mercredi 30 décembre 2009

2009 : la fin à Acapulco!


J'ai décidé de me gâter une dernière fois et de vous écrire sur la plage en attendant le coucher de soleil. C'est probablemet le dernier coucher de soleil que je vois assise dans le sable pour l'année 2009. On le voit bien du balcon chez Colette mais c'est bien différent. Aujourd'hui c'était la journée la plus chaude jusqu'à maintenant : tout un contraste avec vous si je me fie à ce que disait MétéoMedia ce matin pour le Québec.

C'est vrai quon s'habitue à tout : j'ai repris le "beat" d'Acapulco tranquillement probablement parce que j'apprécie les gens qui m'entourent. Sur la plage quand il y a trop de cuac cuac, je sors mon arme : mon iPod! J'essaie de marcher jusqu'aux rochers tous les jours (aujourd'hui j'ai pris une pause, j'étais trop occupée à suer, pas facile ma vie en?!). Je suis définitivement plus en forme que l'an dernier, ça me prend moins de temps et je touve ça moins difficile : j'ai eu plusieurs pratiques sur des plages qui marchaient mal durant les derniers mois.

(pause : le soleil se couche et ce serait dommage de le manquer)

(retour de pause : j'ai fini de souper et je suis sur le balcon)

J'ai fait de la couture presque chaque jour durant la première semaine : j'ai rapetissé tous mes maillots. Tous sauf 1 c'était parce qu'ils commencent à avoir du millage, l'autre c'est parce que je l'ai acheté en septembre quand j'étais dans un mode plutôt sédentaire.

Demain c'est la dernière journée de l'année. Je vais essayer de tout faire ce que j'aime ici : prendre une marche, ouvrir grand mes yeux sur le paysage, observer les mexicains, prendre des photos, jouer avec mes mains dans le sable en écoutant de la musique, étudier un peu d'espagnol, lire qulelques ligne d'un roman, prendre une bière sur la plage, et regarder le coucher de soleil pour célébrer la merveilleure année 2009 que j'ai eu! En soirée, on se retrouve chez mon oncle (et voisin) Jean-Guy pour souper et nous irons fêter le nouvel an sur la plage en regardant les feux d'artifice (j'ai hâte, il parraît que c'est vraiment beau!) On va sans doute écouter du rigodon
demain, ça va faire drôle, mais au moins je peux dire que c'est ce que je préfère dans toute la musique du temps des fêtes. Ce sera le moment de me rappeler que je suis québécoise...

Vous êtes dans mon coeur et dans ma tête! Je vous souhaite de finir l'année en beauté, où bon vous semble et avec des gens que vous appréciez.

Je vous donne des nouvelles "el proximo año"!

xxx

P.S. La petite Léana s'est pointé le bout du nez lundi!!! J'attends que la maman retourne confortablement à la maison pour pouvoir prendre des nouvelles (j'ai très hâte!), mais j'ai entendu dire que "todo bien"! Yéé! Félicitations à la nouvelle petite famille!

vendredi 25 décembre 2009

Navidad en Acapulco

Aujourd'hui c'est Noël! Journée "habituelle" : plage, plage, plage (et elle est vraiment bondée pour la période des fêtes!)... Je me suis gâtée pour la 2e fois seulement depuis que je suis arrivée, je suis allée marcher avec mon iPod dans le tapis (je l'ai déjà dit, mais je le répète, si j'ai une seule chose à apporter dans mes bagages, c'est lui, mon iPod. La musique ça vient me chercher, autant que le Mexique!) J'ai décidé de me faire un cadeau de Noël : je vous écris sur la plage en attendant le coucher de soleil. Hier, c'était le souper de "famille" avec toute la petite gang d'Acapulco. C'était un vrai souper de Noël québécois : salades de macaroni, salade de patates, p'tites saucisses cocktail, bûche de Noël... Pareil pareil comme au Québec, la seule différence : à 11h
c'était fini et j'ai eu droit à quelques feux d'artifice qui pétaient sur la plage au loin. J'ai quand même attendu le vrai Noël avant de me coucher. Je me suis assise sur le balcon et j'ai pensé à
vous, à mon voyage et à combien je n'avais pas envie de revenir au Québec, bien que vous me manquez énormément, je me sens vraiment comme un poisson dans l'eau ici (c'est le cas de le dire, je commence à m'habituer à l'eau et je m'ennuie un peu de petites vagues de
Melaque pour sauter dedans!).

C'est encore Noël, alors je vous envoie mes meilleurs vœux. Bizous tout chauds du Mexique xxx

dimanche 20 décembre 2009

Photos photos!!

J'ai essayé tant bien que mal d'ajouter les photos aux articles sur mon blog pour que vous puissiez associer les images aux histoires, mais définitivement, c'est beaucoup trop long, l'interface n'est pas très "friendly". J'ai donc décidé de mettre ça sur facebook à la place, c'est un peu plus rapide. Voici l'adresses internet où vous pouvez consulter les photos, même si vous ne possédez pas facebook (je pense) :

http://www.facebook.com/album.php?aid=357755&id=546385343&l=1f111d6432

Comme vous savez déjà, je suis rendue à Acapulco. Les 2 premières journées ont été nuageuses, ce qui est très inhabituel pour Acapulco. Mais là, le soleil est de retour, probablement pour de bon! J'ai fini par m'habituer à m'entendre parler en français, mais je m'ennuie toujours autant d'entendre et de parler espagnol!!! Mes journées ici ressemblent à celles de l'an dernier : déjeuner, commissions le matin (épicerie surtout), dîner et plage l'après-midi. Je vais peut-être me planifier quelques sorties plus mexicaines pour découvrir le "vrai" Acapulco étant donné que maintenant je suis une "grande fille". Je pensais me sentir dans le luxe ici, mais finalement je réalise que je n'étais pas malheureuse du tout dans un mode de vie de simplicité volontaire, c'était disons...divertissant! Les 2 grosses différences : je peux me laver les cheveux en 2 minutes à cause de la pression et je ne mange pas de tacos à chaque jour. C'est Colette qui reçoit pour le réveillon (souper) du 24, alors demain les préparatifs commencent tranquillement.

J'en profite pour vous souhaiter de joyeuses fêtes et surtout, du précieux temps avec les gens qui vous sont chers. Et POR FAVOR : don't drink and drive!!

Je pense bien avoir un beau cadeau de noël : j'attends des nouvelles d'un jour à l'autre de mon amie Karine pour l'arrivée de Léana!

Je vous tiens au courant!
xxx

samedi 19 décembre 2009

Zihua c'est beaucoup mieux quand il fait clair!

Je reprends donc de où je vous ai quitté la dernière fois : ma
première soirée à Zihuatanejo. J'ai réussi à dormir malgré la
chaleur et les moustiques. Ma "coloc" de dortoir quittait vers 7h le
matin, je pouvais donc me lever tôt sans gêner personne. J'ai donc
affronté la douche en me levant (ce qui était vraiment un must après
l'interminable journée de voyagement et la nuit chaude que j'avais
eu). Quand j'ai vu l'unique robinet dans la douche, j'ai compris que
ce n'est pas là que j'allais pouvoir me laver les cheveux (pas d'eau
chaude en plus de pas de pression). À 8h je quittais donc l'hostel
avec au programme déjeuner, magasinage d'un autre hostel et d'Internet
Wi Fi, promenade dans le pueblo et marche jusqu'à la plage à 1km du
centre. Belle balade vers le centre au travers de la baie d'où partent
pes pêcheurs le matin. L'étape du déjeuner a été réussie à
100% : très bon café, bonne gauffre et excellent service. En ce qui
concerne l'hostel, ce n'était pas convainquant : j'avais trouvé une
autre adresse bon marché mais j'avais lu un commentaire sur Internet
datant de novembre disant qu'il y avait eu des punaises de lit et que
le propriétaire n'en avait pas assumé la responsabilité. Je m'y suis
donc rendu pour me faire ma propre opinion, ce qui allait par la suite
influencer la prolongation de mon séjour ou non à Zihua (pas question
de rester plus longtemps à ma place de hippis). Tout semblait parfait
à première vue, propre, bon emplacement...jusqu'à ce que je
mentionne l'histoire des punaises de lit au propriétaire. Il est
devenu sur ses gardes très promptement et a nié les faits en disant
que n'importe qui pouvait dire n'importe quoi sur Internet, ce qui
n'est pas faux, mais sa reaction ne m'a tout de même pas inspiré
confiance. Ma décision était donc pas mal prise : je ne prendrais pas
le risque de prolonger mon séjour.

La marche dans le village m'a séduite ; c'est vraiment charmant comme
endroit. Tout est propre et bien léché (à la limite même du trop),
mais tout reste auhentique. Je m'y suis vraiment sentie au Mexique,
malgré les dizaines de touristes débarqués du bateau de croisière
dans la baie.

En route donc vers la plage La Ropa, à 1km du centre parce que la
plage municipale était assez ordinaire. En chemin, je suis tombée sur
un restaurant avec Wi Fi alors j'y ai donc pris un jus d'orange
(fraîchement pressé évidemment!) le temps d'envoyer les trucs sur
mon blog. Je disais donc, belle balade à pied vers la plage (mais
quelque peu épuisante : c'était un peu escarpé...) avec de très
beaux points de vue sur la baie. Ca valait le coup : la plage était
magnifique! Sable fin et blanc, palmiers fournissant de l'ombre et
plage pratiquement plane, parfaite pour la marche, je me suis donc
gâtée. Je ne m'y suis pas éternisée trop longtemps après ma marche
pour pouvoir retourner au centre et en profiter encore. L'après-midi a
donc passée sans trop que je m'en rende compte. Je suis restée dans
le centre pour souper, c'est toujours intéressant de voir le rythme
d'une ville le soir. C'était vraiment très bien. Le chemin du retour
était un peu épeurant par contre, j'étais contente d'arriver!! La
prochaine fois que je doute comme ça, je me paye un taxi même si
c'est seulement à 10 minutes de marche! Dommage que mon hostel était
située loin du centre et plus ou moins pratique parce que la ville me
plaisait bien.

