samedi 31 décembre 2016
Om Narayana Shanti Om
Dernier jour de 2016...
Quelle fabuleuse sensation que de terminer l'année au même endroit où je l'ai commencée. Ce lieu rempli de magie, où tout vibre dans une intensité et une authenticité hors du commun.
C'était important pour moi de souligner ce moment. Voici comment j'ai choisi de le faire aujourd'hui :
Départ en bateau à 5h30, dans l'obscurité de la nuit, sous le regard de milliers d'étoiles, à la rencontre du feu, se levant à la ligne "d'eau-rizon". Les dauphins ont devancé le précieux moment nous faisant cadeau de leurs plus belles danses et voltiges. Un de ces moments qui te pousse le coin des lèvres hautement vers le ciel et qui mouille tes yeux de gratitude.
Se faire des cadeaux comme celui-là , ceux qui te donne "el piel de gallina" et qui te font sentir foutrement vivant, c'est la base pour s'aimer...et pour semer...
J'ai la chance d'avoir la plage et l'océan comme environnement pour faire un retour sur l'année qui se termine et aussi pour me préparer à accueillir celle qui commence.
J'ai pris une longue marche ce midi, avec la musique de mon téléphone dans les oreilles. Avant de partir du Québec, j'ai voulu le mettre à jour. Un peu pressée par le temps (et oui, j'arrive encore à procrastiner), semble-t-il que j'ai fait ça un peu tout croche ; je me retrouve avec toutes sortes de morceaux (pas toujours bons!) de mon répertoire musical entier, dont je n'avais pas nécessairement choisi pour m'accompagner au Mexique. Comme il n'y a pas de hasard, mais que des rendez-vous, mon téléphone a décidé de me faire écouter LA "toune" dont j'avais besoin durant ma marche de rétrospective annuelle. C'est une pièce de type mantra : Om Narayana (par Wade Imre Morissette), que je vous encourage à écouter en même temps que ce qui suit.
Je vous transcrits les passages en anglais parce qu'ils résonnent beaucoup en ce temps de bilan et de projections. J'irais même jusqu'à m'en approprier les mots pour vous les offrir en souhaits pour cette nouvelle année 2017.
"Om Narayana (Santi Om)
Joy on the inside,
Peace on the outside
Loving on the inside
Laughing on the outside
Kissing on the inside
Hilling on the outside
Flowing on the inside
Thriving on the outside
Clearing all the inside
Accepting the outside
Shining on the inside
Shining some more on the outside
Om Narayana
Shanti Om"
J'espère que vous aurez l'occasion de faire craquer la neige sous vos pieds le temps d'une marche en plein air pour vous ressourcer vous aussi dans notre beau coin de pays qu'est le Québec.
Merci de votre présence en 2016! Je vous souhaite un beau passage à la nouvelle année. Prenez soins de vous! Je vous envoie plein d'amour de mon coeur au Mexique!!!
jeudi 29 décembre 2016
Rien n'est permanent
La semaine dernière j'ai vécu un grand drame! Ok j'exagère...juste quelque chose de plate, de b'en plate, qui m'a demandé quelques heures pour ventiler et dé-dramatiser. Le genre de situation qui m'arrive de moins en moins, parce que j'arrive de plus en plus à accepter les choses telles qu'elles sont.
J'ai perdu mon iPod Shuffle.
Pouf!
Gone!
Disparu!
Juste ça?
Oui oui, juste ça!
Mais sur le moment, c'était "toute ça"!!
Je suis très peu attachée à des biens matériels dans la vie, mais cette petite chose, grosse comme un 2$, occupait une place de choix dans mon quotidien! Quand j'ai découvert son existence il y a 6 ans, ma vie de hoopeuse a changée! Elle était parfaite! Petite, discrète et efficace! Toujours accrochée à mon pantalon, ma camisole ou mon bikini, elle m'accompagnait dans chacune (et je dis bien chacune!) de mes pratiques de hula hoop. C'est elle qui me donnait le rythme et l'émotion à transmettre avec mon corps et mes cerceaux. Sans musique, mon art n'est pas le même. Il manque de cohérence, de saveur, de profondeur. Je rends donc hommage aujourd'hui à ce petit objet et je le remercie pour sa fidélité et son grand apport dans mon évolution de hoopeuse.
J'ose espérer que c'est quelqu'un qui l'a trouvé et pas mère Océan qui se l'est approprié dans une de ses marées. C'est déjà une très grande musicienne...elle est loin d'avoir besoin de ce genre de musique en plastique pour faire ressortir la profondeur de son âme.
Pour vous garder dans la magie du bord de mer, je vous glisse quelques mots sur notre cadeau de Noël du 25 au matin : un petit tour de paddle board entre amis, accompagnés des baleines! La magie était au rendez-vous, comme très souvent ici!
La magie s'est poursuivie : j'en ai eu pour 3 jours à avoir de la difficulté à marcher à cause de mes cuisses qui ont absorbé les vagues et mon inconfort de la première fois! Ouille!!
