vendredi 10 novembre 2017

Vamos de nuevo...en verde!

Voilà c'est parti...la machine à écrire s'est remise en branle. Il a suffit de mettre le pied dans l'aéroport et hop! mon besoin de surprise et d'aventure était comblé.

Déjà mes bagages cette année m'amenaient dans une autre zone. Cette fois-ci je me suis épargnée...voir même gâtée ; je me suis grayée d'un gros (très/trop gros) sac sur roulettes. Moi qui ai toujours pesté contre les valises à roulettes (pollution sonore!), j'étais VRAIMENT contente de l'avoir.

Pourquoi si gros?? Je me le suis demandé aussi à plusieurs reprises en faisant mes bagages..mais bon, partir 6 mois dans la même maison, c'est un peu comme déménager. Alors je me suis fait plaisir : j'ai apporté la pomme de douche de mon viel appartement (= économie d'eau et capacité de diriger le jet ailleurs que sur la toilette...belle amélioration locative!). J'ai apporté mon tissus aérien et ma slackline, qui dormaient dans mes choses du Québec, alors qu'ici j'ai plein d'espace et de temps (mais ça, ça reste à confirmer cette année...) J'ai aussi apporté mes livres et mes notes de yoga (allo le poids!!!!), parce que j'ai comme projet d'étudier et d'en faire une synthèse. J'ai aussi mon ordinateur pour travailler à distance. Comme j'ai l'habitude d'utiliser les vieilles affaires le plus longtemps possible, vous vous imaginez que je n'ai pas le modèle dernier cri qui pèse de l'air (allo le poids #2!!). Alors j'ai dû jongler avec mes choses, entre mon sac à roulette, mon sac de cabine (sans limite de poids, fiou!) et une balance. Quelques cannes de sirop ont dû être éliminées de l'équation (snif!), mais j'ai réussi! Je prenais aussi la chance d'apporter 4 gros cerceaux (pliables) pour agrandir ma collection que j'ai là-bas, histoire de donner de cours à plus de personnes sur la plage cette année. 

Je savais que je serais contente d'avoir tous ces jouets ici avec moi…mais je me suis un peu ennuyée de partir avec 4 paires de bobettes, mon hamac, quelques vêtements et mes petits hula hoop...tellement plus simple!

15h30 : Montréal
Arrivée à la borne électronique de Delta Airlines pour m'enregistrer, méthode normalement super facile et rapide, ça me dit d'aller voir un agent (premier bug de billet d'une longue série!!) Je suis tombée sur un employé fort sympathique!
Je me suis quasiment garochée sur la balance ; j'étais curieuse de voir si j'avais vraiment bien gérer mon poids de bagage.

51 lbs…

Shoot…chez moi c'était 49!

Le gars n'en a pas fait de cas.

Je devais avoir un changement d'aéroport à New York (belle façon de tuer le temps pendant les 5 heures d'escale), mais le gentil garçon me dit qu'il peut me mettre sur un vol directement au bon aéroport! Allll riiiiiight!!

Ce changement amenait beaucoup de simplicité pour moi, mais ça ne semblait pas être le cas du-dit-monsieur de Delta. C'était long. Il y avait un bug et il a dû demander de l'aide à sa collegue. J'ai crû entendre que j'avais disparue du système, mais je leur ai fait confiance et leur ai laissé faire leur travail...

Voilà, c'est fait qu'il me dit.

Et là...d'un air rempli de questionnement, il regarde mes bagages...principalement ma pile de hulas. Je savais que j'avais été ambitieuse, mais j'avais un plan : je lui explique que je les apporte toujours dans l'avion (vrai!) parce que c'est un peu fragile (pas si vrai!), que je pourrais les laisser avec les poussettes de bébé et blablabla...
Il se gratte la tête, pitonne un peu et finit par me dire que ça ne passera pas dans la machine de sécurité (trop large) et que je dois les enregistrer pour la modique somme d'un frais de 2e bagage...de 55$!