Je savais que je quitterais très tôt le lendemain matin (aucune
raison de paresser dans cet hostel...) mais je pensais avoir la tête
en paix parce que j'étais seule dans mon dortoir. À 22h30 il s'est
malheureusemet rempli et les gens ont parlé dans l'espace commun juste
à côté une bonne partie de la nuit, ce qui fait que j'ai eu une
horrible nuit, toujours avec la chaleur et les moustiques. J'avais
hâte que 7h arrive pour partir! À 8h j'étais donc assise au même
petit resto que la veille à prendre mon café. À 9h j'étais dans
l'autobus pour Acapulco (2e classe encore une fois à cause de la
commodité de l'horaire). Je pense que je ne m'étais toujours pas
remise de mes 10h d'autobus pour Zihua : le voyage de 5h a été assez
pénible! Je ne pense pas vous avoir déjà parlé des nombreux dos
d'ânes de la route 200, celle qui longe la côte et donc celle que je
fais depuis PV. Disons que c'est un peu épuisant dans un long trajet
d'autobus : on passe notre temps à ralentir et à repartir. En 2e
classe c'est encore pire parce qu'on arrête dans pleins de villages
pour embarquer du monde en plus! À environ 1h d'Acapulco on a été
bloqué dans un village : les gens ne voulaient pas nous laisser passer
et j'ai aucune idée pourquoi. Je me suis tenue loin de l'action, je
n'avais pas envie de me faire remarquer. À 15h je devais débarquer à
l'Oceanic 2000 pour rejoindre "mon monde". J'étais soulagée d'être
enfn rendue! J'ai eu un moment d'adaptation en arrivant : je devais me
réhabituer à m'entendre parler en français de nouveau (vraiment
bizarre!!!). J'ai réalisé en arrivant à Acapulco en autobus par un
chemin que je n'étais pas habituée comment c'était immense, mais
c'est encore aussi beau! Ça fait drôle à dire mais c'est un peu
comme si j'étais de retour au Québec, je suis sur le bord d'avoir les
blues du voyage hihi. Je suis tout de même très heureuse de revoir
tout le monde!

Je risque d'être plus tranquille sur les nouvelles dans les prochains
jours : mes avantures devraient diminuer un peu, mais je parie que je
ne pourrai pas retenir mes pouces bien longtemps. Je vais essayer d'en
profiter pour mettre des photos!!

P.S. Tout le monde à Acapulco me dit que j'ai maigri, mais je vous
assure que j'ai bien mangé durant tout mon voyage, j'ai seulement
été aucunement sédentaire. Je devrais reprendre ici ce que j'ai
perdu avec tous les chocolats kisses que Jean-Guy me donne! ;)

Hasta luego!

jeudi 17 décembre 2009

Méchante ride pour Zihua!

Écrit le 16 décembre :

Ouf, me voici enfin rendue à Zihuatanejo, après un trajet d'autobus
de 10h! J'avais prévu au départ que ça durerait 8h (6h jusqu'à
Lazaro Cardenas et 2h jusqu'à Zihua) mais je n'avais pas remarqué
quand j'avais regardé l'horaire d'autobus au départ de Manzanillo que
c'était une compagnie 2e classe, ce qui implique que l'autobus ramasse
tous ceux dans les petits villages qui veulent embarquer. Résultat :
le trajet qui dure 6h en 1ère classe en a durée 8 en 2e. J'ai donc
vecu mon plus long trajet d'autobus jusqu'à maintenant et c'était,
encore une fois, toute qu'une experience! Pas d'air clim, pas de
toilettes, pas très propre, avec toutes les odeurs de dehors en dedans
(souffre, ferme, jungle, feu...). Une chance que c'était nuageux parce
que la chaleur aurait rendu le trajet insurpportable jusqu'à Lazaro ;
je n'en avais déjà pas de reste avec une courbe en coude chaque 15
secondes. Une chance que j'ai pas le mal des transports! Le paysage
était par contre vraiment génial : des plages désertes à flan de
rochers, des petits villages sur le bord de la plage... Par chance je
suis arrivée juste à temps à Lazaro pour le prochain bus pour Zihua.
J'ai tout juste eu le temps de m'acheter de quoi manger (la madame a
presque courru pour faire ma tortas) ; je commençais à me manger par
en dedans rendu à 4h.

Sur le chemin entre Lazaro et Zihua, on a croisé un service
funéraire. Le cercueil était dans la boite d'un pick up avec une
dizaine de personnes autour, une trentaine de personnes les suivaient
à pied et une dizaine d'autos. Ils bloquaient tout simplement
l'autoroute (c'est la seule rue qui passe dans le village). C'était
très touchant de voir tous ces gens du haut de ma fenêtre d'autobus,
j'étais presque gênée d'être là.

Arrivée à Zihua, j'ai pris un combi jusqu'au centre et j'ai ensuite
marché jusqu'à l'hostel qui est un peu excentrée. Par chance, il ne
faisait pas encore noir : je ne suis pas certaine que c'est super safe
le soir.

J'ai du sonner plusieurs fois avant qu'on m'ouvre : la proprio (une
hippi-surfeuse-artiste) était en train de faire son yoga et ne
n'entendait pas. J'aurais préfèré arriver ici en plein jour parce
que de soir, ça semble un peu crasseux. Je n'ai pas osé aller prendre
ma douche ce soir, les douches sont dehors et pas très éclairées.
Oui je sais, je fais ma princesse mais j'ai eu assez d'aventure pour
aujourd'hui. Comme j'ai expliqué dans un autre post, je ne sais pas si
je vais rester aussi longtemps que j'avais prévu : je vais voir
comment j'aime ça quand il fait clair.

À suivre...

Manzanillo

Écrit le 15 décembre

Manzanillo c'est fini : je ne pense pas revenir un jour mais je suis
quand même contente d'avoir vu cet immense port. J'ai entendu dire que
toutes les Nissan de l'Amérique passaient par ici, mais je n'ai vu
aucune trace ; ça a peut-être changé. Les 2 jours ont passé quand
même vite. J'ai marché un peu dans le centre. J'ai lu mon livre sur
la place publique face au port. J'ai mangé des tortas (je répète,
c'est un sandwich vraiment écœurant), des tacos et un pozole (une
soupe de maïs avec de la viande). Je suis allée faire un tour
d'autobus (45 minutes) pour aller voir une des supposément plus belle
plage de Manzanillo, il y en a plusieurs ; je n'ose pas imaginer les
autres. Pas que c'était affreux, mais rien de charmant. Il faut dire
que c'était nuageux (mais vraiment très chaud et humide), alors ça
n'a pas aidé à la "beautifulness". Je me suis contentée de marcher
le long de la baie et j'ai repris l'autobus. À la plage, je n'ai pas
pu m'empêcher de repenser, et m'ennuyer, de Caleb qui me demande :
¿Vamos a bañar? ou ¿Quieres jugar a dibujo? ou qui me demande de
jouer au bonbonne pendu en dessinant le bonhomme dans le sable parce
qu'il ne connait pas le nom du jeu... Je l'aurais vraiment mis dans
mes bagages ce chico de 8 ans!

Aujourd'hui j'ai pensé à quelques observations que je ne pense pas
vous avoir déjà parlé. Comme je n'ai pas grand chose à dire d'autre
sur Manzanillo, c'est le temps ou jamais. Ça me fascine de voir
comment les mexicains peuvent survivre avec petit boulot. Je
m'explique. Ici, les grosses compagnies n'ont pas encore le monopole
ce qui fait qu'il existe des millions de petits kiosques de toutes
sortes d'affaires. Les magasins qui vendent des bébelles pullulent et
ont souvent plusieurs fonctions, pour survivre j'imagine (par exemple,
magasin de linge et machine à crème glacée). Les cireurs de
chaussures qui attendent des clients (il parraît que ce sont souvent
un alibi pour les vendeurs de drogues). Des kiosques de tacos, de
lunettes de soleil, de disques copiés à n'en plus finir. Des vendeux
ambulants de crème glacée, des vendeux de chips comme je vous ai
déjà parlé... Aujourd'hui dans mon trajet d'autobus, j'ai vu un
petit kiosque de réparation de chaussure à côté d'un kiosque de
tacos, sur le bord d'un genre de boulevard un peu au milieu de nulle
part (?!)... J'ai de la difficulté à croire qu'ils rentrent dans leur
argent! C'est impressionnant.

Autre chose qui me fascine : combien tout est à l'abandon. Je peux
comprendre que plusieurs endroits sont mal, ou simplement pas,
entretenus parce qu'il ont mieux à faire avec leur argent. Ce qui
m'intrigue, c'est de voir tous ces lovais vides, en ruines. C'est
comme si ça avait déjà été en plein essort (ce que je doute) et
que maintenant c'est une ville fantôme. C'est comme ça un peu partout
au mexique. Je me demande ce que ça pouvait avoir l'air quand c'était
neuf et si tout était neuf en même temps ou si ça a toujours eu l'ai
abandonné.

Autre chose : on est loin de la retraite à 50 ans ici! La madame de
mon hôtel à Manzanillo devait avoir 108 ans! Et ce n'est pas une
exception : chapeau les mexicains, mais honnêtement je ne veux pas me
rendre jusque là, même si c'est bien parti vu que je voyage au lieu
de piler mon argent pour mes vieux jours. Mais ça, c'est un tout autre
sujet!!

Ah et aussi : j'ai eu des nouvelles de mon appareil photo : ils vont
m'en donner un neuf. Le seul hic c'est qu'ils ont l'air d'avoir changé
d'idée sur le shipping international. Je suis en train d'essayer de
régler ça...

Ah et dernière chose, il y a un an je me les gelais dans le
merveilleux pays qu'est la Belgique, à reconnecter avec le monde des
métiers d'art avec des filles remplies de talent. Je me promenais dans
les nombreux marchés de Noël à boire du vin chaud pour me
réchauffer. (Je n'en reviens d'ailleurs toujours pas comment le timing
était bon dans ce projet là.) Aujourd'hui, les décorations de Noël
sont accrochées au palmiers (bon o.k. ce n'est pas tout à fait vrai
mais je trouvais que ça avait plus d'impact) et je cherche des
bouteilles d'eau fraiche pour me refroidir un peu. C'est beau la vie
non?

Ah et dernière dernière chose, je crois que je n'ai pas
officiellement annoncé la bonne nouvelle : je vais exposer mon premier
produit (non-scolaire) l'été prochain à Québec dans le cadre du 25e
anniversaire d'une école où j'avais des cours. Le produit exposé :
la petite banque que j'ai fait pour ma future filleüle. Ce n'est pas
la grosse affaire (j'ai été choisi mais je pense qu'ils étaient
prêts à prendre pas mal n'importe quoi vu le manque de candidatures),
mais c'est mieux que rien et ça va me donner une raison de me botter
le derrière!

mercredi 16 décembre 2009

Toujours pas de wifi!