Ça m'a aussi permis de vivre l'expérience d'une visite chez le médecin. Mon oreille s'est mise à me faire horriblement mal en revenant du Paddle à cause du vent et de l'eau. Elle s'est bouchée à nouveau. Mon ami Mémo n'a pas voulu me laisser aller consulter seule comme une vraie québécoise ; il m'a gentiment accompagné avec sa moto au village voisin. Quel grand coeur ils ont les mexicains!! Se sentir aussi bien accompagnée à autant de kilomètre de chez soi, ça aide à comprendre la beauté du monde!
Je suis ressortie avec une prescription de gouttes antibiotiques, soulagée de ne pas avoir à prendre d'antibiotiques oraux. 4 jours plus tard, mon oreille est encore bouché et je commence à en avoir vraiment marre de faire répéter tout le monde et de ne pas pouvoir vaquer à mes occupations, soit me baigner et faire du yoga. Je sais, c'est dur la vie ici! Alors je vous le concède :
"Quand on se compare, on se console".
J'ai le plus beau des contextes pour me reposer et laisser le temps à mon corps de guérir. Rien n'est permanent...et c'est important de se le rappeler régulièrement!
J'ai perdu mon iPod Shuffle.
Pouf!
Gone!
Disparu!
Juste ça?
Oui oui, juste ça!
Mais sur le moment, c'était "toute ça"!!
Je suis très peu attachée à des biens matériels dans la vie, mais cette petite chose, grosse comme un 2$, occupait une place de choix dans mon quotidien! Quand j'ai découvert son existence il y a 6 ans, ma vie de hoopeuse a changée! Elle était parfaite! Petite, discrète et efficace! Toujours accrochée à mon pantalon, ma camisole ou mon bikini, elle m'accompagnait dans chacune (et je dis bien chacune!) de mes pratiques de hula hoop. C'est elle qui me donnait le rythme et l'émotion à transmettre avec mon corps et mes cerceaux. Sans musique, mon art n'est pas le même. Il manque de cohérence, de saveur, de profondeur. Je rends donc hommage aujourd'hui à ce petit objet et je le remercie pour sa fidélité et son grand apport dans mon évolution de hoopeuse.
J'ose espérer que c'est quelqu'un qui l'a trouvé et pas mère Océan qui se l'est approprié dans une de ses marées. C'est déjà une très grande musicienne...elle est loin d'avoir besoin de ce genre de musique en plastique pour faire ressortir la profondeur de son âme.
Pour vous garder dans la magie du bord de mer, je vous glisse quelques mots sur notre cadeau de Noël du 25 au matin : un petit tour de paddle board entre amis, accompagnés des baleines! La magie était au rendez-vous, comme très souvent ici!
La magie s'est poursuivie : j'en ai eu pour 3 jours à avoir de la difficulté à marcher à cause de mes cuisses qui ont absorbé les vagues et mon inconfort de la première fois! Ouille!!
Ça m'a aussi permis de vivre l'expérience d'une visite chez le médecin. Mon oreille s'est mise à me faire horriblement mal en revenant du Paddle à cause du vent et de l'eau. Elle s'est bouchée à nouveau. Mon ami Mémo n'a pas voulu me laisser aller consulter seule comme une vraie québécoise ; il m'a gentiment accompagné avec sa moto au village voisin. Quel grand coeur ils ont les mexicains!! Se sentir aussi bien accompagnée à autant de kilomètre de chez soi, ça aide à comprendre la beauté du monde!
Je suis ressortie avec une prescription de gouttes antibiotiques, soulagée de ne pas avoir à prendre d'antibiotiques oraux. 4 jours plus tard, mon oreille est encore bouché et je commence à en avoir vraiment marre de faire répéter tout le monde et de ne pas pouvoir vaquer à mes occupations, soit me baigner et faire du yoga. Je sais, c'est dur la vie ici! Alors je vous le concède :
"Quand on se compare, on se console".
J'ai le plus beau des contextes pour me reposer et laisser le temps à mon corps de guérir. Rien n'est permanent...et c'est important de se le rappeler régulièrement!
mardi 20 décembre 2016
Graines Fleurs Fruits
"On récolte ce que l'on sème."
Une phrase que ma mère m'avait dite quand j'étais petite et qui m'avait beaucoup marquée. À cette époque, je comprenais ce concept d'un point de vue uniquement "relationnel" ; si tu traites bien tes amis, ils te traiteront bien en retour.
Aujourd'hui je réalise que,
1 : J'avais mal compris. Être gentil avec les autres en espérant qu'ils soient gentils en retour, c'est une grave erreur. Il faut être gentil. Point.
2: J'avais sous-estimé l'ampleur de cette phrase. La portée est beaucoup plus grande que ce que je m'imaginais, celle qui touche l'univers de nos rêves et nos aspirations!