Je m'obstine un peu; l'an dernier j'avais quelques cerceaux en moins oui, mais j'en avais tout de même 2 grands qui n'étaient pas moins larges que ceux là.

Sa collègue au bec pincé nous dit sur un ton méprisant : "This is NOT a carry on"

Grrrr...je me doutais bien un jour que ça allait arriver...

Le gars avait plein d'empathie dans le regard. On a fait un compromis: j'ai rangé mes hulas lumineux dans mon gros sac déjà trop lourd, j'ai éliminé les gros hulas et j'ai gardé les autres petits avec moi dans l'avion. 

Heureusement mes parents m'avaient accompagnés dans l'aéroport ; on se doutait que mon plan était un peu limite.

C'est la vie. Je n'ai quand même pas tout perdu ; j'ai gagné de me sauver d'un changement d'aéroport, ce qui n'est pas rien quand tu traînes presque ton équivalent de poids avec toi!

Même si le tuyau du Mexique n'est pas aussi parfait pour fabriquer des hulas, je vais devoir m'en contenter si j'ai envie d'avoir plus de matériel pour mes cours. Làcher-prise sur la perfection…c'est bien mon travail depuis l'université!

Alors voilà, enfin le dossier de l'enregistement réglé (le plus long de tous!), je me mets en ligne (longue ligne) pour passer la sécurité. Je regarde mon billet.

Embarquement : 15h40

Départ : 16h45

…heeee….

C'est parce qu'il est 16h06!!!…et il y a une couple de centaines de personnes devant moi… 

Là j'ai pesté contre le gentil employé de Dalta de m'avoir changé de vol!!! Je devais  maintenant deeler avec l'angoisse de peut-être manquer mon vol (encore...!!). J'ai fait confiance et j'ai avancé au rythme de la file..qu'y avait-il vraiment de plus à faire?

16h32 : je passe la sécurité. Evoye dégédine à remettre mon ordi dans mon sac et remettre mes souliers.

16h34 : J'arrive dans la ligne de la douane américaine qui me parrait beaucoup trop longue.

16h41 : la douanière me remet mon passeport et je pars à la course (hé non je ne m'en sors pas encore cette année). Ma porte est évidemment la dernière au fond!

16h45 : j'arrive...tout le monde est beeeen relaxe..


Sur l'écran annonçant le vol, ça indique départ 17h46…


Ahhh!!! Le gars n'a pas pensé m'aviser que les heures sur mon billet n'était pas bonnes à cause du retard!!

Pff!

Finalement ça m'a amené à me sentir beeeeen relaxe moi aussi!!

Le retard continue d'augmenter…les gens sont pas content. Moi je suis contente d'attendre un peu plus à Montréal…c'est un aéroport super confortable!!! (Et ça je m'en suis rappelé une fois rendue à JFK à New York…)

Dans l'avion, l'hôtesse de l'air, que j'affectionnais particulièrement de par sa présence digne d'une grand-mère (elle me faisait penser à Mme Doubtfire en fait!). Elle m'a parlé de mes hula hoop. La première de ce voyage. J'avais eu bien de regards remplis d'interrogations ou d'amusement, mais aucune interaction jusque là. Et c'est bien ce que j'aime du Hula Hoop…les liens que ça peut créer (avec soi même d'abord, mais aussi avec les autres). Elle me parle de sa fille qui est pilote et qui en fait partout dans le monde. Elle me demande si j'en ai des lumineux (oui…dans mon bagages trop lourd!!). Elle revient plus tard avec une photo de sa fille et son contact instagram me disant de lui envoyer une photo de moi au Mexique. Bref j'ai eu un beau vol, même si je n'étais pas au hublot, ce qui est très très rare!

Regarder une ville d'en haut…ça me fait revenir une enfant. Comme s'il y avait un monde imaginaire en mouvement en dessous de moi. Ça me rappelle aussi l'univertité quand on fsisait des maquettes de quartiers. J'aimais ça. Je pense que j'aurais aussi aimé cette carrière si j'avais vraiment eu envie d'en avoir une.

