d'avoir envie de revenir à la base. Reste à voir comment je vais "dealer" avec ça : un défi de taille m'attend!

Au sujet de mes déplacements, mon amie hippie Maria est rendue dans le coin de où je pensais me rendre après Acapulco. Je pense aller la rejoindre la semaine prochaine, j'espère seulement que son espèce de retraite de yoga va durer assez longtemps pour qu'elle soit encore là. J'avais prévu partir vendredi, mais finalement nous avons enfin prévu une sortie hors Acapulco avec nos amis Mexicains, histoire de voir du pays un peu comme l'an dernier.

J'aurai probablement autre chose à écrire d'ici là.

jeudi 14 janvier 2010

La chance

Voici une situation qui m'arrive plutôt régulièrement ces temps-ci et qui m'a portée à réfléchir. J'avais envie de vous partager le tout.

La plupart des snowbirds que je rencontre durant mon voyage (particulièrement ici à Acapulco) me lancent la phrase suivante :

"T'es don' b'en chanceuse de faire c'que tu fais à ton âge!!!"

Une personne m'a volé les mots de la bouche dernièrement et a répondu à ma place : "C'est surtout un choix..." Ça m'a amené à me pencher sur le sujet de la chance : Oui, c'est vrai, j'ai de la chance! Mais où se trouvent les limites de la chance?!

J'ai la chance d'avoir un travail qui m'attend à Victo à mon retour de voyage, c'est vrai. Est-ce qu'on peut appeler ça de la chance, même si peu importe, je partais quand même? Bon o.k., j'ai une très bonne équipe de travail. Oui, j'ai de la chance...

J'ai la chance d'avoir été transférée d'une succursale de Montréal à Victo, et ce malgré ma nette intention d'avoir un statut temporaire, sans plus de souci qu'un coup de téléphone et l'envoie de mon CV par fax. Bon ok, il y avait un congé maternité à remplacer. Oui, j'ai de la chance...

J'ai la chance, qu' il y a 4 ans, une personne (extraordinaire d'ailleurs...salut Manon!) m'ait fait confiance et m'ait engagée, malgré mes connaissances inexistantes dans le domaine et mon entrevue un peu moche. Oui, j'ai de la chance...

J'ai la chance qu'on m'ait bien appris à effectuer mon travail. Oui, j'ai de la chance...

J'ai la chance d'être allée à l'université à Montréal et d'avoir une soeur avec qui emménager à Lasalle. Oui, j'ai de la chance...

J'ai la chance d'avoir eu à chercher un emploi pour payer mes cours, de voir l'annonce du Jean Coutu dans le journal local et d'avoir postulé pour devenir aide-technique en pharmacie. Oui, j'ai de la chance...

J'ai la chance d'avoir voulu en apprendre plus après ma technique au Cégep et d'avoir entendu parler du programme de l'UQAM par une consoeur de classe. Oui, j'ai de la chance...

...............................................................................................................................Oui, j'ai de la chance...

Y aurait-il une nuance à faire entre "avoir DE LA chance" et avoir LA chance DE". Peut-être qu'un ne va pas sans l'autre, mais une chose est sûre : j'ai choisi de prendre ma chance!

Aurez-vous la chance d'y réfléchir?




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mercredi 6 janvier 2010

Flash back

J'étais en train de lire sur le balcon et j'ai eu un flash de quelque chose qui m'avait marqué et dont je ne pense pas vous avoir parlé (j'espère que ma mémoire ne me fait pas défaut et que je ne suis pas en train de radotter!). Ça concerne les étoiles et Melaque. Le soir que nous nous étions rendus dans le village voisin (5 minutes à pied) pour souhaiter joyeux anniversaire à une amie de Moises, j'ai été frappée de plein fouet par le ciel : je n'avais jamais vu autant d'étoiles de toute ma vie. Moi qui pensais que Victo c'était assez petit pour ne pas trop polluer le ciel en lumière et nous permettre de voir plein d'étoiles, j'étais dans le champs, et pas à peu près! C'était de toute beauté! C'est là que j'ai compris pourquoi mon amie Marie-Claude et son chum Rémi sont aussi passionnés par les étoiles!!! Wow! Je pensais à ça ce soir parce que ici, à Acapulco, des étoiles on n'en voit pas ; Colette a réussi à en trouver 2 ou 3 l'autre soir, mais sans plus. Ici, les étoiles sont dans la montagne. C'est un peu difficile à expliquer et même à montrer parce qu'une photo est une image figée : mais toutes les lumières des maisons dans les montagnes donnent l'impression que ça sintille, comme une pierre précieuse. Ça aussi c'est magnifique, mais tellement moins impressionnant (disons moins naturel surtout).

Ça fait quelques fois que je vais me promener en centre d'Acapulco, dans les petites rues, les petits magasins de toutes sortes d'affaires (des bonbons, aux chaussures, en passant par les fleurs), le gros marché de fruits et de viande et poulets pendus à l'air libre toute la journée. Dommage que j'aies oublié mon appareil photo chaque fois. Mon nouvel objectif devrait arriver demain soir avec des gens que je connais, je vais retourner me payer la traite en photos c'est certain!

Je tenais aussi à vous parlez d'un petit livre que j'ai lu il y a quelques jours : Le "Why" café. C'est une belle petite histoire où on a une belle leçon à tirer. Moi ça m'a fait sourire parce que la
réflexion qu'il lance, je l'ai commencé il y a au moins 1 an de ça et je suis en plein dans la continuité en ce moment! Je vous suggère cette petite lecture.