Heureusement j'ai tout de même appliqué le concept au sens large depuis plusieurs années.
"Vivre l'hiver au Mexique" : c'est un rêve qui a pris forme il y a 7 ans lors de mon premier voyage. Mon intention de le réaliser est devenue claire il y a un an et demie, après mes formations chez Satyam à Montréal, dans lesquelles j'ai travaillé à créer de l'espace en moi pour laisser parler ma petite voix. Une fois que la petite voix a parlé, difficile de l'ignorer. Il faut l'assumer et entrer dans l'action. J'ai donc commencé à semé quelques graines, en commençant par me libérer de mes responsabilités du travail, sans trop m'attacher à l'idée, ni à la forme de sa réalisation. Quelques mois plus tard, le projet commençait à germer. J'avais envie qu'il nourrisse mon besoin d'accomplissement. J'ai donc proposé à ma prof Brigitte de l'aider dans un prochaine formation qu'elle offrait. Devant l'absence de réponse de sa part, j'ai longtemps hésité, mais j'ai finalement décidé d'aller au bout de mon projet et d'acheter un billet d'avion.
Et là, les fleurs ont commencé à apparaître.
Quelques jours après mon arrivée, je vais prendre une classe avec Brigitte. À la fin du cours,
elle m'offre de participer à la prochaine retraite. Wow!! Je flotte! Littéralement! La côte entre le studio et le village n'a jamais été aussi facile et plaisante à descendre. Aucun doute, j'avais pris la bonne décision de venir!
Au cours de la retraite la semaine suivante, elle me demande de prendre en charge le groupe pour l'excursion prévue à l'horaire... Ce n'était pas l'aide que j'avais projeté lui offrir, mais c'était tout de même de l'aide au final! Et je suis convaincue que c'est exactement ce que j'avais besoin de vivre pour établir le lien de confiance avec Brigitte. J'ai aussi tissé des liens forts avec certains élèves, avec qui j'ai gardé contact par la suite. Cette expérience m'a donné des ailes pour continuer de m'accomplir durant le reste de mon séjour. Le projet murale a pris forme. J'ai vécu un mois de création très intense et libérateur. J'ai pu explorer une partie en moi qui avait besoin d'être réveillée.
Avant de rentrer au Québec l'an dernier, j'ai réitéré mon offre d'assistance à Brigitte pour la prochaine année. Ce qu'elle a acceptée sur le champs!
Je me retrouve donc ici, dans une maison, "ma" maison (bon ok...elle est louée...mais le sentiment est semblable), à profiter de la vie avec une précieuse amie, en attendant que mon contrat de travail commence à la mi-janvier. Contrat qui s'est finalement-officiellement officialisé quand j'ai croisé Brigitte par hasard dans un café à mon premier matin ici. Yé!!!
Les retrouvailles sont nombreuses et chaleureuses. Des amis étrangers qui vivent ici, des amis mexicains, des amis de yoga qui sont de retour, des anciens voisins... Les "Bienvenida!" qui fusent de partout me font sentir chez moi.
C'est-tu pas "marvelous" ça?
Je peux vous dire que les fruits que je récolte dans la dernière année, ils sont doux, juteux et combien savoureux!!
Et le plus beau dans tout ça? C'est que dans chaque fruit se trouve une multitude de nouvelles graines...
Merci d'être dans ma vie.
Vous êtes,
parfois la terre,
parfois les nutriments,
parfois l'eau,
parfois la lumière,
qui contribuent à faire pousser tous ces petits bonheurs.
J'ai envie de terminer avec la phrase qui débute le livre que je viens d'entamer. C'est un souhait que je partage profondément avec l'auteure :
"Je rêve que chacun puisse prendre la mesure de ses talents et la responsabilité de son bonheur, car il n'est rien de plus important que de vivre une vie à la hauteur de ses rêves d'enfant..." (Raphaëlle Giordano)
Une phrase que ma mère m'avait dite quand j'étais petite et qui m'avait beaucoup marquée. À cette époque, je comprenais ce concept d'un point de vue uniquement "relationnel" ; si tu traites bien tes amis, ils te traiteront bien en retour.
Aujourd'hui je réalise que,
1 : J'avais mal compris. Être gentil avec les autres en espérant qu'ils soient gentils en retour, c'est une grave erreur. Il faut être gentil. Point.
2: J'avais sous-estimé l'ampleur de cette phrase. La portée est beaucoup plus grande que ce que je m'imaginais, celle qui touche l'univers de nos rêves et nos aspirations!
Heureusement j'ai tout de même appliqué le concept au sens large depuis plusieurs années.