20h30 : New York
Arrivée à l'aéroport de JFK, ça se gâte! Ma mission : faire imprimer mes autres cartes d'embarquement, ce que le monsieur à Montréal ne pouvait pas faire. C'est facile qu'il m'avait dit ; "tu n'as qu'à aller dans n'importe quelle machine". Ok. Alors je demande où trouver une machine…on m'envoie au B44. Super!

Première machine : marche pas! Elle me demande d'aller voir quelqu'un.

Ok…

La quelqu'une cherche dans son système avec mon passeport, ne me trouve pas, me demande mon numéro de confirmation et finit par me dire qu'elle a trouvé mais qu'elle ne peut pas l'imprimer et que je dois me rendre au B22.

Ok...

B22 maintenant. La machine est faible en papier et me dit d'aller voir quelqu'un.
La quelqu'une me dit d'aller à la machine.

Moi, la quelqu'une qui commence à trouver que Delta ne sont pas trop d'adon, lui répond un peu sarcastiquement que c'est la machine qui me dit d'aller la voir...

Blasée, la quelqu'une me demande mon passeport, ne me trouve pas dans le système et me demande une preuve d’itinéraire. Je lui explique que l'autre quelqu'une me voyait dans le système, mais ne pouvait pas imprimer, bla bla bla…mais elle ne m'écoute pas. Elle finit par me dire qu'elle ne peut pas et que je devrai demander à l'équipe au comptoir de la porte d'embarquement, que je dois surveiller parce que le numéro peut changer. 

Okkkk!!!

Je vais m'installer pour mes 4 heures d'attente. JFK est vraiment le pire des aéroports , du moins, l'aile neuf de la compagnie Delta (qui elle aussi commence à faire partie de ma blacklist!). L'internet gratuit ne fonctionne pas. Je cogne des clous. Et les sièges de plastique durs sont inconfortables et ils sont tous séparés par des appui-bras, donc impossible d’être à l'horizontal. Je décide de m'étendre par terre dans l'allée presque vide pour faire une sieste tout en gardant l’œil ouvert sur le numéro de porte et l'arrivée de l'équipe pour faire imprimer ma carte d'embarquement (ben ben reposant!)

Je me réveille avec des pieds de chaque côté de ma tête ; il y a plein de monde autour! L'équipe de Delta est arrivée. Je vais voir les quelqu'unes. Je tombe sur une drôle de spécimen. Une grande jeune femme noire dynamique, avec de grosses lunettes stylisées, les babines rouges pétantes et des ongles longs à être capable de se nettoyer les sinus si elle décidait de faire le ménage dans son nez.

Bref, elle me demande mon passeport, ne me trouve pas dans le système et me demande un numéro de confirmation (vous commencez à connaître la chanson!). Je lui explique la situation, mais elle ne m'écoute pas. Elle demande de l'aide à sa collègue. Elles font 56 manœuvres et finissent par m'imprimer un faux billet me disant qu'on allait m'appeler au micro quand ils m'auraient assigné une place. Elle dit à un autre client que le vol est complet. J'ai bien hâte de voir où ils vont m'asseoir...parce que non, être attachée sur le top n'est pas une option!!

On annonce qu'on peut faire enregistrer notre bagage de cabine gratos. Wouhoo, plus besoin de trainer mon sac rempli de livres!!!

On me remet ma carte d'embarquement en même temps.

Oh mais attendez... il manque ma carte d'embarquement pour mon dernier vol. 


Elle garde mon billet. Ils vont me rappeler au micro.

"Elise Vigdnoll..."

Yé! Je vais chercher mon billet. 

Bon...je m'appelle maintenant Alicia Valiquez quelque chose...

Je leur retourne le billet...

On va me rappeler...