Un autre petit mot pour vous dire que je suis maintenant rendue a Zihuatanejo apres un trajet d,autobus de 10h (qui edvait en durer 8 mais que j,ai pris un bus 2e classe...je vous raconterai!) Je suis donc arrivee un peu tard ici, trop tard pour connaitre assez le quartier pour sortir ce soir (l,hostel est un peu perdu...). Il devait avoir WiFi ici mais ca a l,air qu,il ne fonctionne pas alors je dois encore attendre pour vous envoyer mes recits sur Melaque et Manzanillo. Je n,aime pas trop que ca traine mais est-ce que j,ai vraiment le choix? Ca vous fera quelque chose a lire pendant que je serai a Acapulco, ou je risque d,avoir un peu moins d,avantures a raconter. J,avais prevu 5 jours ici mais je vais peut-etre corriger mon tire, je vais voir demain a la clarete qu,est-ce que ca dit. J,ai paye seulement 2 nuits pour l,instant : disons que l,auberge est tres...ordinaire (pas mal hippi). Il est encore tot (19h30), mais comme je n,ose pas sortir, je vais lire un peu et me coucher pour commencer ma journee tot demain.

A+

lundi 14 décembre 2009

Perspective à 1 point de fuite de Melaque

Au moment où je vous écris ces lignes, je suis à Manzanillo et je ne
sais pas quand je trouverai internet sans fil pour l'envoyer. J'ai
trouvé des postes Internet mais j'aime toujours mieux écrire mon blog
sur mon iPod dans un endroit plus tranquille. J'écris donc maintenant
parce que ma mémoire est fraîche, mais aussi pour pouvoir passer à
autre chose...

Voici donc mes derniers mots sur Melaque.

Premièrement, j'avais oublié de vous raconter dans mon dernier roman
ma rencontre avec une partie de la tradition mexicaine : le feliz
compleaños. Mardi soir passé, à minuit, on s'est rendu à la maison
d'une amie à Moïses dont c'était l'anniversaire. La tradition veut
que le/la fêté se fasse réveiller à minuit le jour de sa fête par
ses amis et sa famille avec une chanson, et pas la chanson de bonne
fête qu'on connait au Québec, une traditionnelle Mexicaine. Le pré-
rassemblement avait lieu à la plaza centrale Obregón (si j'ai bien
compris c'est considéré comme une autre village mais c'est à 5
minutes à pied (c'est là qu'ont lieu les festivités du 12
décembre). Nous sommes restés seulement le temps de la "féliciter",
mais je pense que ça peut devenir une fête qui dure toute la nuit.

J'en étais donc à vous raconter comment se passe la fête de la
Vierge de la Guadelupe (quelque chose comme ça) le 11 et 12 décembre.
Le 11 c'était plutôt tranquille : les gens se rassemblent à la plaza
et il y a de la musique et de la bouffe partout. Le 12, c'est un peu
différent : il y a une tour entièrement faite de feux d'artifice (ici
ça ne pète pas haut). Quand ils l'allument, c'est la fête! Quand la
tour est terminée, ils allument d'autres feux d'artifice (comme une
grosse boule) et la personne qui la tient court dans la foule avec.
Avant que ça commence, Moïse m'a demandé si je voulais aller
m'asseoir plus loin et je ne comprenais pas pourquoi. J'ai vite
compris : les gens virent fous et ils courent partout pour ne pas en
recevoir. Il y a de quoi : comme Moïses dit, c'est un peu peligroso
(dangeureux) et moi je rajoute un ti-peu beaucoup!!! Ils ont fait ça
3 fois et chaque fois, c'est la même panique. Eux ont l'air de
tripper, moi j'avais un peu la chienne :) Ils sont fous ces
mexicains!! Toute la soirée, les jeunes s'amusent à faire péter des
pétards et des petits feux d'artifice. C'est vraiment un show à voir
et malheureusement, je n'avais pas mon appareil photo... Comme c'était
samedi, nous sommes allés à la disco ; c'était beaucoup mieux que la
première fois, je commençais à être plus à l'aise avec ses amis.

Dimanche, j'ai eu le cœur gros toute la journée : je voyais mon
départ approcher. Caleb et Moïses sont venus à la plage. Ça m'a
fendu le cœur d'entendre Caleb me dire pendant qu'on s'amusait dans la
mer que demain il apporterait sa planche. Peut-être parce que
j'espérais rester encore, mais je n'ai pas eu le courage de lui dire
que je ne serais pas là demain... Donc pas d'adieux officiels pour mon
petit cœur et ça me rend un peu triste (o.k., beaucoup)! J'ai vu
Moïses en soirée, pas longtemps parce qu'il devait se lever très
tôt le lendemain pour chercher du travail. Pas d'adieux vraiment plus
officiels : Moïses dit qu'ici, on ne se dit jamais "adios" (au
revoir), on se dit "hasta pronto" (à la prochaine). Je ne sais pas à
quel point ça rend les choses plus faciles, mais c'est beau non? J'ai
passé à un cheveux de rester un peu plus longtemps, mais j'ai
décidé de ne pas agir en gamine et de voir qu'il était temps de
passer à autre chose. J'ai eu plusieurs signes dans les derniers 24 à
Melaque. 1: deux collants sont venus s'asseoir à côté de moi sur la
plage, dont un qui était soul et que je ne comprenais rien de ce qu'il
disait, à part qu'il voulait que je l'épouse (ark!). Il est même
venu une 2e fois! Il tombait très mal : comme c'était LA journée où
j'avais envie d'être seule, j'ai été obligée d'être un peu impolie
et de lui demander de me laisser tranquille. 2: en soirée je me rend
à un poste Internet et quand vient le temps de payer, la fille n'a pas
de change. Je fais donc le tour de ce qui est ouvert (c'est dimanche
je vous le rappelle) et personne n'a de change, grr! Donc dète de 2
pesos! 3: ce matin alors que je quittais ma chambre pour me chercher à
déjeuner, la abuela (grand-mère) qui s'occupe de la place me dit que
j'ai une nuit de pas payée! Il y a des jours où je ne la voyais pas
alors je la payais seulement le lendemain et je pense que ça l'a
mélangé. Sa fille a dû s'en mêlee (elle parle un peu anglais). Vous
me connaissez, je suis honnête et à mon affaire alors je savais très
bien que je ne lui devais pas d'argent. J'ai réussi à leur faire
comprendre. Une chance parce que ce n'était pas une bonne journée
pour moi, j'avais le coeur au bord des larmes déjà... Je ne peux pas
vous cacher que je m'étais attachée à Moïses et Caleb et que je
passe aujourd'hui un moment difficile. Il y a des jours où j'aimerais
avoir un coeur de pierre! J'essaie de me tenir occupée et quand j'ai
le malheur d'y penser, je me dois de mettre les choses en perspective
pour ne pas laisser les émotions m'emporter. Ah la perspective! Merci
Andrée de m'avoir donné ce mot là pour mon voyage, il m'aide à
respirer par le nez quand les choses m'atteignent un peu plus. Comme
j'ai déjà dit avant, les adieux rendent le voyage plus difficile,
mais même si je n'ai pas réussi à l'appliquer dans le cas de
Melaque, je reste convaincue que la solution est de quitter les autres
avant que les autres nous quittent. Autant je ne voulais pas m'en
aller, autant maintenant je suis convaincue que c'était la meilleure
chose à faire : ça change les idées de voir de nouveaux paysages,
d'avoir à trouver son chemin, un hôtel, un restaurant... Me voici
donc à Manzanillo (une chance que je me suis relu, j'avais écrit
Melaque, comme quoi je ne voulais vraiment pas partir hihi), ce méga
port plus ou moins charmant. Je savais à quoi m'attendre et c'était
un peu un passage obligé avant de me rendre à Zihuatanejo, histoire
de couper le trajet en 2. Je vais donc essayer de tirer profit de mes
2 nuits ici. Aujourd'hui, marche dans le zocalo et demain, la plage
(je dois prendre l'autobus pour m'y rendre, ce n'est pas près du
centre).

vendredi 11 décembre 2009

Tranquillo a Melaque

Ça me fait drôle, on dirait que je n'ai pas tant de choses à
raconter : c'est assez tranquille à Melaque. Mercredi, j'ai
accompagné Moïses à Cihuatlan, une petite ville à 30 minutes
d'ici : il avait des papiers à régler pour sa moto. Moi ça me
faisait découvrir du nouveau. Au retour, il est allé cherché sa moto
et moi je me suis dirigée à la plage. Plus tard, Moïses et Caleb
sont venus me rejoindre : une autre journée de jeux avec Caleb. Je
pense que le bonhomme pendu et fais-moi un dessin ont tombé dans sa
palette! À la fin de la journée, Moïses m'a offert "une ride" pour
retourner à mon hôtel. J'ai refusé au début parce que ça alllait
aussi vite à pied par la plage, mais il avait l'air d'y tenir. Ce qui
était finalement une bonne chose ; c'était une expérience très
mexicaine d'être 3 sur une mopette sans casque! Caleb était entre
nous deux, c'était super mignon! Hier jeudi : journée plage, ça a
fait une semaine que je suis à Melaque. Le temps passe vite, même
quand on reste tranquillo dans un trou! En soirée, on est allé à la
plaza, comme tous les soirs et j'ai vécu ma première expérience de
bière dans un giga verre de styromousse...autre expérience très
mexicaine!

Aujourd'hui je suis allée (enfin!!) à la Manzanilla! J'ai bien fait
de patienter : c'était vraiment bien! Belle plage bien plane, beau
décor rustique et assez désertique passé les restos à gringos (il y
en a vraiment PARTOUT de ça, ça fait presque peur!). Belle petite
journée vraiment. J'ai décidé de rester pour le week-end. Comme je
vous avais dit, le 12 est une date importante ici et je veux voir ce
que ça a l'air : il parraît qu'on fête une bonne partie de la nuit
le 11 (ce soir) et aussi le 12. Je pourrai vous en dire plus long dans
les prochains jours...

En théorie je pars d'ici lundi pour Manzanillo. Je dis en théorie
pare que je ne suis plus certaine de mon itinéraire. Je devais aller
à Colima après Manzanillo et Zihuatanejo ensuite avant d'aller à
Acapulco pour Noël, mais en faisant quelques recherches, j'ai cru
comprendre que je devais retourner à Manzanillo après Colima pour
prendre l'autobus pour Zihuatanejo. Ça commence à faire du millage
dans une journée : Manzanillo à Zihuatanejo c'est déjà 8h
d'autobus... Je suis en réflexion sur le sujet...

En attendant, c'est l'heure des tacos avant la fiesta!