"Vivre l'hiver au Mexique" : c'est un rêve qui a pris forme il y a 7 ans lors de mon premier voyage. Mon intention de le réaliser est devenue claire il y a un an et demie, après mes formations chez Satyam à Montréal, dans lesquelles j'ai travaillé à créer de l'espace en moi pour laisser parler ma petite voix. Une fois que la petite voix a parlé, difficile de l'ignorer. Il faut l'assumer et entrer dans l'action. J'ai donc commencé à semé quelques graines, en commençant par me libérer de mes responsabilités du travail, sans trop m'attacher à l'idée, ni à la forme de sa réalisation. Quelques mois plus tard, le projet commençait à germer. J'avais envie qu'il nourrisse mon besoin d'accomplissement. J'ai donc proposé à ma prof Brigitte de l'aider dans un prochaine formation qu'elle offrait. Devant l'absence de réponse de sa part, j'ai longtemps hésité, mais j'ai finalement décidé d'aller au bout de mon projet et d'acheter un billet d'avion.
Et là, les fleurs ont commencé à apparaître.
Quelques jours après mon arrivée, je vais prendre une classe avec Brigitte. À la fin du cours,
elle m'offre de participer à la prochaine retraite. Wow!! Je flotte! Littéralement! La côte entre le studio et le village n'a jamais été aussi facile et plaisante à descendre. Aucun doute, j'avais pris la bonne décision de venir!
Au cours de la retraite la semaine suivante, elle me demande de prendre en charge le groupe pour l'excursion prévue à l'horaire... Ce n'était pas l'aide que j'avais projeté lui offrir, mais c'était tout de même de l'aide au final! Et je suis convaincue que c'est exactement ce que j'avais besoin de vivre pour établir le lien de confiance avec Brigitte. J'ai aussi tissé des liens forts avec certains élèves, avec qui j'ai gardé contact par la suite. Cette expérience m'a donné des ailes pour continuer de m'accomplir durant le reste de mon séjour. Le projet murale a pris forme. J'ai vécu un mois de création très intense et libérateur. J'ai pu explorer une partie en moi qui avait besoin d'être réveillée.
Avant de rentrer au Québec l'an dernier, j'ai réitéré mon offre d'assistance à Brigitte pour la prochaine année. Ce qu'elle a acceptée sur le champs!
Je me retrouve donc ici, dans une maison, "ma" maison (bon ok...elle est louée...mais le sentiment est semblable), à profiter de la vie avec une précieuse amie, en attendant que mon contrat de travail commence à la mi-janvier. Contrat qui s'est finalement-officiellement officialisé quand j'ai croisé Brigitte par hasard dans un café à mon premier matin ici. Yé!!!
Les retrouvailles sont nombreuses et chaleureuses. Des amis étrangers qui vivent ici, des amis mexicains, des amis de yoga qui sont de retour, des anciens voisins... Les "Bienvenida!" qui fusent de partout me font sentir chez moi.
C'est-tu pas "marvelous" ça?
Je peux vous dire que les fruits que je récolte dans la dernière année, ils sont doux, juteux et combien savoureux!!
Et le plus beau dans tout ça? C'est que dans chaque fruit se trouve une multitude de nouvelles graines...
Merci d'être dans ma vie.
Vous êtes,
parfois la terre,
parfois les nutriments,
parfois l'eau,
parfois la lumière,
qui contribuent à faire pousser tous ces petits bonheurs.
J'ai envie de terminer avec la phrase qui débute le livre que je viens d'entamer. C'est un souhait que je partage profondément avec l'auteure :
"Je rêve que chacun puisse prendre la mesure de ses talents et la responsabilité de son bonheur, car il n'est rien de plus important que de vivre une vie à la hauteur de ses rêves d'enfant..." (Raphaëlle Giordano)
vendredi 16 décembre 2016
Home!!!
Ahhh l'hiver!! Il s'est emparé de la porte du cargo de l'avion à mon départ de Montréal. Résultat : j'ai failli manquer ma connexion pour Huatulco encore cette année!! Mais bon...qu'est-ce que j'avais tant de plus à faire que de me ramasser dans une autre ville et prendre des autobus de nuit pour me rendre à destination?...rien! So ..."Enjoy the ride!" que je me suis dit! Finalement, comme ma correspondance se faisait avec la même compagnie, ils ont attendus. Yéé! J'ai quand même eu la chance de vivre pour la première fois ce qu'on voit dans les films : courir à l'autre bout de l'aéroport sous la pression de la voix au micro qui dit "derniers appels/appel final pour le vol 2514 en destination de..." Merci santé cardio-vasculaire! Merci yoga de m'avoir si bien appris à me laisser porter par les choses.
Me voilà donc arrivée à bon port, dans un état...qui doit ressembler celui qu'on peut avoir en marchant sur la lune. Ça me rappelle la sensation que j'avais après mon premier saut en parachute. J'ai eu des vols très difficiles au niveau de la pression à cause de mon rhume. J'ai l'oreille gauche complètement bouchée. C'est niaiseux, mais ça affecte ma capacité de présence et de communication...en plus de ne pas bien entendre, je m'entends parler!! Et s'entendre parler, on n'aime jamais ça, encore moins quand c'est dans des langues qui ne sont pas les nôtres!! Je vais devoir me prendre quelques vagues pour que l'eau salée fasse son travail dans mes sinus!!