Avant-hier, j'ai eu une belle surprise sur la plage : mon ami de l'an passé Margaro est passé me voir. Il était tout impressionné de mon espagnol parce que l'an dernier je ne disais que quelques mots et je ne comprenais rien! C'était bien de repratiquer mon espagnol un peu! Je vais aller le voir bientôt, j'ai eu une petite grippette (mal de tête, mal de gorge...) et je me sens un peu courbaturée : un massage ne me fera pas de tort!!

En soirée, il est tombé une méchante averse. C'est VRAIMENT RARE pour Acapulco!!


Des gens que j'ai connus l'an dernier ici arrivent demain soir, je m'attends donc à quelques party dans les prochains jours, une chance que je me suis reposée avant ;)

Encore une fois : à suivre...

samedi 2 janvier 2010

1ère journée 2010


Imaginez-vous donc qu'il y a un an, jour pour jour, j'étais en train de tomber en amour avec le Mexique : mon avion pour Acapulco arrivait le 1er janvier!

L'an dernier, j'ai fait la connaissance d'Elva, une fille qui travaille sur la plage à faire des massages. Chantal et Alain sont ses clients depuis plusieurs années et ils sont devenus ses amis. Nous avions fait quelques sorties ensemble. Cette année c'est merveilleux parce que je peux enfin comprendre ce qu'elle dit et parler avec elle!! Elle est venue avec ses enfants à la plage hier (le 1er janvier). Nous avons amené Estelle (9 ans) et Roman (10 ans) à la mer avec nous pendant qu'Elva est allée faire quelques massages. Les enfants ne savent pas nager, mais Chantal leur a apporté "les flotteurs spagetthi" (pratiquement tous les cuac cuac en possèdent ici...) et ils nous ont suivis à l'eau. On a passé presque une heure dans l'eau et les enfants auraient probablement restés encore des heures si on y était resté! Obligés de sortir de l'eau, ils se sont trouvé une autre activité : s'enterrer dans le sable! Les entendre rire à gorge déployée, ça n'avait pas de prix!! C'était vraiment un beau cadeau pour commencer l'année 2010 que de me retrouver de nouveau avec des enfants mexicains!

Ça m'a évidemment fait penser à Caleb, je n'ai pas pu m'empêcher de m'en ennuyer! Peut-être que je retournerai le voir avant mon retour au Canada...who knows!

À la prochaine!

vendredi 1 janvier 2010

Feliz año!



Je tenais à vous écrire ce soir (cette nuit/ce matin...il est 2h), dès les premières heures de la
nouvelle année (je me fais plaisir : je vous écris sur le balcon en écoutant de la musique).

Premièrement je dois vous dire que je n'ai rien fait de ce qui était prévu pour ma dernière journée 2009...Je me doutais bien qu'en vous écrivant mon plan de match je n'allais pas le respecter : Chantal et Alain m'ont offert de les accompagner pour aller au Zocalo en matinée...j'ai hésité à peine 2 secondes avant d'accepter. C'était la meilleure façon de terminer l'année ; J'ADORE LES IMPRÉVUS!!! (Oui, oui, je peux mettre mon "petit" côté organisé de côté!!) Nous nous sommes promenés dans le centro une bonne partie de la journée ; retour vers 16h! Magnifique journée ; promenade en autobus, dans les rues et dans les marchés parmis les "vrais" mexicains (enfin!).

À mon retour, quoi demander de plus que de parler à mon ami de Melaque, à mes parents et à Karine qui vient d'accoucher (enfin j'ai eu des nouvelles)!! J'aurais bien voulu aller voir le soleil se coucher en 2009, mais j'ai manqué de temps ; les contacts humains sont de loin plus importants...il y aura sans doute un autre coucher de soleil demain!!

Nous avons eu un excellent souper! Je reviens tout juste de la plage pour regarder les feux d'artifice... Vraiment je n'aurais pas pu demander mieux pour terminer 2009 et commencer 2010!!! C'était juste parfait! Nous nous sommes assis le temps que ça commence. Dès que les
premiers feux ont pettés, je me suis rapprochée dans la foule de mexicains pour mieux voir. Il y avait tellement de monde sur la plage : juste assez pour me rappeler que je suis au Mexique!! ! Quel défi de retenir mes émotions! Ça ne va pas vous surprendre si je vous dis que je n'ai pas réussi (que voulez-vous, ma famille vous le dira, j'ai toujours été braillarde!). J'ai versé quelques larmes en silence, de joie évidemment ; j'étais consciente à quel point j'étais "chanceuse" d'être
ici et combien c'était magnifique!!! Quand est venu le temps de se souhaiter la bonne année, Alain a bien vu mes larmes et m'a dit : "On est loin de la maison hein?", pensant que j'étais triste. Moi : "Oui...on est loin de la maison! Mais tu ne sais pas à quel point je n'échangerais pas ma place avec personne!!!"

Je m'ennuie des gens que j'aime, mais vraiment, je ne suis pas prête à revenir : J'ADORE LE MEXIQUE!!! Je pense que mon sourire durant les feux en était la preuve!

Je vous avais souhaité une belle fin d'année 2009 ; je ne peux maintenant que vous souhaiter une SUPER année 2010!

xxx

L'immensité dans sa plus grande beauté

L'immensité dans sa plus grande beauté