Déjà la fin de semaine : profitez-en!

mardi 8 décembre 2009

Juegos

Hier, lundi, le soleil a décidé de se montrer le bout du nez (et il
s'est recaché vers 2h), j'en ai profité pour aller à la plage. Pas
très longtemps après que je me sois installée, je vois un p'tit
bonhomme qui s'en venait en courant-trottinant. C'était Caleb qui
venait me chercher, vraiment il est à croquer! J'ai cru comprendre que
son frère pêchait au bout de la baie. J'ai donc pris mes affaires et
je l'ai suivi. Comme il est trop petin pour pêcher et qu'un enfant ça
s'ennuie vite, j'ai dû creuser loin pour trouver des jeux. On a fait
le tour : pareil/pas pareil avec des pesos, pile ou face, tic-tac-toe,
dans quel bouchon se cache le peso, je lui ai montré comment jouer au
bonhomme pendu, on a joué à fais-moi un dessin (2 autres niños se
sont même joints à nous, il faut croire qu'on avait l'air de
s'amuser!)...Bref j'ai vraiment épuisé ma banque de données! Si vous
avez des idées, je vais avoir besoin de beaucoup d'inspiration la
prochaine fois que je vais le voir... C'est là que je m'ennuie de mon
ballon de foot. Je vais peut-être essayer d'en trouver un mini ici...

C'est beau de les voir pêcher. Ici, ils pêchent des sardines au filet
pour pouvoir pêcher à la corde ensuite. Moïses a pêché au filet
presque toute la journée et chaque fois qu'il sortait avec des
sardines, c'était la fête au village et tout le monde se précipitait
pour l'aider à les mettre dans la chaudière. Ici, tout est question
de partage : ça devenait les appâts de tous par la suite. Parlant de
partage, Moîses me racontait hier que l'argent entre amis n'est jamais
vraiment un problème. Si c'est une soirée de fête et que tu n'as pas
d'argent, tu fêtes sur le bras de tes amis. Faut bien pas gagner
beaucoup d'argent pour être capable de vivre comme ça 365 jours par
année!

J'ai décidé de rester encore ici quelques jours : la manzanilla est
encore remis à mañana : il pleuvait ce matin! La señora a refaite
ma chambre hier vu que je restais encore : ça n'est pas resté propre
longtemps à cause de la pluie! Je n'ai toujours pas réussi à trouver
quoi, mais depuis, ça pue dans ma chambre et je me suis faite piquer
toute la nuit par je ne sais quoi. Je commence à douter des draps. Je
pense que je vais aller magasiner un sens-bon tantôt et aussi un savon
à linge : je trouve que le mien sent les pieds une fois sec, c'est pas
très plaisant en sortant de la douche! Je me retiens pour ne pas aller
à la lavandaria parce que mes vêtements ne vont pas tous à la
sécheuse (ici ils lavent,sèchent et plient ton linge). Je ne sais pas
combien de temps je vais résister : j'ai comme envie que mes affaires
sentent un peu bon!

Journée semi-grise : opération banque (c'est toujours assez long
changer des chèques de voyage!) et quelques commissions. Je réussi à
me débrouiller avec internet : j'écris mes messaes d'avance et quand
je suis prête je me rend au coin du café Internet où je suis allée
une fois (j'ai donc le mot de passe) et je vais envoyer mes messages.
Sinon, il y a une place pas cher où je peux recharger mon iPod. Je ne
suis donc pas mal prise du tout dans mon petit trou!

Tourlou!

lundi 7 décembre 2009

Un peu de tout en ce temps gris.

Dimanche 6 décembre

Melaque se décrit facilement en 3 mots : plage, ferniente et
tranquilité. Hier j'ai passé une super journée : j'ai enfin marché
jusqu'au village au bout de la baie : Barra de Navidad. Départ tôt
(9h30) pour éviter la chaleur du l'après-midi. Armée de mon ipod,
une bouteille d'eau et 2 bananes, j'en ai eu pour un bon 2 heures de
marche (aller-retour) à vitesse mexicaine, ça ne marchait pas si
bien à cause de la marée haute. 70% de la plage est déserte :
c'était vraiment spécial de pouvoir chanter sans se preoccuper des
autres. Je suis allée voir de quoi avait l'air le village le temps
d'une chocolatine. C'est plus mignon que Melaque parce que c'est plus
compact, mais je préfère de loin la plage à Melaque. Comme c'est ma
principale activité et que ici j'ai un ami avec qui pratiquer mon
espagnol, je vais peut-être rester ici. Moïse m'a dit qu'il y avait
une grande fête le 12 parce que c'est la fin de la posada (je ne me
rappelle pas exactement du nom, mais ça a rapport avec la vierge et
c'est du 1er au 12 décembr). Je ne sais pas si je vais me rendre
jusque là, c'est un peu loin, mais j'ai du temps en masse pour me
rendre à Acapulco por Noël, donc à suivre.

De retour de ma marche, scéance de ferniente sur la plage bien
méritée. Heureusement il y avait quelques nuages parce que le soleil
tappait fort et le vent avait changé de direction ce qui causait de
grosses vagues qui n'étaient pas invitantes pour moi. Plus tard,
Moïse est passé avec son petit frère de 8 ans. Le pauvre était trop
gênée pour venir me voir. Ils sont donc allés se baigner : c'était
beau de voir le grand frère s'amuser avec son petit frère. Je ne vois
pas ça souven au Québec, pas de cette façon là. Ensuite, ils
voulaient aller pêcher alors j'ai déménagé mes affaires au bout de
la baie où tout le monde pêche. Ici, canne à pêche = bout de tuyau
de PVC avec un fil à pêche enroulé autour, avec au bout, un plomb,
un hamçon et du jus de bras, simple de même! Pendant que Moïse
pêchait, Caleb (le petit frère) s'est dégêne et est venu s'asseoir
à côté de moi. Il m'a dit plein de choses, je n'ai pas tout compris
mais c'était la beauté de la chose. Moïse a attrappé un poisson et
c'est devenu le nouveau jeu de Caleb. C'était presque dégueulasse de
le voir jouer avec ça : les doigts dans les bronches, sur les yeux...
Un moment donné il m'a dit qu'il s'emmerdait (j'avoue que nos sujets
de conversations étaient limités) : il voulait que j'aille me baigner
avec lui, trop mignon!! Dans l'eau, il essayait de m'expliquer comment
faire pour passer en dessous d'une vague et comment aller en dessous
de l'eau (vous connaissez mes super talents de nageuse...). Vraiment
ce petit gars était craquant!

En soirée, j'ai rejoin Moïse et on est allé au zocalo, genre de parc
en milieu de la ville avec un gazebo au centre. Tous les villages
en ont un ici et c'est un lieu de rassemblement très important. Il y a
pratiquement toujours une église en face. Ça me fait penser de vous
raconter comment ça me fascine l'importance des cloches au Mexique.
Ici jour et nuit, ça sonne aux 30 minutes et en plus de ça, le gens
s'en servent encore pour savoir l'heure : Moïse les compte
pratiquement à chaque fois! J'ai rencontré ses amis, qui n'avaient
pas grand chose à faire de la cois-cois (Moïse nous appellent comme
ça les québecois, en référence au canard, parce que pour bien
prononcer il faut parler du nez). J'ai donc pas vraiment parlé de la
soirée et j'ai essayé de comprendre leurs conversations, ce que je
n'ai pas vraiment réussi. Je me suis fait un plaisir à observer la
situation par exemple. Chaque fois que la police passait, tout le
monde descendait en vitesse du banc comme si c'était un crime : ici,
pas le droit d'être assis sur le dossier! Drôle de contraste, ici,
ils vont acheter de la bière au magasin d'alcool et il la versent dans
des grands verres de styromousse directement dans le magasin. C'est
illégal, tout le monde sait que c'est de la bière, mais la police
semble le tolérer. Pas le droit d'être assis sur le dossier des bancs
par exemple!! Comme vous le savez, la police a vraiment du pouvoir
ici : Moïse s'est fait saisir sa moto(cyclette) la semaine passée,
sans aucune raison. Il doit maintenant payer 500 pesos pour la
récupérer : comme s'il avait de l'argent pour ça! C'est un peu
injuste. En attendant, il prend son vélo pour venir en ville : sa
maison est en campagne à 2 km d'ici.

Plus tard, nous sommes allés à la discothèque (ils appellent ça
comme ça ici, comme quand j'avais 10 ans) : pas d'âge minimum pour
rentrer alors ça donne toute sorte de monde. Il y avait même un père
avec sa fille d'environ 5 ans...?! Ici, ils servent des petites
bières, du format de la Coronita. Il parraît que ça revient moins
cher pour les propriétaires. Ça fait drôle, ça donne l'impression
de boire beaucoup plus que la réalité. Toute la soirée je me suis
fait un plaisir de regarder les gens danser. Au début, quand la piste
de danse était vide, un jeune gringo bien avancé est allé faire son
cornichon en essayant de danser (et en piquant quelques plonges
aussi!). Vraiment, B-R-A-V-O! J'étais gênée pour lui. S'il y a une
place où un blanc qui ne sait pas danser ne devrait pas danser, c'est
bien sur une piste de danse en plein centre d'un bar qui est fait
comme un amphithéâtre, où tous les regards sont rivés sur lui!!
Tout le monde a bien rit (de lui...). J'ai donc eu une soirée
d'observation hier!

Je devais aller à la Manzanilla aujourd'hui, mais encore une fois :
mañana, c'était gris et pluvieux, je me suis levée tard. J'espère
que la pluie va cesser : au moment où j'écris ces lignes, il est
19h45 et il pleut encore (pas mal à part ça!!) Je n'ai pas à me
plaindre, côté température ma moyenne est dans le très très
élevée ; en 5 semaines (et oui déjà et même bientôt 6!!) c'est la
première fois que je suis confinée à ma chambre et c'est bien parce
que c'est un mini village où les activités "ne pleuvent pas". Ici la
pluie ça ne les stresse pas vraiment : il y a des balcons et des abris
qui protègent pratiquement tous les trottoirs. Ça fait longtemps que
j'avais remarqué et j'oubliais toujours de vous en parler. C'est le
cas de le dire ici, le monde n'est pas fait en chocolat. Ils ne
portent pas d'imperméable et les seuls parapluie que j'ai vu,
c'étaient des gringos qui les avaient.