J'ai beau être venue ici à plusieurs reprises, mais j'ai encore un petit choc culturel...on est loin de la stimulation omniprésente de chez nous...chez vous! Je dois réapprendre à ne rien faire, à marcher à une vitesse de 0.5km/h, à vivre avec pas grand chose... Je suis habituée vous me direz, mais ici c'est quand même une coche de plus!
Hier soir, je me demandais un peu ce que je faisais ici, comme à chacun des premiers jours quand je pars voyager seule. Quand je me suis couchée dans mon lit avec la brise de la mer, le bruit des vagues et les chants des oiseaux et des insectes, ça m'est revenu!!
Vivre au rythme de la nature, c'est ça que je suis venue faire ici! Voir le soleil se lever (et se coucher!) dans la mer, il n'y a pas de plus grand cadeau!!
C'est un sentiment bien étrange de revenir cette année : revoir tous ces gens que j'ai eu le temps de connaître l'hiver dernier. Certains me reconnaissent et pour d'autres, je ne suis qu'une nouvelle touriste blanche. Le village a un peu changé. Des commercent ont fermés, d'autres se sont crées. Des nouvelles maisons sont construites, d'autres abandonnées. Les mamans ont des nouvelles bedaines, les enfants ont grandis, mais pas tant que ça... C'est la petite routine... "Same same, but different" que disent mes profs!
C'est une grande richesse que nous avons au Québec d'avoir les moyens de faire des projets, de vivre des nouvelles expériences, de voir de nouvelles choses. Merci la vie! Je me sens vraiment choyée de pouvoir goûter à ces 2 mondes et de pouvoir en retirer le meilleur et en faire la part des choses. Trouver l'équilibre entre être stimulée et déposée à la fois, c'est très précieux!
L'accès internet est toujours aussi limité ici. C'est excellent pour casser la dépendance et se mettre le nez dans un livre ou simplement regarder les pélicans pêcher. Je reviens donc à ma vieille méthode pour mon blog : écrire en différé dans un endroit paradisiaque (genre sur la plage ou sur ma terrasse qui surplombe la mer) et descendre ensuite au village prendre un café et peser sur "envoyer".
Mon amie Marie-Pierre arrive samedi, je suis vraiment excitée. Bien que j'adore voyager seule, ici je me sens dans mes pantoufle et le fait de partager ça avec quelqu'un me donne le sentiment de faire évoluer ma relation avec le lieu.
Comme promis, je prends du soleil et de la chaleur pour vous. Je suis consciente de la chance j'ai d'être ici.
Je vous dis à bientôt!
Me voilà donc arrivée à bon port, dans un état...qui doit ressembler celui qu'on peut avoir en marchant sur la lune. Ça me rappelle la sensation que j'avais après mon premier saut en parachute. J'ai eu des vols très difficiles au niveau de la pression à cause de mon rhume. J'ai l'oreille gauche complètement bouchée. C'est niaiseux, mais ça affecte ma capacité de présence et de communication...en plus de ne pas bien entendre, je m'entends parler!! Et s'entendre parler, on n'aime jamais ça, encore moins quand c'est dans des langues qui ne sont pas les nôtres!! Je vais devoir me prendre quelques vagues pour que l'eau salée fasse son travail dans mes sinus!!
J'ai beau être venue ici à plusieurs reprises, mais j'ai encore un petit choc culturel...on est loin de la stimulation omniprésente de chez nous...chez vous! Je dois réapprendre à ne rien faire, à marcher à une vitesse de 0.5km/h, à vivre avec pas grand chose... Je suis habituée vous me direz, mais ici c'est quand même une coche de plus!
Hier soir, je me demandais un peu ce que je faisais ici, comme à chacun des premiers jours quand je pars voyager seule. Quand je me suis couchée dans mon lit avec la brise de la mer, le bruit des vagues et les chants des oiseaux et des insectes, ça m'est revenu!!
Vivre au rythme de la nature, c'est ça que je suis venue faire ici! Voir le soleil se lever (et se coucher!) dans la mer, il n'y a pas de plus grand cadeau!!
C'est un sentiment bien étrange de revenir cette année : revoir tous ces gens que j'ai eu le temps de connaître l'hiver dernier. Certains me reconnaissent et pour d'autres, je ne suis qu'une nouvelle touriste blanche. Le village a un peu changé. Des commercent ont fermés, d'autres se sont crées. Des nouvelles maisons sont construites, d'autres abandonnées. Les mamans ont des nouvelles bedaines, les enfants ont grandis, mais pas tant que ça... C'est la petite routine... "Same same, but different" que disent mes profs!
C'est une grande richesse que nous avons au Québec d'avoir les moyens de faire des projets, de vivre des nouvelles expériences, de voir de nouvelles choses. Merci la vie! Je me sens vraiment choyée de pouvoir goûter à ces 2 mondes et de pouvoir en retirer le meilleur et en faire la part des choses. Trouver l'équilibre entre être stimulée et déposée à la fois, c'est très précieux!
