samedi 13 mars 2010

Train train de Zipolite

Je suis allée chercher mon linge à la lavanderia mercredi : cette
fois-ci je ne me suis pas sentie comme un enfant qui déballe un cadeau
de Noël, ou oui, peut-être, mais pas tellement longtemps : il y avait
quelques morceaux presque plus sales que quand je les ai envoyés.
C'était flagrant sur le chandail blanc à Arturo qui est ressorti
pratiquement beige. Je me doutais un peu que c'est ce qui arriverait :
dana les lavandarias de Mazunte et Zipolite, ils étendent le linge sur
la corde mais comme tout est en terre battue, c'est "risqué". Je me
demande s'ils ont des laveuses ou s'ils lavent à la main en plus. J'ai
pris une décision : droit ou pas droit, je me suis acheté une
chaudière pour faire mon lavage!! J'avais déjà le savon de toute
façon et j'ai du temps pour le faire : pourquoi pas!

On est allé se baigner dans la mer mercredi après-midi : le courant
à Zipolite est incroyable! On ne peut pas aller plus loin qu'aux
cuisses...

Au coucher de soleil, je suis allée faire quelques "stépettes" de
yoga en haut de la montagne : je pense que c'est mon endroit préféré
au Mexique! Un jour, j'aurai une cabane là-haut : c'est le paradis sur
terre. Ensuite, j'ai dégusté les fameux enchiladas sauce mole du
restaurant Shambala (auberge où j'étais venue la première fois).

En soirée, j'ai l'habitude d'être assez tôt. J'ai recommencé à
lire un peu plus à cause de ça, quand je suis capable. Ça fait
quelques soirs que je m'endors sur mon livre avant 21h...

J'ai recommencé le yoga jeudi. Ça faisait drôle de retourner à
Mazunte, même si ça ne fait que quelques nuits que je n'y suis plus.
J'ai déjeuner dans le café, comme "avant". Je ne peux pas vous cacher
que je m'ennuie un tentinet, juste un tentinet, de Mazunte, de la
petite routine que je m'étais construite, de l'emplacement de "ma
chambre". C'est fou hein? : fuir la routine de son pays pour aller
s'en créer une autre, ailleurs... C'est à ne rien comprendre à
l'être humain parfois.

Je suis allée à Pochutla jeudi, j'avais vraiment besoin de change. Je
pense que le monsieur de la banque a voulu rire de moi : il m'a donné
l'équivalent de 300$ pesos en 10 pesos (ça ressemble à nos 1$). Je
devais peser 5 livres de plus en sortant de là!

Sinon, rien de très nouveau. Le fait que je n'aies pas accès à
Internet à l'hôtel me rend un peu lâche pour le blog. Je vous
rassure, je vais bien. C'est le petit train train de Zipolite qui
s'installe : Arturo travaille de 17h à 3h dans un bar, moi je vais à
Mazunte faire du yoga. Après on va déjeuner, on flâne un peu et
ensuite c'est l'heure d'aller travailler pour lui, de bientôt prendre
ma douche pour moi. Hier suis allée prendre une marche sur la plage et
j'ai essayé de faire un peu de yoga : pas évident dans le sable, mais
plaisant! En soirée, souper et lecture. Qué dura vida no?

Comme toujours, la vie n'est pas une ligne droite. Hier j'ai appris
que je devais quitter Zipolite pendant la semaine sainte : c'est une
longue histoire mais les amis d'Arturo viennent et je vais les laisser
entre eux, ça fait longtemps qu'il ne les a pas vu. Je ne sais pas
encore ce que je vais faire : c'est en plein la semaine avant mon
départ prévu. Je ne sais pas non plus si je change mon billet d'avion
pour la 3e semaine d'avril, le "problème" de la semaine sainte reste
le même. C'est à suivre!

Bonne fin de semaine!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

L'immensité dans sa plus grande beauté

L'immensité dans sa plus grande beauté