Autre chose que ça fait longtemps que je voulais parler : la relation
qu'ont les mexicains avec l'extérieur. C'est totalement différente
de chez nous, température aidant! Ils vivent pratiquement dehors
(souvent une partie de la maison est ouverte vers l'extérieur (salon
et cuisine par exemple) protégée par un toît et une porte en fer
forgé. Sinon, les appartements sont souvent une seule pièce et la
porte est grande ouverte toute la journée. C'est un peu comme si le
trottoir et la rue faisaient partie de leur maison. Je les envie
beaucoup de ne pas avoir ce grand besoin d'appartenance à un lieu et
à des biens que nous avons les américains. Je réalise à quel point
nous vivons nos bulles : dans des environnements asceptisés et
fermés. C'est facile de faire la relation avec notre façon
d'interagir avec les autres (o.k. c'est ume dramatisation mais quand
même...). Ici tout le monde se parle et veut aider les autres ; je
pense qu'ils ont de très petits nombrils ici. Encore une fois, on a
beaucoup à apprendre de leur façon d'être.

J'allais presque oublier de vous parler de bibittes! Jusqu'à
maintenant, je trouve que le Mexique a été gentil avec moi, il y va
progressivement, histoire de me prépare pour pire. Quelques bebittes
pas trop écœurantes à PV. Ensuite, grosse coquerelle/sauterelle sur
le mur de ma chambre samedi matin (vive mes bottes de marches!)...
Degueulasse mais je reussis à dormir quand même. Ce matin, j'avais
mis mes sous-vêtements à laver dans le lavabo en attendant que je
prenne ma douche (la toilette et le lavabo sont dans la douche..) et
surprise quand je ferme l'eau, je vois une genre de coquerelle ou je
ne sais pas quoi, sortir du renvoie du lavabo! Une chance qu'elle
était plus peureuse que moi, elle est rentré dans son trou ça n'a
pas été long. Ark! Je peux vous dire que je surveille maintenant le
dessous de la porte et le lavabo...

J'ai manqué mon coup pour appeler Marie-Claude pour sa fête hier (en
Nouvelle-Zélande le 6 commençait hier soir) à cause de mes moyens de
communication limités (je n'ai pas réussi à faire fonctionner le
téléphone et ils n'ont pas skype dans les cafés Internet...). Je lui
ai écris un e-mail mais vu vu que chez vous au moment où j'écris ces
lignes il est encore le 6 : bonne fête MC!!!

Reste maintenant à savoir quand je vais pouvoir envoyer ce message :
le café Internet avec wifi est fermé aujourd'hui, c'est dimanche.

Bon début de semaine.

vendredi 4 décembre 2009

Melaque, tout un contraste avec PV!

Me voici à Melaque. Je me doutais que je ne résisterais pas à
Internet longtemps : je me suis trouvé un petit café Internet pour
déjeuner (une place de gringos mais tranquille). Melaque c'est
incroyablement petit et différent de PV. J'étais même un peu
déconcertée en arrivant : en 1 heure j'ai fait le tour, à vitesse
mexicaine en plus. Je me suis trouvée une chambre pas cher et bien
correcte, tenue par une grand-mère et toute la famille. Je me suis
payé un hamberger dans un petit café, pas très mexicains mais super
bon!

En pm, je suis allée m'asseoir sur la plage (pratiquement déserte!).
C'était bien de ne pas se faire déranger aux 2 minutes pour des
colliers ou autres bébelles à vendre. J'ai finalement pratiqué mon
espagnol avec un gars qui est venu me parler: Moïse, un p'tit jeune de
22 ans qui rit tout le temps. C'était vraiment l'fun, il prenait le
temps de m'expliquer et de répéter. L'après-midi a passé tellement
vite que j'ai à peine eu le temps de réaliser que j'étais en train
de brulée (pas ms mon maillot, donc pas de crème). Moïse m'a
proposer qu'on se rejoigne en soirée pour qu'il me montre un peu le
village : j'ai acceptée volontier parce que je ne sais bien pas ce que
j'aurais fait. Je ne suis pas convaincue que c'est super safe le soir
toute seule, même s'il y a plein de gringos et de canadiens, c'est
tellement petit!

Je voulais me rendre à Barra de Navidad à pied ce matin mais je me
suis levée trop tard et je vais remettre ça à mañana, quand le
soleil du matin sera moins tappant. Je vais donc ferniente sur la
plage ce PM. Mon spot préfèré : en avant des ruines du seul gros
hôtel (4 etages wouhou!) qui avait ici. En 1995, il y a eu un
tremblement de terre et il n'a jamais été retouché. Papa, maman, en
quelle année vous êtes venus ici?

J'ai payé pour 2 nuits mais je vais sans doute rester pour le week end
avec ma marche remise à mañana (je m'en viens une vraie mexicaine :
mañana!) et Moïse qui m'a proposé d'aller voir une belle petite
plage pas tellement loin d'ici : la Manzanilla. Mon petit périple à
Melaque est donc à suivre...

Je vous donne d'autres nouvelles quand il y en aura et quand je
pourrai me payer un autre déjeuner de gringos ;)

Bon week end au Québec!

mercredi 2 décembre 2009

PV : la fin et pas enfin.

J'ai aimé ma scéance d'écriture sur la plage hier alors j'ai
décidé de répéter ce soir. J'ai finalement vu le jardin botanique, le chauffeur ne m'a pas publié cette fois-ci. C'était très bien comme petit périple : une petite marche en nature, un peu différente de celle de Sayulita. (Pendant que j'y pense, une question qui est revenue souvent et dont la réponse mérite d'être rendue publique, dans mon aventure de kayak, j'avais heureusement apporté mes gougounes, qui ont d'ailleurs pris le bord à la première débarque et que j'ai ensuite attachées dans le kayak.) Papa, j'ai vu une sorte d'orchidée qui sentait vraiment fort (j'en avais presque mal au cœur!). Son nom n'était pas indiqué mais j'ai pris des photos avec mon super appareil. J'avoue que mon Nikon m'a manqué un peu aujourd'hui mais je vais tranquillement m'habituer à regarder dans un écran plutôt que dans un viseur. Sur le chemin du retour, j'ai décidé de faire une alte sur une petite plage qui s'appelle Mismaloya. Je me suis assise le temps d'une Pacifico (bière populaire ici).
Un vendeur, "Cheap Tony" m'a piqué une bonne jasette. C'était super plaisant (vraiment en gentil monsieur) et j'ai pratiqué un peu d'espagnol. Ça me fait rire quand je me fais dire que je parle bien espagnol, pour le peu de mots que je peux dire. Ils sont vraiment sympatiques les mexicains, je ne vous l'ai pas déjà dit ça? Kathy a essayé d'appeler ce matin pour mon billet d'autobus et ils ont dit que je devais aller l'acheter dans une billeterie. Le but de tout ça était de ne pas avoir à me rendre au terminus d'autobus (qui est à 45 minutes) le matin parce qu'il passe tout près d'ici. Ah les mexicains, toujours aussi organisés! Quand je suis passée ce matin, c'était écrit ouvert et il n'y avait personne. Je suis allée au retour de Mismaloya pour me faire dire que je devais aller acheter mon billet au terminal d'autobus parce qu'ils ne vendent pas de billets de cette compagnie là. Il y a pourtant un bureau à côté, mais personne dedans! Il ne faut pas trop se poser de questions ici. Ricardo pense que je peux me présenter au coin de rue où l'autobus passe et embarquer, mais je ne sais toujours pas si je vais jouer safe et me rendre au terminal d'autobus. Si c'est le cas, je dois partir 1h15 plus tôt, soit à 6h30!

Kathy devait partir pour Guadalajara aujourd'hui pour faire la promotion de l'hostal. Un peu plus que je la manquais ; elle m'avait laissé un petit mot sur mon oreiller avec un petit cadeau!!! Ils vont me manquer... Rappelez-moi de leur envoyer une canne de sirop d'érable quand je serai de retour.

Dernière soirée à Puerto Vallarta donc. Je vais essayer d'aller me promener sur le Malecón (boardwalk) une dernière fois. Si vous êtes chanceux, je vais peut-être avoir le temps de mettre quelques photos sur mon blog à mon retour : c'est bien le seul avantage de ma nouvelle caméra ;) La madame dans ma chambre a l'air un peu bizarre et alchoolique alors je vais essayer de m'en sauver.

En passant, le coucher de soleil etait magnifique : j,ai du prendre quelques pauses pendant que je vous ecrivais... Une chance que j,avais mon nouvel appareil photo ;)

Destination Melaque demain : probablement très rustique. Ne vous inquiétez pas si vous n'avez pas de nouvelles demain. J'ouvre mes yeux pour vous!

Panasonic LUMIX F54

Me voici "grayée" d'un nouvel appareil photo. Kathy est venue avec moi
au Walmart comme prévu. Elle a demandé pleins d'informations au
vendeur (elle est meilleure que moi pour magasiner!). Je n'ai pas
toutes compris les réponses mais elle m'a fait un bon résumé. Je
n'étais pas convainue alors je suis allée voir au Radio Shack au
centre d'achats juste à côté (oui oui ils ont ça ici!) pendant que
Kathy faisait ses achats dans le Walmart. Nous nous étions donné
rendez-vous à 21h à son auto (il était déjà 8h15). Ça faisait
drôle de voir un village du père Noël dans le centre d'achats. J'ai
réussi à trouver un modèle pas trop cher (1500 peses = 120$) avec à
peu près les caractéristiques que je cherchais. En attendant Kathy
(j'étais 15 min. trop tôt), j'ai découvert un seul hic, le manuel
d'instructions est en espagnol. Fait étrange, partout sur la boîte
c'est écrit en anglais et français. Ils ouvrent les boîtes là-bas
pour expliquer au client, donc la mienne était déjà ouverte. Je suis
donc retournée pour demander s'ils avaient un manuel en anglais d' ans
une autre boîte : mystère et boule de gomme, ils n'en avaient pas. Au
moins j'ai le CD pour dépanner. La pile est sur la charge
présentement. Yé!

De retour à l'hostal vers 9h30. Ricardo a appellé pour réserver mon
billet d'autobus mais comme je pensais, c'était fermé. Ça n'a pas
pris 2 secondes que j'ai dit que je restais une nuit de plus (assez de
casse-tête pour aujourd'hui) : ils ont trouvé ça bien drôle. Je
m'étais préparée mentalement et physiquement à partir mercredi (mes
bagages étaient presque faits) mais comme la journée était
désorganisée, je m'étais aussi préparée à toute éventualité. Je
laisse aller les choses : ça travaille mon "petit" (o.k. Gros!) côté
perfectionniste où tout est souvent trop organisé. Demain il y a une
vieille madame qui arrive pour 1 mois, pour cette raison ça aurait
bien fait que je quitte demain, mais ainsi va la vie. Je ne sais pas à
quoi va ressembler ma journée demain, mais je ne pense pas me re-
reprendre pour le jardin botanique : je pense avoir compris le
message. À suivre...

Ma journée m'a pris beaucoup d'énergie : je vais bien dormir! Buenas
noches!

mardi 1 décembre 2009

La théorie de quoi déjà?