Les gens commencent à se regrouper devant la porte, comme si on partirait plus vite. L'embarquement commence. Le bordel est pogné. L'équipe n'arrive pas à faire comprendre qu'il faut faire une seule ligne et qu'il y a un ordre d'embarquement selon les billets. Les gens sont impatients et personnel est découragé. 

Ma drôle de spécimen de tantôt leur lance en riant : "The plane will not leave without you! Don't worry" 

J'ai ri...même si JFK et Delta c'est de la mmmm...

Finalement on me fait passer sans me donner ma dernière carte d'embarquement, ils n'ont pas été capable de l'imprimer.

Vol difficile, assise entre 2 monsieurs, avec un écran qui ne fonctionne pas, mais qui fonctionne juste assez pour rester allumé sans que je puisse l'éteindre. Le monsieur corpulent sur ma gauche dort (j'ai envie de m'en servir comme oreiller) et celui de droite travaille sur son ordi (je ne sais pas comment il fait, il est 1h du matin!). Je finis par m'endormir et me réveiller juste au moment où l’hôtesse passe avec mon plateau déjeuner (youhooo...un peu de divertissement!). 

Autant Delta c'est de la chnouute, autant Aeromexico sont sur la coche. Ça fait longtemps que je n'ai pas mangé autre chose que des pretzels ou des biscuits dans un avion! L'alcool est même gratis..mais à 3h du matin dans un avion, bof!

6h30 : Mexico city

La partie la plus facile du voyage. À l'immigration, je suis tombée sur un douanier fort sympathique. Il trouvait que je parlais bien espagnol et il m'a fait la conversation, comme s'il n'y avait pas 200 personnes derrière moi qui attendaient.... Ahhh que j'aime les mexicains. Pas tous, parce que, oui, des fois, ils sont blasés et bêtes comme leurs pieds, mais quand ils sont sympathiques, ils le sont pour 10!

Je ne trouve aucun de mes 2 bagages sur le carrousel. (Ils n'ont pas pu les imprimer je gage! Haha!)

Finalement, pour je ne sais quelle raison, ils étaient mis de côté à l'autre bout de la salle. Fiou!

Curieusement, une fois au Mexique j'ai eubde la facilité à faire imprimer ma dernière carte d'embarquement. Enfin!

10h30 : Huatulco

Awhhh!!! Toujours un grand cadeau le vol entre mexico et Huatulco. La ville de Mexico est toujours impressionnante, même après 10 fois. Le volcan. Les montagnes (j'ai vu de la neige là...même pas au québec!). Et la côte pacifique comme dessert!!! Sans parler de l'odeur en sortant de l'avion : Sucré, doux, chaud et frais à la fois!!

Arrivée dans l'aéroport, je choisis d'aller aux toilettes et me brosser les dents le temps que les bagages arrivent. Quand je sors 5 minutes plus tard, déjà tout le monde est parti. Mes bagages étaient tout ce qui restait dans l'aéroport! Wow!! Vive la simplicité du Mexique (sur certains sujets...).

Tellement différent d'arriver en novembre!!! Tout est teeeeellement vert!!! Il y a même de l'eau dans les rivières. Il faut dire qu'ils ont eu leur lot de pluie cette année!
Ici, je m'éloigne de mes racines, mais d'une autre façon, je m'en rapproche!

Sur la route, la végétation frotte sur l'auto. Les fleurs je pourrais les toucher. Il y a des papillons partout. C'est teeeeelement beau!!!

Mais tout ce beau et merveilleux vert, ça vient avec...des insectes...beaucoup d'insectes...

J'ai déjà vu plusieurs scorpions. Et les araignées on n'en parle même pas! 

Mais c'est vert!!! Tellement vert!! Je profite de cette sensation de vivre dans la jungle, ça n'arrive pas souvent!

Pour le reste, je vous raconterai plus tard, je suis super occupée (le travail, les amis, la maison...). Mais je vous rassure, il n'y a rien de plus cool que d'être dans le jus dans une place comme ici!!

Besos!


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