L'accès internet est toujours aussi limité ici. C'est excellent pour casser la dépendance et se mettre le nez dans un livre ou simplement regarder les pélicans pêcher. Je reviens donc à ma vieille méthode pour mon blog : écrire en différé dans un endroit paradisiaque (genre sur la plage ou sur ma terrasse qui surplombe la mer) et descendre ensuite au village prendre un café et peser sur "envoyer".
Mon amie Marie-Pierre arrive samedi, je suis vraiment excitée. Bien que j'adore voyager seule, ici je me sens dans mes pantoufle et le fait de partager ça avec quelqu'un me donne le sentiment de faire évoluer ma relation avec le lieu.
Comme promis, je prends du soleil et de la chaleur pour vous. Je suis consciente de la chance j'ai d'être ici.
Je vous dis à bientôt!
jeudi 20 octobre 2016
Au clair de la super lune.
Samedi dernier, c'était la pleine lune d'octobre. La super lune!
Les jours précédents, sans savoir pourquoi, j'avais un intense besoin de la regarder. De la regarder, droit dans le blanc de l'oeil, comme si je sentais qu'elle avait quelque chose à me dire.
La veille de la-dite-pleine-lune, au petit matin, je touchai à un brin de clarté sur la situation.
Ce jour là marquait en fait la fin d'un cycle. 40 jours plus tôt, je recevais mon nom d'initié par mon prof/maître/guide (vous vous rappelez?) Sans trop entrer dans les détails, c'est une cérémonie dans laquelle on reçoit un nouveau nom. Un nom qui a une signification. Un nom qui traduit un aspect qui est présent en nous. Un aspect qui demande parfois d'être développé, parfois d'être assumé, parfois d'être accompagné.
Après 40 jours de pratique et d'observations, je commence à peine à comprendre le sens de mon "nouveau" nom.
Bhārgavī.
Le discernement.
C'est le nom que j'ai reçu.
Discerner, c'est voir sainement les choses. C'est voir avec clarté. C'est voir le sens profond des choses, au delà de l'illusion et de voir la vérité qu'elles portent.
La vérité.
C'est SATYAM, en sanskrit.
SATYAM, c'est l'un des 5 nyamas. Les nyamas constituent l'une des 8 branches du yoga, dont font partie les asanas (les postures).
SATYAM, c'est le nom de l'école de yoga où je suis élève à Montréal. SATYAM, c'est aussi le nom de la formation niveau 1 qui y est offerte.
SATYAM : révéler le vrai.
SATYAM est un concept d'une importance majeure dans l'évolution de l'Humain que nous sommes. C'est un sujet qui revient souvent dans mes réflexions depuis 2 ans.
Être honnête envers les autres est une chose.
Mais être honnête envers soi-même, c'en est une toute autre...
Tout cela m'a mené vers le concept de l'intuition ; voir avec le coeur, avec la profondeur et la pureté de son être.
L'intuition,
Nous la portons tous en nous.
C'est notre aspect féminin.
C'est le coté gauche du corps, droit du cerveau.
C'est le yin, par opposition (ou plutôt complément) du yang.
C'est aussi l'aspect LUNAIRE de notre être...
Vous me suivez?
Ce matin de pré-pleine-lune fait partie d'une des scènes marquantes dans mon film personnel. T'sais, ce film de vie qu'on se permet parfois de voir et de revoir. Dans l'ordre ou dans le désordre.
Ce matin là était un beau cadeau de la vie. T'sais les cadeaux "De : moi, À : moi"...
Je venais de réaliser que j'avais bel et bien les pieds sur le chemin de quelque chose que je m'étais souhaitée, au dernier jour de 2015, en regardant l'océan des possibilités que me fait voir le Mexique.
Ces choses, c'est "Chi ("Tchi"), qui les avait semées dans mon monde de possibilités.
Chi est un être presque mythique de mon voyage. C'est un jeune asiatique-américain, rencontré dans un village voisin, que j'ai croisé à d'innombrables reprises, toujours dans le plus grand des hasards.
Par un après-midi où le soleil se préparait à nous quitter jusqu'au lendemain, Chi s'étale dans le sable à mes côtés. Jusque là, nous n'avions jamais eu la chance de discuter en profondeur. Nous nous contentions de grands coups de :
"Hey hi!!!!
(gros callin)
You, again?!?
How is it going?"
Ce jour là, un bel échange a lieu. Il me partage son parcours de presque moine, ses idées novatrices d'entrepreneur et sa vision de l'importance de la douceur dans ce monde. De fil en aiguille, avec une assurance déconcertante, il fait ressortir un besoin que je porte en moi, celui de développer mon aspect féminin, ma créativité.
Le temps s'arrête.
Le ciel de feu apparait.
Chi se lève pour plonger à la mer.