Il parrait que tout ne peut pas toujours bien aller, que ça prend des
moments faibles pour apprécier les forts... Elle s'appelle comment
cette théorie déjà? Je serais bien heureuse si quelqu'un pouvait
mettre le doigt sur son nom parce que je la trouve très pertinante.
Suite à mon affreuse journée, mon ami Joé m'a suggéré de me
défouler et j'ai décidé de l'écouter. Je me suis donc payé une
bière que je suis venue deguster devant le coucher de soleil. Dans le
même ordre d'idées, j'ai décidé de vous écrire en direct de la
plage, ça m'aide à mettre les choses en perspective, à
dédramatiser et à réaliser la chance que j'ai d'être ici.

Pour ce qui est de ma journée, j'ai encore loupé le jardin botanique,
mais pour des raisons différentes cette fois : mon appareil photo a
décidé de me faire faux bon ce matin avant de partir. Le zoom de mon
objectif fonctionnait de moins en moins bien et ce matin il a tout
simplement bloqué. Je me suis retrouvée avec une pièce lousse dans
l'objectif. Yé! Je vous épargne ce qui m'est passé par la tête avec
tous les problèmes que j'ai eu avec Nikon!! Après avoir appelé chez
Nikon, ok avant de continuer je dois vous raconter vite vite ma
journée d'hier. C'était gris hier alors j'ai décidé de me payer
(0.50$ du voyage) une ride au Walmart pour m'acheter un micro pour
pouvoir appeler sur Skype. Comme le gris PV est loin d'être un gris
Belgique (ici c'est un gris jaune) j'ai réussi à prendre une petite
marche à mon retour. Je me suis don abonnée à Skype et j'en ai
profiter pour appeler mes parents. Éventuellement je vais acheter un
adaptateur qui va faire fonctionner mon micro dans mon iPod. En soirée
la pluie s'est remis de plus belle alors je suis sortie le temps de
quelques tacos pour voir ce que PV avait l'air sous la pluie. Ça se
résume à : plutôt tranquille.

Je disais donc, j'ai appelé Nikon (vive Skype!) et j'ai décidé
d'envoyer mon objectif par UPS. Kathy la proprio m'a offert de venir
avec moi (est-ce que j'ai déjà dit que ces gens là étaient super?).
Ça m'a coûté cher, mais au moins c'est fait et je vais peut-être
être capable de le ravoir quand je serai à Acapulco. Kathy avait
affaires au Walmart alors elle m'a offert d'y aller avec elle, ce que
j'ai accepté : je ne peux pas passer 1 mois sans prendre de photos
alors un petit appareil de remplacemet s'impose. Je vais donc
magasiner ça après message.

C'est dont beau le Mexique : comme je respirais par le nez sur la
plage, un mexicain est venu me parler, il m'a fait pleins de
compliments. Je les ai pris, c'etait gratuit ; il etait super
sympatique et aucunement incommodant le monsieur. Il a fait ma
journée (enfin!).

Je retourne à l'auberge, Kathy doit m'attendre. Je vous ecrirai la
suite des choses à mon retour : reste à voir si je pars bel et bien
demain matin.

lundi 30 novembre 2009

El Tuito et autres...

Je me surprends à avoir encore pleins de choses à dire même si je
commence à prendre racine à PV.

Tout d'abord, oui je suis encore à PV, après avoir discuté avec
Kathy la proprio, j'ai décidé d'attendre le début de la semaine pour
quitter. Elle dit que les départs se font souvent le lundi ou mardi.
Je mets donc toutes les chances de mon côté pour me trouver un
endroit pour dormir à ma prochaine destination. Bon, o.k. j'avoue, ça
me donne une raison de plus pour profiter de mon petit confort ici
pour quelques nuits de plus!

Hier je devais aller au jardin botanique, mais la madame dans ma
chambre trouvait que c'était une bonne idée et elle en a profité
pour inviter l'autre Canadien à l'accompagner. Je me suis donc
"trouvé autre chose" à faire dans la matinée pour m'éviter d'y
aller avec eux (vraiment, non merci la sortie entre canadiens!!). Je
pensais m'y rendre plus tard tout simplement, mais quand je suis allée
demander les indications à Ricardo (le proprio...il commençait à
être temps que je les nommes!) mes plans ont changés. Comme le jardin
botanique est à 30 minutes d'autobus, je devais prendre un bus
indiquant "El Tuito". J'étais curieuse de savoir ce qu'était ce
fameux El Tuito alors j'ai demandé à Ricardo et c'est là qu'il s'est
mis à me vanter ce petit village où il y avait de bons déjeuners et
une bonne pâtisserie. Comme il était trop tard, j'ai décidé
d'attendre à dimanche. Donc samedi à PV.

Il y a un inconvenient de rester plusieurs jours dans une place
touristiques: les gens commencent à te reconnaître. Le gars qui nous
avait vendu le tour de bateau a l'habitude de me demander, chaque fois
qu'il me voit, si je veux faire une activité avec lui. Même si je dis
toujours non, il continue de me demander et la veille, il m'avait
proposé d'aller à la fête des 15 ans de sa nièce. Normalement
j'aurais vraiment aimé assister à ça avec une famille mexicaine,
mais avec lui c'était hors de question. Pensant que j'irais au jardin
botanique le lendemain, je lui avais dit "on verra demain", sachant
très bien que je ne le reverrais pas. Je ne voulais donc pas trop
aller sur la plage pour ne pas le croiser. Je suis donc partie marcher
et découvrir des nouvelles rues qui m'ont donné de beaux points de
vue sur la ville. J'ai d'ailleurs croisé des plantes dont je vous
avais parlé dans l'épisode du voyage entre Guadalajara et PV ; les
plantes qui avaient partout en chemin et qui ressemblent à des aloès.
Grâce à Wayne (from Maine), j'ai enfin su ce que c'était à
Sayulita : on a avait vu dans notre périple en kayak. Ça s'appelle
donc des agaves et c'est avec ça qu'ils font la tequila!

En soirée, j'ai parlé avec Kathy un bon bout et j'ai finalement
demandé une suggestion de resto à Ricardo. Je décide de me rendre à
cet endroit "good food at mexican price with a beautiful view of the
bay". J'ai consulté le menu avant de monter (c'était au 4e étage) ;
les prix étaient "mexican price", mais pas "backpacker price", si on
compare avec les tacos à 10 pesos chaque. J'ai décidé de me payer un
petit luxe (les soupers dans de "vrais" restos, je peux les compter
sur une main). Ça valait les 110 pesos : magnifique vue (je n'avais
malheureusement pas mon appareil, la pile était en train de charger),
personnel fort sympatique et enchiladas sauce mole délicieux. Bref,
belle petite soirée.

Aujourd'hui donc, je me lève tard : 8h30! Départ pour El Tuito à
9h30. Manque le bus parce que j'ai allumé trop tard que c'était le
bon bus (ici, on se met sur le bord de la rue et on fait signe au
chauffeur). En passant, ici, les destinations sont écrites au crayon
dans le pare-brise de l'autobus. Comme il y a plusieurs destinations,
il faut être attentif et avoir de bons yeux (vive les lunettes!). Donc
attends 30 minutes pour le prochain et croise entre temps 2 québécois
retraités que j'avais rencontrés rapidement à l'école d'espagnol.
Bien sympatiques même si québécois ;). Le bus finit par arriver. Je
prend une place à côté d'un petit garçon qui est avec ses 2 sœurs,
sa grand-mère et son père. Les 2 sœurs dans le banc d'à côté
étaient drôles à voir durant tout le voyage. La plus vieille était
couchée et dormait et la plus jeune essayait tant bien que mal de
trouver une position et de se faire une place pour dormir elle aussi :
en cuillère, face à face, par dessus... Croyez-le ou non, dans toutes
ces positions, elles dormaient toutes les 2!! Papa, maman, corrigez-
moi si je me trompe, pas parce que ma sœur ne m'aimait pas, mais il me
semble que si j'avais essayé de faire ça avec Anne-Marie, je me
serais faite tasser, ça n'aurait pas duré 1 heure c'est certain! Les
mexicains sont vraiment beaux à voir aller.

Le chemin en autobus était super beau : le long de la côte. J'ai
d'aillers vu le rocher où on avait fait du snorkling la semaine
passée et maman, j'avais oublié de te dire combien j'avais pensé à
toi en respirant PAR LA BOUCHE avec mon masque et mon tuba :)

Arrivée au village, le papa de la famille m'aide à m'orienter en je
finis par trouver le resto en question : El Mariachi. Je commande donc
comme Kathy m'avait suggéré : mitad (moitié) de chilaquiles (des
tortillas frits dans une sauce) y de machaca (viande séchée au
soleil, réhydratée et mélangé à un œuf brouillé). Le tout servi
avec des bines en purée, des tortillas faits main et un morceau de
fromage frais, sans oublier le café. Tout simplement wow comme
déjeuner, tout était délicieux. Ça valait le détour! J'ai essayé
de trouver la pâtisserie par après, mais comme c'était dans une
maison et que je ne savais pas laquelle (il n'y a pas d'affiche), je
n'ai pas osé aller fouiner dans les maisons, je me suis contenté de
la rue. Petite marche dans le village et tentative de trouver le bus
pour le retour. Je dis tentative parce que c'est toujours la même
chose avec les mexicains : ils son vraiment perdus même dans un aussi
petit village! J'avais ma petite idée où aller mais je préférais
confirmer. J'ai demandé à 3 personnes et 2 sur 3 avaient "à peu
près" la même réponse : le bus passe sur cette rue. Au lieu
d'attendre avec le monsieur qui attendait lui aussi l'autobus, je
décide de marcher un peu pour en découvrir plus. J'avais encore 15
minutes devant moi et le bus passait sur cette rue de toute façon, je
ne pouvais pas le manquer. Là je rencontre 2 gars qui me placotte ça
et qui finissent par me dire que j'allais attendre longtemps le bus
parce qu'il ne passe pas sur cette rue. Je les crois plus ou moins
alors je continue mon chemin et je croise 4 personnes attendant à une
coin de rue. 5e vérification : le bus passe bel et bien ici. Je devise
donc d'attendre sagement avec eux. Ouf!

J'avais prévu arrêter au jardin botanique sur le chemin du retour
(vous vous rappelez, c'est le même bus). Je demande au chauffeur de
m'avertir quand on serait rendu. 30 minutes plus tard, on fait un
arrêt dans un mini village et je vois une petite pancarte : jardin
botanique 1.5km. Je pensais être en affaires jusqu'à ce que je
réalise que les flèches pointaient la direction opposée. Le
chauffeur m'avait oublié!!! Je suis donc retournée a PV avec le
sourir en coin (vive le Mexique!) sans voir le jardin botanique.
J'aurais pu retourner mais l'après-midi commençait à être avancé.
Demain c'est fermé, alors je ne pense pas pouvoir y retourner, à
moins que je prolonge encore mon séjour à PV. J'ai terminé ma
journée par une scéance de plage et un magnifique coucher de soleil.
Ça parraît que c'est bientôt la pleine lune ; les vagues sont
gigantesques!! Je me suis payé un de ses mega morceau de tarte aux
pacanes ce soir au café du coin. J'y avais droit, j'avais mangé un
plate restant de pâtes pour souper. Il m'a coûté 50 pesos mais je
vous jure que c'est le plus gros morceau que j'ai jamais mangé. Miam!

Ah et j'oubliais, 2 choses me sont revenues sur Sayulita aujourd'hui.

1. J'ai entendu mon nom en québecois pour la 1ère fois en un mois et
c'était très étrange. J'étais presque endormie sur la plage pendant
que Maria se baignait, quand j'entends : "Elise, viens te baigner!!!".
Je pensais rêver tellement ça faisait bizarre. Maria avait rencontré
2 gars dans l'eau, dont 1 montréalais. Bref, ça m'a fait drôle et on
a bien rit.

2. J'ai vu des baleines!!!! C'est en plein la saison où elles viennent
dans le coin à cause de l'eau chaude. J'espère en voir d'autres...

Demain il annonce de la pluie, c'est un grand événement ici, il ne
pleut jamais. J'ai hâte de voir, en fait, pas tant que ça ;) Il y a
eu quelques (4 ou 5) gouttes hier soir, mais sans plus. Les premières
gouttes de pluie en 1 mois, c'est pas mal non?

Bon, j'ai des fourmis dans les doigts, vous probablement dans les
yeux, alors...

Hasta luego!

vendredi 27 novembre 2009

Sans titre, juste du blabla!

Vous avez été servis en tranches de vie hier, mais au travers de ça
j'ai eu certaines réflexions que je tenais à partager.

Les émotions que j'ai vécues à Sayulita m'ont fait réfléchir.
C'est fou comment la gamme d'émotions peut varier en un court laps de
temps quand on est en voyage. Au début de la marche du retour de
l'avanture de kayak, j'avoue que je vivais une petite déception de ne
pas avoir gagné mon pari pour le kayak, mais j'ai vite passé à autre
chose : je devais me concentrer sur le chemin et de pas trop penser au
fait que j'étais toute seule dans une jungle sans trop savoir où je
m'en allais. Quand je me suis perdue, j'ai respiré pour ne pas
paniquer et ok, la panique m'a pris pendant 10 secondes mais j'ai pris
le contrôle. Et vous ne pouvez pas imaginer le bonheur que j'ai eu en
retrouvant mon chemin et en entendant le bruit des vagues!!! Wow! Il y
a donc de ces émotions d'avanture qui te confrontent à toi-même,
mais il y a aussi ces émotions profondes, humaines quand il est
question de rencontres. Maria me manque énormément. C'est comme si on
s'était toujours connues et c'est difficile d'imaginer que nous nous
reverrons problament jamais. J'aurais eu envie que ça dure! Vous vous
demandez peut-être pourquoi je n'y suis pas restée dans ce cas. Vous
savez, voyage égal continuels changements et c'est justement pour ça
que je suis partie. Lauren s'en allait pour le week-end, Federico
quittait le lendemain, Maria partait de l'hostal pour aller camper et
elle commence à travailler lundi... Je suis partie avant que ça
change. C'est ce que je trouve le plus difficile dans le fait de
voyager : dire au revoir à ces moments précieux. J'imagine que c'est
parce qu'ils sont uniques que ces moments sont magiques! Est-ce que je
vous ai déjà dit que j'aimais voyager? Non? O.K. Là je vous le dit :
J'ADORE VOYAGER!! J'espère rencontrer d'autres personnes aussi
fantastiques pendant mon voyage. Comme JP m'a dit : ce n'est pas la
quantité qui compte, c'est la qualité!

Aujourd'hui c'est un peu nuageux, la première fois du voyage, quoi que
j'ai quand même vu le soleil à quelques reprises. Maria m'a écrit ce
matin, il pleuvait à Sayulita. Comme quoi je suis vraiment partie à
temps! Je vais essayer d'aller voir si le soleil a envie de se montrer
pour le coucher de soleil. Mes pieds vont mieux, j'ai réussi à aller
marcher tranquillement cet après-midi. Je pense bien prendre ça
relaxe encore ce soir. Demain soit que je vais au jardin botanique à
30 minutes d'ici ou que je vais dans un village seulement accessible
par bateau avec la madame qui est dans ma chambre (elle dort dans
"mon" lit alors je dors dans celui "de" Maria). Nous sommes 3 dans
l'auberge et tous des canadiens(heureusement pas de québecois!)
L'autre c'est un gars dans la 30aine VRAIMENT bizarre avec ses bas
beige montés aux genoux et sa chemise hawaïenne détachée (ark!!).
Comme je disais, l'important c'est pas la quantité de gens que je
rencontre mais la qualité alors rien ne m'oblige à sociabiliser (et
que je juge et que je ne suis pas sociable des fois, mais déjà que je
ne trippe pas sur le cas des canadiens...).

Ça parrait que je n'ai pas eu Internet pendant 3 jours et que je suis
de retour à ma solitude : mes pouces m'arrêtent pas! Hihi.

Bonne fin de semaine à tous! xx

P.S. Sachez que ce n'est pas parce que je rencontre des gens
extraordinaires que j'oublie pour autant ceux qui m'entourent, bien au
contraire! ;)

jeudi 26 novembre 2009

Sayulitaaaa!!

Je suis de retour à Puerto Vallarta pour quelques nuits seulement le
temps de m'organiser un peu pour la suite. Comme Sayulita est
un petit village, les services sont de base alors l'hostal à PV est
parfaite pour Internet et faire un peu de lavage (c'est salissant
Sayulita!).

O.K. comment résumer ces 3 journées bien remplies dans ce petit
village! Premièrement, la ride d'autobus de 1h pour 25 pesos (2.50$)
était assez Kaboul mais le paysage toujours aussi magnifique! L'hostal
(le seul là-bas) était sur le bord d'être un peu "crappy" (niveau de
sécurité très moyen, matelas laissant à désirer, les chiens
errants qui se mettent tous à japer en même temps en plein milieu de
la nuit...) mais on s'habitue à tout, j'ai bien dormi la 2e nuit. Il
faut dire que les colocs que j'avais ont aidé à rendre le séjour
vraiment agréable (Maria avec qui j'étais, Lauren, une fille de
Nouvelle Orléan qui fait du bateau à voile et qui est arrivée en
voilier au Mexique après avoir fait "du pouce", Federico, un mexicain
qui a un resto dans une ville au nord et Nacho, celui qui travaille et
habite là). Le premier soir on est allé à la "salsa night" qui a
lieu tous les lundis. C'était tout un show à regarder ; tout le monde
savait danser!! Nacho a essayer de me faire danser mais comme il
savait aussi bien danser la salsa que moi, c'était presque gênant.
Moi qui pensais que tous les mexicains savaient danser la salsa :
erreur! Le lendemain, on a marché dans le village, rencontré des amis
des amis, Maria s'est trouvé une Job, elle commence lundi et on est
allé sur une plage un peu cachée où il faut traverser un cimetière
pour y accéder : superbe plage avec peu de monde, ce qui est une bonne
chose parce que la "vraie" plage est bondée de monde, beaucoup de
jeunes touristes surfeurs cool (ce qui n'a jamais vraiment été mon
genre de monde). On a passé une partie de la soirée dans la cours
arrière de l'hostal et après on est allé rejoindre nos nouveaux amis
pour le last call du ladies night (free Margarita!) dans un pas très
typique mais beau bar au dessus de la plage. Durant la soirée on a eu
la brillante idée de planifier notre prochaine journée : se rendre à
pied sur la plage au bout de la baie, qui n'est pas accessible par la
plage. Wayne (from Maine), qui habite temporairement dans la maison de
ses amis, nous a proposé d'y aller en kayak (dans la maison il y a 2
kayak, un simple et un double). Moi qui n'es pas très bonne avec les
vagues (qui sont plus grosse que tout ce que j'ai vu à date) et qui
n'a jamais fait de kayak, j'ai dit oui! Bravo! C'était toute qu'une
aventure!!! Premier défi : embarquer sur le kayak, prier et essayer de
franchir les vagues! Ouf! J'étais sur la kayak double avec Wayne et on
a pris quelques débarques. Le fond de la mer était constitué de
roches alors je me retrouve aujourd'hui avec les pieds pleins de
coupures, ouch! Ok, deuxième défi : pagayer! Wayne ne me croyait pas
que je n'avais jamais fait de kayak alors ce défi là je pense l'avoir
bien réussi. Rendus à destination 45 minutes plus tard, 3e défi :
atteindre la plage sans mourir dans ces énormes vagues (encore plus
grosses qu'à l'autre plage!!). Heureusement que j'avais un chauffeur,
tout s'est passé comme un charme. Maria elle s'est pris toute une
débarque! La plage était tout simplement paradisiaque!! Nous étions
les seuls!! On a marché la baie tout en observant les gigantesques
vagues se briser sur la plage. Maria et Wayne ne se sont pas baignés
longtemps, les vagues étaient trop grosses. J'ai essayer de ne pas
trop penser au retour...qui est venu beaucoup trop vite à mon goût.
J'ai pris tout mon courage et j'ai essayé de vaincre les vagues.
Après quelques bonnes débarques, nous sommes retournés plus près du
rivage pour analyser la situation. On s'est réessayé une fois et j'ai
dû me rendre à l'évidence : je devais abandoner ce défi. J'avais
peur, les vagues étaient vraiment énormes, même eux
n'étaient pas à l'aise. Comme on n'avait pas de ceinture de
sécurité et que ça rendait la tâche doublement difficile pour
Wayne, c'était plus brillant de ma part de ne pas faire partie du
retour. Wayne a donc franchi les vagues avec le kayak de Maria, qui
est allé le rejoindre à la nage et il est revenu chercher "notre"
kayak ensuite. 4e défi : le retour à pied. Je savais que c'était
possible de rentrer à pied, mais heureusement que quelques personnes
étaient arrivés sur la plage, j'ai pu obtenir quelques directions. Je
suis donc repartie à pied avec moi-même et un pagaie! Des gens
m'avaient parlé de grosses araignées alors j'avais un peu peur! J'ai
entendu quelques bruits bizarres mais je n'ai pas trop osé regarder et
j'ai même marché plus vite par moment. Je me suis un peu perdu : les
indications du monsieur étaient un peu dans le domaine du à peu près.
Je me suis retrouvée sur une autoroute. Je me doutais que ça allait
à Sayulita mais j'avais un petit doute et c'était assez dangeureux
avec les autobus et les camions. La chienne m'a pogné alors j'ai
rebroussé chemin en pensant retourner sur la plage et demander de
nouvelles explications, mais j'ai trouvé un autre chemin
qui m'a finalement ramené à Sayulita par une rue où il y avait de
belles grosses maisons. Ouf!!! Vraiment c'était toute une péripétie
cette sortie!!!