Je me lève pour dire au revoir.
Je l'observe un instant danser avec les vagues ; on dirait un mélange entre un dauphin et une sirène.
Une des plus belles créatures que j'ai vues.
J'inspire avec mes yeux.
J'expire avec mon être.
Et repars avec la sensation de voler, tout en ayant les pieds bien encrés dans ce sable chaud et réconfortant.
Je continuai de croiser Chi par la suite, mais cette scène fut la seule longue conversation que j'aurai eu avec lui. Je pense souvent à lui. Ça me rappelle l'importance de voir au delà des choses pour comprendre la valeur du passage des gens dans nos vie, que ce soit pour une minute, une heure ou une année.
...
Et si on arrivait à écouter notre petite voix de l'intuition? T'sais, celle qui, sur notre autoroute de pensées, nous amène, le temps d'un clignement de yeux, à un feu rouge? T'sais, ce clignement de yeux qu'on choisi de prolonger, afin d'entrer dans l'illusion et de se faire croire que c'était juste un feu jaune. Un jaune qui tirait sur le vert...vert comme dans "la vie continue comme si un rien n'était?" Et si notre plus grande infraction était de ne pas s'arrêter à ce message que nous nous auto-envoyions?
La vérité.
La douceur.
L'intuition.
C'est ce que je souhaite pour ce prochain cycle de lune, déjà bien entamé.
samedi 15 octobre 2016
Aller quelque part...
Aujourd'hui, je reviens à un vieux truc, t'sais ce genre de truc qu'on a, à un moment donné, abandonné, sans trop savoir pourquoi, et qui nous revient avec le temps, parce qu'on se rappelle que ça nous plaisait bien. Je reviens donc à un vieil amour, celui de pitonner mes histoires sur mon clavier de iPhone et les publier sur mon blog. Bon ok, à l'époque c'était un iPod, mais 5 ans plus tard, je peux quand même me permettre une évolution technologique! J'ai voulu changer le sous-titre de ma page, parce qu'à l'époque, c'était pour partager mes expériences en voyage au Mexique, mais je dois me rendre à l'évidence ; il existe encore un lien avec mes histoires et ce pays gravé sur mon coeur. Alors ça va comme suit :
L'autre jour, il y a une semaine, je suis allée prendre un cours de yoga avec mon prof/guide/maître à Montréal. Chose que je fais trop peu souvent, mais qui, chaque fois, sème une nouvelle graine de bien-être dans mon jardin. Pendant que je tenais ma jambe en l'air dans une posture qui m'est plus que familière, "supta padangustasana" pour les intimes, je reçois une indication qui a raisonné instantanément en moi :
"Bien que vous ayez l'habitude de cette posture, assurez-vous de lui donner une direction. Vos postures doivent aller quelque part. Tout comme votre vie, elle doit aller quelque part."
Et boom! Touché!...mais pas coulé! Bien au contraire, un sourire émerge dans la totalité de mon être, pas juste dans ma face. Je me sens soudainement flotter. Je me sens flotter parce qu'en rejouant le film de ma dernière année en accéléré, en ultra accéléré, je constate que j'ai fait des choix. Des petits, des grands...et des moyens aussi! Mais des choix. Des choix qui m'ont donné le sentiment d'avancer, le sentiment de me réaliser, le sentiment d'être à la bonne place au bon moment. Bien que j'aie la sensation que la fluidité s'est installée dans ma vie grâce à ces choix, je vois aussi le travail derrière cette vague de bon-vent-qui-me-mène. Celui d'affronter des peurs et de faire confiance en la vie.
Résultat :
Aujourd'hui 15 octobre 2016, je suis à 2 mois d'avoir les fesses dans un avion vers le Mexique. Mon billet (aller seulement) est acheté depuis plus d'un mois déjà. L'achat m'a rendue très inconfortable (c'est teeeeelllllement loin!!), mais j'ai choisi de l'assumer. D'assumer que j'ai, par mes actions, choisi de me donner une direction. J'ai décroché un contrat de travail : j'assisterai ma première prof de yoga dans une formation d'un mois. (C'est d'ailleurs son anniversaire aujourd'hui : bonne fête Brigittw Longueville! Merci d'être entrée dans mon parcours et de l'avoir influencé vers la liberté).
J'aurai donc la chance d'accompagner un groupe de futurs profs dans leur puissante et intense expérience que sera la formation.
C'est beau.
C'est bucolique.
Pas vrai?
Mais, j'ai la chienne...Oh! Oui! J'ai la chienne!!
Il y a ma tête qui me dit "Traduire de l'anglais à l'espagnol et vice versa...?! Mais tu n'as jamais fait ça!! P'is ton espagnol appris sur le tas, et ton anglais qui n'est pas parfait...?!"
Et mon coeur lui, qui me dit : "On n'apprend pas à courir en restant assis sur nos...ischions! Alors fonce."
Ça ne sera pas facile. Oh non!
Mais c'est quoi le pire qui pourra arriver? Et b'en...
RIEN!
La terre va continuer de tourner.
Du moment que je me rappelle cette dynamique de l'univers, la paix s'installe dans le discours entre ma tête et mon coeur. Le Mexique a encore beaucoup à m'apprendre et je me sens choyée de m'y sentir appelée une fois de plus.
Aller quelque part, que disait mon prof....et bien, ce même matin de yoga, je me suis aussi demandé quelle était ma direction à court terme, celle entre maintenant et décembre... Pas même sortie du studio après le-dit-cours, que la vie me met son clignotant en pleine figure : un ami me propose de me mettre en lien avec une danseuse pour un future show. Le lendemain, je reçois la proposition :
Un numéro solo.
Dans le show "Il était une fois la nuit. Late Night Tales"
À la Sala Rossa, rue Saint-Laurent.
Le 17 novembre prochain.
C'est dans un mois...
J'ai la chienne...Oh! Oui! J'ai la chienne!!...
Mais vous connaissez la suite...
Et vous savez où me trouver le soir du 17 novembre prochain.
L'autre jour, il y a une semaine, je suis allée prendre un cours de yoga avec mon prof/guide/maître à Montréal. Chose que je fais trop peu souvent, mais qui, chaque fois, sème une nouvelle graine de bien-être dans mon jardin. Pendant que je tenais ma jambe en l'air dans une posture qui m'est plus que familière, "supta padangustasana" pour les intimes, je reçois une indication qui a raisonné instantanément en moi :
"Bien que vous ayez l'habitude de cette posture, assurez-vous de lui donner une direction. Vos postures doivent aller quelque part. Tout comme votre vie, elle doit aller quelque part."
Et boom! Touché!...mais pas coulé! Bien au contraire, un sourire émerge dans la totalité de mon être, pas juste dans ma face. Je me sens soudainement flotter. Je me sens flotter parce qu'en rejouant le film de ma dernière année en accéléré, en ultra accéléré, je constate que j'ai fait des choix. Des petits, des grands...et des moyens aussi! Mais des choix. Des choix qui m'ont donné le sentiment d'avancer, le sentiment de me réaliser, le sentiment d'être à la bonne place au bon moment. Bien que j'aie la sensation que la fluidité s'est installée dans ma vie grâce à ces choix, je vois aussi le travail derrière cette vague de bon-vent-qui-me-mène. Celui d'affronter des peurs et de faire confiance en la vie.
Résultat :
Aujourd'hui 15 octobre 2016, je suis à 2 mois d'avoir les fesses dans un avion vers le Mexique. Mon billet (aller seulement) est acheté depuis plus d'un mois déjà. L'achat m'a rendue très inconfortable (c'est teeeeelllllement loin!!), mais j'ai choisi de l'assumer. D'assumer que j'ai, par mes actions, choisi de me donner une direction. J'ai décroché un contrat de travail : j'assisterai ma première prof de yoga dans une formation d'un mois. (C'est d'ailleurs son anniversaire aujourd'hui : bonne fête Brigittw Longueville! Merci d'être entrée dans mon parcours et de l'avoir influencé vers la liberté).
J'aurai donc la chance d'accompagner un groupe de futurs profs dans leur puissante et intense expérience que sera la formation.
C'est beau.
C'est bucolique.
Pas vrai?
Mais, j'ai la chienne...Oh! Oui! J'ai la chienne!!
Il y a ma tête qui me dit "Traduire de l'anglais à l'espagnol et vice versa...?! Mais tu n'as jamais fait ça!! P'is ton espagnol appris sur le tas, et ton anglais qui n'est pas parfait...?!"
Et mon coeur lui, qui me dit : "On n'apprend pas à courir en restant assis sur nos...ischions! Alors fonce."
Ça ne sera pas facile. Oh non!
Mais c'est quoi le pire qui pourra arriver? Et b'en...
RIEN!
La terre va continuer de tourner.
Du moment que je me rappelle cette dynamique de l'univers, la paix s'installe dans le discours entre ma tête et mon coeur. Le Mexique a encore beaucoup à m'apprendre et je me sens choyée de m'y sentir appelée une fois de plus.
Aller quelque part, que disait mon prof....et bien, ce même matin de yoga, je me suis aussi demandé quelle était ma direction à court terme, celle entre maintenant et décembre... Pas même sortie du studio après le-dit-cours, que la vie me met son clignotant en pleine figure : un ami me propose de me mettre en lien avec une danseuse pour un future show. Le lendemain, je reçois la proposition :
Un numéro solo.
Dans le show "Il était une fois la nuit. Late Night Tales"
À la Sala Rossa, rue Saint-Laurent.
Le 17 novembre prochain.
C'est dans un mois...
J'ai la chienne...Oh! Oui! J'ai la chienne!!...
Mais vous connaissez la suite...
Et vous savez où me trouver le soir du 17 novembre prochain.
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