Au retour, petit fish taco (la spécialité de Sayulita, je devais
essayer!) et c'était super bon : le poisson était fri. Petite
scéance de relaxation sur la plage et en soirée, Federico nous a
cuisiné des tortadas aux crevettes (et oui!) comme il fait à son
resto : miammmm! Il disait faire de bons mojitos alors on a testé ses
talents en soirée. Effecivement, c'étaient de très bons mojitos. Ici
ils n'utilisent pas de menthe, ils utilisent de la
"hierbabuena" (littéralement de la "bonne herbe"...) et c'est tout aussi
bon, sinon meilleur! Je vais essayer de trouver ça au Québec! Alors
on a passé une belle soirée tous ensemble. On a dansé (beaucoup
dansé) et on jouait au DJ chacun notre tour. On a fini la soirée dans
un bar sur la plage à danser la salsa (Federico sait comment alors
j'ai appris un peu cette fois-ci). À Sayulita, les bars ferment à
minuit, c'est la loi. Alors ça fait des soirées plus courtes, ce qui
est une bonne chose.

Aujourd'hui : fish tacos et retour à PV en fin d'après-midi (j'ai
perdu une heure aujourd'hui : il y avait un décalage d'une heure à
Sayulita). Maria a fait le voyage avec moi, elle devait venir acheter
une tante au Walmarde. Nous nous sommes fait nos adieux : elle me
manque déjà! C'est comme si on s'était toujours connues et pourtant,
on est 2 personnalités totalement opposées : je suis la petite fille
organisée et elle est la plus hippi des hippis!

Je suis certaine que j'oublie pleins de choses mais je suis vraiment
fatiguée ce soir après la journée d'hier. J'ai besoin de sommeil.
Entonces: Hasta luego!

lundi 23 novembre 2009

PV : la fin

J'ai l'impression que ça fait des lunes que je n'ai pas donné de nouvelles : j'étais trop occupée hihi. Je vais essayer d'être brève. 

Tout a commencé avec le tour de bateau. C'était un gros catamaran. Heureusement on est tombé sur un bateau à 95% de mexicains alors ça paraissait moins touristique. Sur le bateau on volait le show sans le vouloir : il y avait un groupe d'étudiants en architecture de Puebla et ils ont tous voulu avoir une photo avec nous. C'était drôle! Nous avons fait de la plongée en apnée un peu et ensuite on s'est rendu voir une chute, nous étions environ 6 à aller voir les chutes, les autres sont restés sur la plage. On était donc avec quelques uns de étudiants de Puebla et on s'est dont fait des amis. Ils parlait un peu anglais alors on a reussi à se comprendre et à pratiquer un peu d'espagnol. Pour aller voir la chute, mon guide parlait d'une marche de 15 minutes et un autre gars nous a dit 30 minutes de montée difficile. L'autre option était de prendre un cheval mais nous étions déterminées à le faire à pied. Rendu sur place, le gars nous disait que c'était 45 minutes pour se rendre doc 1h30 aller-retour et que le bateau revenait dans 1 heure. On a donc un peu été obligé de prendre les cheveux (pour un léger supplément évidemment). La joke là-dedans c'est que, je ne sais pas si c'est parce que je leur ai di que je n'avais jamais monté à cheval ou si c'est parce que j'avais un cheval fou, mais le monsieur a marche devant mon cheval tout le long en tenant son harnais!! On a vite compris que l'affaire du cheval c'était un "tourist trap" mais bon, c'était une première pour moi alors c'était o.k. Le seul problème c'est que j'ai encore mal aujourd'hui!! Ouch!

Après on retournait en bateau à la plage où se trouvaient les autres, où la bouffe nous attendait. On a eu le temps de manger avec nos nouveaux amis et de se baigner et c'était le temps de retourner sur le bateau.

Sur le chemin du retour, comme nous somme au Mexique, il y avait évidemment une tournée de tequila. C'est définitif, je n'aime pas plus la tequila au Mexique qu'au Québec! Ark! Bref, on a rit, on a dansé : c'était super! Ensuite on a donne rendez-vous aux gars pour sortir plus tard. C'était vraiment bien comme soirée! On était les seules à boire de la vraie bière. On a donc été initié à ce qu'ils boivent : de la bière avec de la sauce piquante et du jus de lime (ici tout se mange avec chili y lemón!!!). C'était très bizarre comme goût! On a donc eu plein de plaisir et on s'est couche très très tard (enfin, tôt le matin!). Alors hier a été une dure journée. J'ai passé la journée à la plage à essayer de reprendre des forces. C'était en fait une journée gratuite.
En après-midi, un monsieur américain, Georges, que j'avais déjà parlé il y a quelques jours, m'a apporté une bière puis il est venu me jaser ça. Il est revenu pour le coucher de soleil toujours avec une bière). Ma colo était avec moi à ce moment là. Il nous a jasé ça : c'était vraiment un genti monsieur très intéressant. Il nous a donc invité au resto de son ami canadien (où il commençait à travailler justement) pour nous payer à souper. On a accepte. Toute le journée j'ai venté les bienfaits de la poutine du lendemain de veille à ma coloc (qui s'appelle Maria en passant) et devinez ce qu'il y avait sur le menu de resto : de la poutine!!!!! Je n'ai pas eu le choix, juste pour la joke, d'en prendre une. Je savais qu'elle ne serait pas super bonne mais c'était pour le kick. :) Ça n'a pas été trop long qu'on était de retour à l'auberge pour dormir! Ouf! Premier party du voyage et je ne pense pas répéter trop souvent : c'était VRAIMENT super mais ça te scrap une journée après.

Aujourd'hui, je pars pour Sayulita avec ma coloc. J'ai décidé de la suivre : c'est un petit village hippi (quand même un peu touristique) à 1heure d'ici alors ce n'est pas un gros détour et ça va faire changemet. Ça fait longtemps que je voulais rencontrer du monde avec qui je m'entends assez bien pour faire un bout de chemin avec, je ne peux pas passer à côté. Je ne sais pas si l'accès Internet va être facile à trouver, mais je pense que l'auberge où on va de l'a pas. Ne vous inquiétez donc pas si je ne donne pas de nouvelles bientôt. Je ne sais pas combien de temps je vais passer là, tout va dépende commen je vais aimer...probablement quelques jours.

Hasta luego!   

samedi 21 novembre 2009

Día de la Revolutión

Ce soir c'est les vacances : vous me direz que ça fait 3 semaines que
je suis en vacances, mais cette semaine était différente, une petite
routine s'était installée (par obligation évidemment) et je devais
avoir une certaine discipline. Je ne peux donc pas cacher que je suis
contente que mes cours soient terminés, même si j'aurais voulu en
apprendre encore plein!

J'ai "perdu" une heure de cours aujourd'hui, mais ça en valait le
coup : ici c'est la Día de la Revolutíon, une journée TRÈS
importante pour les mexicains et dans tout le pays, il y a des
parades! La parade ici passait dans la rue juste à côté de mon
école et ça a commencé pendant notre pause. Tous le monde a donc
assisté à la parade pendant une bonne heure. C'était super de voir
ça : des vieilles grands-mères en costume traditionnel qui semblaient
si heureuse de participer, même si elles avaient de la difficulté à
se déplacer, c'était le dernier de leurs soucis. Les enfants de
toutes les écoles qui avaient préparé quelque chose. Les pompiers,
les policiers, les lifeguards avaien tous un petit numéro de mise en
scène. Le tout un peu désorganisé (parfois de longues minutes entre
chaque groupe) mais c'est ce qui en faisait le charme. Cette parade a
durée de 10h à 14h, mais nous sommes retournés en classe vers 11h.

Je me suis vraiment sentie en vacances quand je suis sortie de
l'école, c'était bien de se sentir ainsi. À mon retour, j'ai eu ma
première discussion sur Internet avec maman, un grand moment pour moi
(et pour elle : toute une première informatique). Ensuite, petite
discussion avec la proprio et ma coloc (elle m'a invité à aller à un
tour de bateau avec elle demain, ce que j'ai accepté).

Ensuite : petite corona (bien mérité) sur la plage pour le coucher de
soleil. En soirée, ma coloc et moi sommes sorties pour manger au petit
resto de tacos mais c'était plein alors on s'est rendu plus aus centre-
ville, où on a croisé 2 gars (un mexicain et un texan) qu'elle avait
rencontré hier (ça fait à peine 24h qu'elle est ici et elle connait
plein de monde!) alors on est allé manger tous ensemble. On s'est fait
payé le lunch (yé pour le budget!) et après on a marché un bout
ensemble. J'ai essayé de pratiquer quelques mots d'espagnol avec le
mexicain ; l'autre je ne le trustais pas vraiment. J'ai finalement dit
aurevoir (je ne trustais vraiment pas le texan, il etait vraiment pas
mon genre de personne...) et ma coloc est restée : j'ai hâte d'avoir
ses commentaires! Donc demain au programme : départ à 10h sur un
catamaran pour aller voir différentes plages et retour à 18h.
Semblerait-il que c'est un voyage tout inclus... probablement très
touristique comme patente, mais ce sera sans doute une belle journée.
Le tata texan a lancé l'idée de nous accompagner ; j'espère
tellement qu'il va changer d'idée!! Je m'entends super bien avec ma
coloc (qui est VRAIMENT hippie : tout au naturel, si vous voyez ce que
je veux dire... Elle vient de s'acheter une guitare rose, je me
demande bien dans quel état elle va se retrouver à la fin de son
voyage!) bref, ce serait bien de pouvoir discuter avec elle demain
sans le texan!

Je vous raconterai tout ça. Ma coloc s'en va à Sayulita dimanche.
J'aimerais peut-être la suivre mais c'est un peu rapide pour moi, je
vais voir. À suivre...

L'immensité dans sa plus grande beauté

L'immensité dans sa plus grande beauté